THE CEIMSA DOSSIER
UNIVERSITE STEHDHAL-GRENOBLE 3
(2004)
Negotiations and negotiations within negotiations to same
CEIMSA and its
web site on the
12
October 2004
Dear Colleagues and Friends of CEIMSA,
It appears that perhaps there might be some
progress being
made in saving the CEIMSA research center
from
"extinction" and restoring its web site on the Stendhal University
server at http://www.u-grenoble3.fr/CEIMSA.
At present we are attempting to create an ambiance of "good faith"
between our research center and the
Below, please find 10 short documents which describe our efforts to
encourage
our labor union, SNESup
to
excel in performing its duty, which is to protect our academic freedom
from
tyranny and abuse.
Sincerely,
Francis Feeley
Professor of American Studies
Director of research
___________________
1) SNESup LETTER ANNOUNCING THAT PRESIDENT CHEZAUD
MIGHT BE
WILLING TO
NEGOTIATE A COMPROMISE
WITH CEIMSA :
30 septembre 2004
bonjour,
quelques nouvelles des démarches engagées :
nous avons pu finalement rencontrer le président ce matin
(jeudi, 30 septembre)
; une possibilité
de compromis, allant dans le sens que nous avons discuté la
dernière fois,
se dégage ; nous devons en parler ensemble pour voir ce que tu
en penses ;
les différentes contraintes d'emploi du temps font que cela
n'est pas
possible avant jeudi 7 prochain à 17h30 ici à
l'Université ; est-ce que
cela te convient ? nous pouvons nous retrouver à mon bureau F206
à 17h15
pour rejoindre les autres ; entre temps, et pour consolider la
possibilité
d'un compromis, il serait utile de suspendre momentanément la
diffusion des
documents, courriers...mettant en cause Stendhal .
amicalement
marc
___________________________
2) LETTER
TO SNESup OFFICIAL MARC TROISVALLETS FROM
PROFESSOR
FEELEY,
DEMANDING A SHOW OF
"GOOD FAITH" FROM PRESIDENT CHEZAUD, BEFORE
NEGOTIATING THE
SURVIVAL OF CEIMSA :
version française :
(Négociations en préparation de la rencontre proposée avec le Président Patrick Chezaud le 11 ou le 12 octobre 2004.)
Au : M. Marc Troisvallets
Secretaire du SNESup
à
Stendhal
Université Stendhal, Grenoble 3
De : Francis Feeley,
professeur de civilisation américaine et directeur de recherche,
Université Stendhal, Grenoble 3
http://dimension.ucsd.edu/CEIMSA-IN-Exile/
Grenoble, le 2 octobre 2004,
Cher Marc,
Je dois tout d'abord
te remercier
du temps que toi et d'autres représentants de notre syndicat, le
SNESup, consacrez à ma
défense et celle du centre de
recherche, le CEIMSA, dans ce conflit avec l'administration de
l'Université
Stendhal.
J'ai bien reçu
le message que tu
m'as envoyé jeudi 30 septembre à 10h57 dans lequel tu
écris :
bonjour,
quelques nouvelles des démarches
engagées :
nous avons pu finalement rencontrer le
président ce matin ;
une possibilité de compromis,
allant dans le sens que nous avons discuté
la dernière fois,
se dégage ; nous devons en parler
ensemble pour voir ce que tu en penses ; les
différentes
contraintes d'emploi du temps font que
cela n'est pas possible avant jeudi 7 prochain
à 17h30 ici à
l'Université ; est-ce que cela te
convient ? nous
pouvons nous
retrouver à mon bureau F206 à 17h15 pour rejoindre les
autres ;
entre temps, et pour consolider la
possibilité d'un
compromis, il serait utile de suspendre
momentanément
la diffusion des documents, courriers...mettant en cause Stendhal .
amicalement,
Marc
J'ai aussi reçu
le second message
que tu m'as envoyé le même jour, jeudi 30 septembre
à 16h04, dans lequel tu
suggères un changement de date pour la réunion avec
Patrick Chezaud,
du 7 au 11 ou 12 septembre. Les trois dates me conviennent.
Cependant, ta
suggestion dans la
dernière phrase de ton premier message ci-dessus, que je cesse
de défendre
publiquement le CEIMSA jusqu'à cette rencontre (quelqu'en
soit la date) me pose un vrai problème. Me défendre
d'attaques injustifiées et
de plus en plus personnelles me semble mon droit, pas seulement en tant
que
membre du corps enseignant de l'Université Stendhal, mais en
tant que membre de
la même espèce que mes collègues, en d'autres mots,
en tant que membre de
l'espèce humaine.
D'autre part, je
pourrais
momentanément m'arrêter de défendre le droit du
CEIMSA d'exister afin de
rencontrer le Président Chezaud ce
mois-ci dans
certaines conditions. Si par exemple, le Président Chezaud,
le Conseil scientifique et le Conseil d'administration acceptaient de
retirer
publiquement les fausses accusations prononcées dans le"
Communiqué du 22
septembre de
avec le Président Chezaud
en présence
de représentants du SNESup, bien
sûr.
