THE CEIMSA DOSSIER

UNIVERSITE STEHDHAL-GRENOBLE 3

(2005)

 

DOCUMENT #62

Compte rendu de l’entretien éclair avec le président M. Patrick Chézaud avant le Conseil d’Administration du vendredi 25 mars 2005 à 14h.


Julia Hébert Perceval, Peterson, Frédéric Méni et moi-même avons distribué les comptes rendus de la conférence du 3 mars à l’entrée du CA puis sommes rentrés dans la salle des actes pour demander au président de bien vouloir nous laisser faire une annonce concernant le CEIMSA. Notons que celui-ci s’est vraisemblablement « réfugié » dans la salle des actes après avoir vu que nous distribuions ces comptes rendus. Refusant une annonce publique le président a accepté de nous accorder quelques minutes de son attention. Nous lui avons parlé d’ouvrir à nouveau le débat sur l’extinction du CEIMSA mais il a tout de suite établit clairement l’impossibilité de réouvrir le centre en donnant les raisons suivantes :

 

·        Le centre était trop petit et manquait donc d’esprit critique.

·        Il aurait été nécessaire d’avoir d’autres professeurs de l’université Stendhal.

·        De plus, la décision à été prise par le conseil scientifique et ne peut donc être révoquée


Lorsque la possibilité d’ouvrir un nouveau centre a été évoquée, il nous a assuré que cela été possible en ayant bien sûr assez de professeurs mais que malgré ses efforts pour en parler à Francis Feeley celui ci ne voulait rien entendre. Nous avons donc continué sur cette idée de manière animée ce qui avait pour effet de régulièrement forcer M. Chézaud a nous faire signe de nous calmer. Sa plus grande inquiétude était visiblement que notre intervention attire l’attention.  Devant notre insistance il a accepté de nous donner un RDV en précisant que ce n’était pas urgent. Nous nous sommes tous appliqués à dire que bien au contraire ça l’était si nous voulions rétablir le centre à fin de pouvoir s’inscrire en Doctorat. C’est alors qu’il a annoncé que même si il nous accordait un entretien il n’y aurait aucun changement quant à l’extinction du CEIMSA. Arguant, je cite : « ma position est extrêmement ferme d’autant que ce n’est pas la mienne »

Quelque peu interloqué par une affirmation si clairement contradictoire qui venait s’ajouter à de nombreuses incorrections, Frédéric s’est alors risqué, en utilisant d’ailleurs la formule de politesse appropriée « M. Le Président » à intervenir pour préciser  que la présidente Lise Dumasy avait accordé un an supplémentaire à Francis Feeley pour créer un réseau.

Le Président Chézaud s’est instantanément emporté et a gratifié Frédéric d’un « C’est moi qui mène le jeu ici » et a aussitôt menacé de le « virer » si il ne baissait pas le ton. Je me permets de mentionner que Frédéric ne parlait en fait guère fort mais risquait d’attirer l’attention de l’assemblée ce qui visiblement inquiétait fortement M. le président et que les étudiants n’étant pas salariés ne peuvent être mis au chômage. Ils peuvent bien sûr être exclus mais sur des charges généralement moins légères qu’un niveau vocal un peu élevé.

Il s’est ensuite assuré de se débarrasser de notre présence de plus en plus gênante en nous envoyant à sa secrétaire pour prendre rendez-vous dans la semaine. L’accueil reçu ne nous surprit pas le moins du monde. C’est avec un regard suspicieux que la secrétaire  accepta de nous donner rendez-vous, accompagné d’un « ha » plus que significatif lorsque nous nous  annoncèrent  comme comité de soutien du CEIMSA. Le rendez-vous fut donc fixé mardi 29 mars à 15H30.

Il à noter toutefois que l’insistance de la secrétaire quand à notre disponibilité  « vous êtes certains, vous êtes tous libres à cette heure là, absolument tous ? » et le fait qu’elle nous ait demandé nos numéros de téléphone, « juste au cas où… » nous fîmes plutôt douter de sa bonne foi et de la probabilité de pouvoir rencontrer
M. Chézaud.