THE CEIMSA DOSSIER

UNIVERSITE STEHDHAL-GRENOBLE 3

(2005)

 

DOCUMENT #63

Compte rendu réunion M.Chézaud, le mardi, 29 mars 2005 à 15 H 30

 

Pour commencer, le président Chézaud a donné au comité de soutien son avis personnel sur la fermeture du CEIMSA : il a exprimé ses craintes que les étudiants soient manipulés trouvant d’ailleurs que comité de soutien ne faisait pas sérieux et « recherché »  et a assuré que cette affaire devenait fortement ennuyante « une affaire qui casse les pieds », que ce n’est qu’une question d’incompréhension de la part de Francis Feeley qui, selon les mots du président « se complaît à jouer un rôle de victime »

« il y a une volonté du Professeur Feeley à se présenter en victime ».

 

Le comité de soutien, lui assure qu’il n’est pas envoyé par M. Feeley mais qu’il est bel et bien un groupe d’étudiants qui se sont mobilisés de leur plein gré car ils subissaient les conséquences de la fermeture du CEIMSA.

 

L’argument avancé par la présidence est que le centre « CEIMSA n’a jamais existé » en tant que centre, « il n’y a rien ». Ce n’était qu’une « équipe émergente » (composée de seulement 5 chercheurs puis ensuite deux) en attente de l’avis favorable du ministère pour devenir « équipe d’accueil », statut lui permettant le financement du BQR et l’affiliation des étudiants de thèse.

Il affirme que lors des décisions prises pour le CEIMSA « l’université a été trop coulante en termes d’évaluation ».

 

Les étudiants lui parle donc de la proposition de Mme Dumasy de donner encore deux années à M. Feeley pour se développer. Le président répond que Mme Dumasy n’avait aucun droit de faire cela car c’est au conseil scientifique de proposer de telles choses.

 

Patrick Chézaud explique que Francis Feeley et lui-même ont monté une équipe de recherche en même temps, pour M. Feeley le CEIMSA et M. Chézaud le CEMRA (équipe qu’il avait reprise après le départ à la retraite de M. Morrere), il explique les procédés administratifs ainsi que les différentes étapes qui sont nécessaires pour créer un centre de recherche.. 

 

M. chézaud ajoute que Francis Feeley a des difficulté à faire les choses correctement et met en cause notamment « ses difficultés à comprendre le français ». Il affirme que toute cette affaire est

due à l’incapacité du Professeur Feeley à constituer un dossier assez tangible pour le ministère « Francis ne sait pas faire un dossier, ou ne veut pas… ». Il ajoute que le Ministère aurait menti sur la possibilité de créer un réseau inter-universitaire puisque pour ce faire le centre mère doit être de taille assez conséquente. Il explique aussi à plusieurs reprise que c’est le CS qui décide de l’ouverture ou la réouverture d’un centre et qu’il n’a aucun pouvoir la dessus.

 

Les membres du comité de soutien se sont ensuite assurés que s’il le désire M. Feeley pourrait remonter un dossier pour les prochaines quadriennales et s’est renseigné sur les dates et les procédés. M. chézaud nous explique que M. Feeley n’aura sûrement pas l’accord du Conseil Scientifique car :

 

1.                  Il a du effacer une ardoise de 30 000 F à cause de l’incapacité de Francis Feeley à gérer un colloque. De plus, il aurait pris à lui seul le temps des mi-temps de secrétariat pour organiser ces même colloques « Il (le Professeur Feeley) ne voulait pas gérer les choses ».  Une raison de plus pour que M. Chézaud, qui se porte « garant du bon emploi des fonds publics » ne puisse « fermer les yeux » plus longtemps.

2.                  Il faut qu’il change complètement ses activités car le Conseil Scientifique a décidé de cesser ces mêmes activités et ne voudra certainement pas les remettre en place.

 

Les membres du comité de soutien ont alors souligné que le ministère n’a jamais critiqué le contenu et les activités du CEIMSA. Il explique que c’est le réseau et la taille du centre qui avait été remis en cause.

 

M. Chézaud répond que le ministère ne sait pas ce qu’il dit, il répète que l’équipe n’est pas assez forte pour créer un réseau.  Il lui faudrait « une forte tête ».

 

Le comité de soutien souligne qu’au sein de l’université il n’y a pas eu d’évaluation scientifique.

 

M. Chézaud répond qu’il a eu l’évaluation de ses paires mais admet qu’il faudrait des américanistes pour faire une évaluation scientifique. 