Un tel accord en vue
d'une
rencontre pourrait être obtenu si le Président Chezaud
reconnaissait publiquement :
a)
qu'il n'y a eu aucun débat durant la rencontre du 23 mars du CS
pour
"mettre en extinction" le CEIMSA, mais, comme le reflète le
compte
rendu officiel de la réunion, plutôt pour sauver le CEIMSA
en lui permettant de
s'affilier à la grande équipe dirigée par le
professeur Lafon;
le CEIMSA abandonnerait alors son statut d'équipe
émergente pour devenir un
centre de recherche affilié ;
b)
qu'il n'y a pas de raison légale, de procédure, ou
financière pour que le
CEIMSA ne puisse continuer d'exister en tant que centre de recherche
localement
reconnu et autonome, à l'université Stendhal ;
c) que
l'accusation selon laquelle j'ai lancé une campagne
intellectuellement
malhonnête pour ternir la réputation de
l'Université Stendhal en distribuant
de la
"désinformation" visant à tromper mes collègues
à propos
des
événements concernant la
liquidation du CEIMSA,
est entièrement fausse ;
d) que
je ne contrôle absolument pas les réactions de
collègues, d'étudiants ou
d'autres citoyens qui se sont sentis
concernés et ont souhaité
écrire des lettres ou signer
des pétitions défendant le droit du CEIMSA d'exister et
de
continuer ses activités scientifiques
à l'Université
Stendhal où son directeur est un membre du corps enseignant ;
e) que
le Président Chezaud est maintenant
décidé à aider le
CEIMSA à créer un réseau entre des
universités
au cours des prochains mois afin d'obtenir
la
reconnaissance formelle du Ministère de l'Enseignement comme
cela
a été proposé par le
Ministre lui-même en février 2003
;
Si ces conditions sont
acceptées
par le Président Chezaud, je
suspendrai toutes les
activités visant à défendre ma liberté
d'expression à l'Université Stendhal
jusqu'à la rencontre prévue avec le Président Chezaud
à la mi-octobre.
A cette rencontre,
ainsi que les
médiateurs du SNESup l'ont
suggéré, nous pourrions raisonablement
parler :
i)
du rétablissement immédiat du site internet du CEIMSA sur
le serveur de
l'Université Stendhal ;
ii)
de la reconnaissance du CEIMSA en tant qu'équipe
émergente pendant une année de
plus (comme cela
avait été accordé par
l'ancienne présidente de
l'Université Stendhal, Lise Dumasy ;
iii)
une clarification de ce qu'a voulu dire précisément le
Vice-président Michel Lafon durant
la réunion du CS
du 16 septembre "si je continue à
recevoir du
courrier défendant le droit du CEIMSA à exister à
partir de
maintenant, je prendrai des mesures
drastiques (contre
Francis Feeley) ;
iv)
la possibilité que je puisse lire le "grand dossier sur Francis Feeley" que le Président Patrick Chezaud
a
annoncé qu'il avait en sa possession
durant la réunion
du 16 septembre ;
v)
et une explication complète sur le fait que le
Vice-président, Michel Lafon, n'a
pas fait suivre au Ministère
de l'enseignement le dossier
dans lequel
je faisais appel après l'avis défavorable en
février 2003 ainsi que
LE
MINISTERE LUI-MËME M'AVAIT COSEILLE DE LE FAIRE afin que le CEIMSA
puisse
recevoir
un "avis favorable" du Ministère. (De
tels
retournements ne sont pas rares, comme le montre le cas de notre
collègue Bernard Floris dont le
centre de recherche a
été reconnu après avoir reçu
précédemment un "avis
défavorable" du Ministère,
à la même époque que
le CEIMSA.
Je te remercie
à nouveau, Marc,
pour ta conduite professionnelle dans cette affaire déplaisante
en tant que
représentant élu du SNESup
à l'Université Stendhal
dont la tâche consiste à protéger les
collègues de la calomnie et de la
diffamation et à défendre les traditions de
liberté d'expression à l'université.
cordialement,
Francis
Feeley
__________________________________________________________________
English
version :
(Pre-Negotiations
for the Proposed Negotiations with President Patrick Chezaud on 11 or 12 October 2004.)
To:
M. Marc Troisvallets
Secretairy
of SNESup Local at
From:
Francis Feeley
Professor of American Studies
Director of Research
http://dimension.ucsd.edu/CEIMSA-IN-EXILE/
Dear
Marc Troisvallets,
First
I must thank you for the time you and other representatives of our
teachers
union, SNESup, have taken to represent me
and the
research center CEIMSA in this conflict
with the
administration at
I
did receive the message you sent me on Thursday, 30 September, at
bonjour,
quelques nouvelles des démarches
engagées :
nous avons pu finalement rencontrer le
président ce matin ;
une possibilité de compromis,
allant dans le sens que nous avons discuté
la dernière fois,
se dégage ; nous devons en parler
ensemble pour voir ce que tu en penses ; les
différentes
contraintes d'emploi du temps font que
cela n'est pas possible avant jeudi 7 prochain
à 17h30 ici à
l'Université ; est-ce que cela te
convient ? nous
pouvons nous
retrouver à mon bureau F206 à 17h15 pour rejoindre les
autres ;
entre temps, et pour consolider la
possibilité d'un
compromis, il serait utile de suspendre
mentanément
la diffusion
des documents, courriers...mettant en cause Stendhal.
amicalement
marc
Also,
I received the second message which you sent to me the same day,
Thursday, 30
September at 16h04, in which you suggested a change in the date of the
proposed
meeting from 7 September to 11 or 12 September.
