THE CEIMSA DOSSIER

UNIVERSITE STEHDHAL-GRENOBLE 3

(2006)

 

DOCUMENT #77

LETTRE OUVERTE DE CHRISTOPHE MILESCHI, MEMBRE ELU DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
A L' UNIVERSITE STENDHAL-GRENOBLE 3
ET
UN REPONSE DE LA PART DE L'ANCIENNE PRESIDENT DE L'UIVERSITE STENDHAL, Mme. LISE DUMASY

 

 28 septembre 2006

Chères et chers collègues,
À cause d’un problème d’acheminement des mails vers mon adresse u-grenoble3.fr, je n’ai pris qu’hier connaissance des différents courriels que nous a adressés fin juin Frédéric Meni, étudiant anglophone, concernant le CEIMSA, et des nombreuses lettres destinées à nous alerter.

Je suis ébahi. Je compte dans ces courriels, outre les manifestations de sympathie venant de personnalités diverses, au moins 6 étudiants inscrits ou en passe de s’inscrire en thèse sous la direction de Francis Feeley. Je n’avais pas mesuré que le nombre de doctorants concernés était si important. Je m’étonne de plus en plus que notre établissement ne cherche pas activement une solution pour rapatrier ces précieuses forces vives, en ces temps où il est sans cesse question de notre image, de notre efficience, de notre compétitivité, et où le ministère raidit ses critères, notamment quantitatifs, pour l’évaluation des centres de recherche. Dédaigner de la sorte un tel vivier me paraît incompréhensible. Je redis en outre que, pour quiconque regarde les choses sans passion, l’activité du CEIMSA se signale (se signalait) comme une originalité remarquable de l’université Stendhal. Il ne me semble pas suffisant de demander à Francis Feeley de régler à titre personnel cette question, qui est l’affaire de nous tous, qui avons à cœur le rayonnement de notre établissement.

Actuellement en congé sabbatique, il ne m’est pas possible de reprendre ce dossier de plus près. Cependant, je le garde à l’esprit pour un avenir proche, certain que, dans le dialogue et l’écoute, finira par se dégager une solution qui mènagera l’intérêt bien compris de tous.

Vous pouvez bien évidemment diffuser mon message auprès d’autres élus.

Avec mes meilleures salutations

Christophe Mileschi
Membre élu du Conseil d’admnistration

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2 octobre 2006


Cher Christophe,

Je suis bien d'accord avec toi, au demeurant cette situation n'est pas nouvelle, elle remonte déjà au printemps 2004, et tous les efforts qu'Odile, Françoise, Agnès et moi (sans parler de Susan en temps que directrice de l'UFR), et quelques autres à l'université, ont fait pour essayer de faire régler cette question n'ont pas abouti, et se sont heurtés soit à des refus, soit à une absence totale de mouvement et de réflexion, aussi bien de la part du président e de son équipe que des conseils, je dois le dire. Pour ma part, outre le dommage personnel qu'encourt Francis Feeley, et le déni de justice qui lui est fait, je trouve, comme toi, qu'il est dommage que notre université se prive des travaux et des doctorants d'un de ses membres. Nous avions prévu, avec Agnès Millet, de demander RV au président sur cette question à la rentrée. Si tu souhaites t'associer à  cette action, tu es le très bienvenu.
Le problème n'est du reste pas isolé, puisqu'il se pose aussi pour Françoise Papa, Bernard Floris, et Pascal Clouaire, qui, s'étant fait virer comme des malpropres du GRESEC, ont dû trouver refuge dans un groupe de recherches extérieur à l'université (où ils continuent leurs travaux), et Bernard Floris s'est vu interdire de fait d'inscrire de nouveaux doctorants, puisqu'il n'appartient à aucun centre de l'université. La chose a été discutée l'an dernier en CS, sans qu'aucune solution ait été trouvée. Il ne va pas faire bon, dans les années qui viennent, être mal vu de son "chef" de centre...

Bien cordialement,

Lise Dumasy