THE CEIMSA DOSSIER
UNIVERSITE STEHDHAL-GRENOBLE 3
(2004)
Lettre adressée à
M. Marc Troivallets, le Sécretaire du SNESup
à l’Université Stendhal, concernant les négotiations proposées avec le
Président Chezaud, le 22 octobre
2004.
Francis FEELEY
Professeur de civilisation
américaine
Université Stendhal
à
Marc Troisvallets
Secrétaire de SNESup
à Stendhal
Grenoble, le 22 octobre 2004
Cher
Camarade,
Après
une semaine de réflexion et de discussions avec d'autres
collègues
associés au CEIMSA, j'accepte la proposition du SNESup
et de
1) je voudrais la reconstitution immédiate du site internet du
CEIMSA sur le
serveur de l'Université
Stendhal sous
l'ancienne rubrique de "Centre de recherches," ou c'était
pendant
trois ans facilement et visiblement accessible ;
2) je voudrais la reconnaissance officielle par l'Université
Stendhal du CEIMSA
en tant que centre de recherches local auquel les 7 étudiants
qui m'ont demandé
de diriger leurs travaux de thèses, puissent s'inscrire ;
3) je voudrais le soutien de l'équipe présidentielle pour
faciliter la création
d'un réseau d'Américanistes avec d'autres
universités.
Vous,
les représentants du SNESup et de
Je
vous remercie encore, cher camarade, pour votre soutien dans les
meilleures traditions syndicales.
Francis
Feeley
P.
S. Ci-dessous une lettre que mon avocat m'a conseillé de
ne pas
envoyer encore dans l'attente du résultat de vos
négociations avec le Président
Chezaud.
à bientôt,
FF
_________________________________________
Lettre
à Chezaud pas encore envoyée
:
Monsieur
le Président,
Je
me vois contraint d'avoir recours à votre haute autorité
et à votre sens des
responsabilités pour obtenir qu'il soit mis un terme aux actes
irréguliers et à
la campagne de dénigrement calomnieuse qui mettent obstacle
à la réalisation de
mes missions d'enseignant et de chercheur à l'université
Stendhal.
1/
Vous trouverez ci-joint les 25 mises au point que j'ai souhaité
présenter au
Conseil scientifique pour corriger les erreurs et les insinuations
calomnieuses
à mon égard contenues dans le compte rendu de la
réunion du conseil du 16
septembre et que le Vice Président Michel Lafon
a refusé d'annexer au compte rendu de séance.
2/
Les étudiants en thèse souhaitant effectuer leurs
recherches sous ma direction
au CEIMSA ont vu leur demande refusée par les agents de
l'administration à la
date du 13 octobre, arguant que le CEIMSA n'existait plus, ce qui
fait
obstacle à leur volonté de s'inscrire à
l'université.
3/
4/
Le Vice Président Lafon dans un
mèl électronique du
11 juin m'informe de son refus de voir le CEIMSA s'associer au
ILCEA et
m'annonce que le CEIMSA est "mis en extinction" et que vous m'en
informerez par courrier.
Cependant
aucun courrier ne m'est parvenu de votre part jusqu'à ce jour
à propos du
CEIMSA.
Ces
divers comportements constituent un harcèlement et une
série d'obstacles graves
à l'exercice de mes missions d'enseignant chercheur et aux
possibilités de
travail de mes étudiants. Ils sont d'autant plus injustifiables
que j'ai réussi
à obtenir l'accord de collègues américanistes des
universités de Montpellier et
de Chambéry pour créer le réseau régional
de centres de recherche sur la
civilisation nord américaine que le Ministère de la
recherche m'avait poussé à mettre
en place.
Surtout
ces comportements ne reposent sur aucune base légale.
En
premier lieu le Conseil Scientifique du 23 mars 2004 constamment
allégué lors
de ces actes irréguliers, n'a jamais évoqué la
"mise en extinction"
du CEIMSA ni la destruction de son site sur le serveur de
l'université, ainsi
qu'en fait foi le compte rendu de cette séance. Sa seule
décision a été de me
refuser une subvention, ce qui n'a rien à voir avec une "mise en
extinction" ni avec la destruction de fonds documentaires sur le
serveur
de l'université.
En
second lieu, le Conseil Scientifique aurait il pris
une telle décision que cela aurait dépassé ses
compétences: d'après les statuts
de l'université, le Conseil Scientifique est un organe
consultatif qui ne peut
faire que des propositions à l'instance décisionnelle, le
Conseil
d'Administration. Aucune proposition d'aucune sorte concernant le
CEIMSA n'a
été faite au Conseil d'Administration lors de la
réunion du 23 mars du Conseil
Scientifique. Et le Conseil d'Administration suivant n'en a
évidemment pas
débattu.
En
troisième lieu c'est donc à tort que le Vice
Président Michel Lafon a
jugé que le CEIMSA était "mis en
extinction" et que
En
droit, et en vertu des dispositions des statuts de notre
université, le CEIMSA
ne peut donc être considéré comme "mis en
extinction".
Je
vous prie donc officiellement
1/
de faire rétablir le droit de mes étudiants en
thèse (ils sont aujourd'hui au
nombre de sept, dont un ou deux qui souhaitent présenter une
thèse sous la co-direction d’un
professeur à l’Université de
Californie) de s'inscrire à l'université pour effectuer
leurs recherches au
CEIMSA
2/
de réinstaller les fonds documentaires sur le serveur de
l'université qui
constituent des outils à la fois pédagogiques et de
recherche indispensables
pour moi-même, pour mes étudiants et pour tous les
partenaires du CEIMSA.
3/
de soutenir le projet de création d'un réseau
régional de centres de recherche
sur la civilisation nord américaine regroupant le CEIMSA avec
les centres des
universités de Montpellier et de Chambéry,
conformément au souhait exprimé par
le Ministère de la recherche en décembre 2003.
Avec
mes respectueuses salutations,
Francis
Feeley
PS:
A la demande des responsables du SNESup et
de
_________
Copies
à: M. Michel Lafon, Mme
Odile Lagacherie, Vice-Présidents
de
l'université
Mme
Marie Laurence Moros, Secrétaire départementale de
Mme
Alda DelForno, Secrétaire
Académique du SNESup
M.Marc Troisvalets,
Secrétaire de la section SNESup de
l'université
Stendhal