 

Le comité insiste donc sur le fait que l’évaluation n’était pas scientifique.

M. Chézaud admet.

 

Le comité de soutien pose la question du site Internet en soulignant l’injustice par rapport aux étudiants qui travaillaient en utilisant ce site.

 

M. chézaud explique que laisser le site du CEIMSA sur le serveur public de Stendhal était illégale et  donc en opposition avec sa position de « garant des institutions démocratiques ». Il explique qu’il avait suggérer de mettre le site sur le site officiel de Stendhal mais avec une page personnelle pour le professeur Feeley et que la solution avait été refusée par ce dernier.

 

Le comité a souligné que le système proposé renvoyait alors à un lien Internet et reviendrait donc à une page personnelle qui serait donc de l’ordre du privé. Il ajoute que dans ce cas là techniquement parlant, le site du CEIMSA n’aurait donc pas été sur le serveur public de l’université.

 

Le président admet que c’est effectivement le système qui a été proposé.

 

Le comité de soutien a alors demandé des solutions concrètes pour rétablir la justice par rapport aux étudiants en civilisation américaine.

 

Tout d’abord, le président a tenu à souligner que cela était presque impossible étant donné que Francis Feeley « n’est pas accessible à un autre point de vue que le sien », qu’il a refusé toutes les offres de rattachement à un centre local et que de toute façons personne ne voudrait s’associer avec lui à cause des problèmes d’argents qu’il avait causé au CS. Il a néanmoins proposé deux solutions :

 

1.                  rejoindre le CED & PIC, qui est un centre de communication et média, soulignant que cela avait déjà été proposé mais que le professeur Feeley n’avait pas donné suite à cette offre.

2.                  créer un centre regroupant toutes les civilisations mais qu’il est peu probable que quiconque veuille travailler avec lui et que cela ne changerait rien au statut du centre qui serait équipe émergente jusqu'à validation du ministère. Il ajoute que si M. Feeley voulait créer un tel centre et proposer à certain de ses collègues du CEMRA de travailler avec lui, il ne s’opposerait pas à leur départ.

 

Il dit aussi que la création d’un centre ne serait pas malvenu et permettrait de se partager les étudiants, qui sont nombreux dans son centre.

 

Le comité de soutien a ensuite essayé de faire valoir les problèmes causés aux étudiants et le fait que personne n’avait pensé à eux lors de la prise de cette décision.

Peterson Nnjiofor souligne le fait qu’il a eu son DEA a Stendhal avec mention très bien, posé son dossier en temps et en heure et n’a reçu à ce jour aucune réponse de l’université quant aux raisons qui ont fait qu’il n’était pas accepté à Stendhal.

Le comité de soutien met l’accent sur le fait que les étudiants sont les premiers touchés et qu’il est donc sa responsabilité de trouver une solution palliative.

 

M. Chézaud affirme que « dans la recherche les étudiants n’ont rien à dire ». Il a ajouté « qu’ un centre américaniste à Stendhal n’a aucun avenir » car Stendhal est une structure trop petite.

 

A plusieurs reprises M. Chézaud s’est plaint ouvertement de l’attitude de M. Feeley « qui refuse de lui parler », il se plaint également « des insultes proférées en son égard ». Il le décrit comme « têtu » mais aussi comme « une obstruction au bon déroulement des choses » « il n’en fait qu’à sa tête. »

Il propose cependant de lui accorder un entretien et d’oublier tout ce qui a été fait et dit.

 

M. Chézaud a admis que l’université savait qu’elle acceptait des étudiants en thèse alors qu’ils ne pouvaient être affiliés à aucun centre. Son argument est qu’il aurait été délicat de faire une mauvaise presse de Feeley en disant à ses étudiants qu’ils ne pourraient pas continuer s’ils faisaient quelque chose avec lui, il affirme que M. Feeley ne devrait pas avoir de doctorants.

 

Le comité de soutien évoque donc le cas de Patrick Moreno, doctorant à Stendhal.

M. chézaud affirme que Moreno est un problème. « ne m’en parlez pas ! C’est un véritable problème » Il ajoute que M. Moreno n’a pas le courage de venir s’entretenir avec lui.

 

Le comité propose donc de discuter avec M. Feeley des solutions proposées et de proposer à ce dernier un rendez-vous entre M. Chézaud.

 

M. Chézaud émet son accord et réitère son intention de voir cette affaire s’arranger.