I
hereby would like to inform you that all three dates for a proposed
meeting
with President Chezaud are acceptable to
me.
However,
the suggestion in the last sentence of your first communication, above,
that I
cease publically defending CEIMSA until
this meeting
takes place (whenever that shall be) presents a very serious problem
for me. Defending
myself from unjustified and increasingly personal attacks seems my
right, no
only as a member of the faculty at Stendhal University, but as a member
of the
same species as my colleagues at Stendhal University, in other words,
as my
human right.
On
the other hand, I might temporarily stop defending CEIMSA's
right to exist in order to have a meeting with President Chezaud
this month under certain circumstances. If, for example, President Chezaud, the Conseil
Scientifique, and the Conseil
d'Administration agreed to publically
retract the false accusations in their September 22 "COMMUNIQUE DE
Such
an agreement in order to have our meeting could be reached simply by
President Chezaud publically
acknowledging :
a)
that there had been NO DISCUSSION at the 23 March meeting of the the CS to "mettre en
extinction" CEIMSA, but rather (as the official compt
rendu of this meeting reflects) to save
CEIMSA by
allowing it to affiliate with the large, multi-center
Equipe directed by Professor Lafon,
thereby abandoning its status as "equipe emergeant" to become a centre de recherche
affilie ;
b)
that there is no legal, no procedural, and
no
financial reason that CEIMSA could not continue as an autonomous,
locally recongnized research center at
c)
that the accusation against me, that I have engaged in an
intellectually
dishonest campaign to damage the reputation fo
Stendhal University by distributing "disinformation" which
intentionally misled collegues about the
events
surrounding the liquidation of CEIMSA, is entirely false ;
d)
that I have absolutely no control over colleagues, students, or any
other
concerned citizens who might wish to write letters or sign petitions
that
defend the right of CEIMSA to exist and to pursue its scientific
activities in
affiliation with Stendhal University, where its Director is a member of
the
faculty ;
e)
that President Chezaud
now
intends to assist CEIMSA in its effort to create an inter-university
network,
over the next few months, in order that it might receive formal
recognition
from the Ministry of Education, as was originally proposed by the
Ministry
itself in February 2003 ;
If
these conditions are agreed to, I would agree to temporarily suspend
all
activities aimed at defending my academic freedom at
At
this meeting, as SNESup mediators have
suggested, we
could reasonably discuss :
i) the immediate
restoration of
the CEIMSA web site on the
ii)
the formal recognition of CEIMSA as an "equipe emergeant"
for one
more year (as had been agreed by former University President Lise
Dumasy) ;
iii)
a clarification of what was accutually
meant when
Vice-President Michel Lafon stated at the
CS meeting
of 16 September, "if I continue to receive [mail defending the right of
CEIMSA to exist] after today, I will take drastic action [against
Francis Feeley.]" ;
iv)
an opportunity for me to actually read the "long dossier on Francis Feeley" which President Patrick Chezaud,
during the 16 September CS meeting, announced he had in his
possession ;
and
v)
a full explanation as to why Vice-President of Research, Michel Lafon, did not forward to the Ministry of
Education my
appeal to the "avis défavorable" in
February 2003, AS THE MINISTRY ITSELF HAD ADVISED ME TO WRITE so that
CEIMSA
could receive an immediate "avis favorable"
from the Ministry. (Such reversals are not uncommon, as was seen in the
immediate appeal of our colleague Bernard Floris,
whose research center won recognition,
after
receiving an initial "avis défavorable"
from the Ministry several weeks before, at the same time CEIMSA did.) .
Again,
I thank you Marc for your professional conduct in this unpleasant
affaire, as
the elected official of SNESup at Stendhal
University, whose job it is to protect colleagues from slander and
libel, and
to defend the traditions of academic freedom in our institutions of
higher
education.
Sincerely,
Francis
Feeley
__________________
3) SNESup LETTER EXPAINING THAT NO FUTURE MEETING
WITH
PRESIDENT CHEZAUD HAD
BEEN PLANNED :
Date: Sun, 03 Oct
2004
From: Marc.TROISVALLETS@u-grenoble3.fr
To: Francis.FEELEY@u-grenoble3.fr
bonjour,
une précision sur le message que je t'ai envoyé ; il dit
que nous avons déjà
rencontré Chézaud (jeudi 30)
qui accepte un
compromis que nous devons discuter entre nous (avec Alda et
Marie-Laurence),
dont l'idée d'une suspension des messages d'ici là.
à bientôt
marc