Bulletin 141
 
 

Subject: LES CONDITIONS POUR UNE REUNION AVEC LE PRESIDENT CHEZAUD A L'UNIVERSITE STENDHAL EN OCTOBRE ? / THE CONDITIONS FOR A MEETING BETWEEN PRESIDENT CHEZAUD, FRANCIS FEELEY, AND SNESup ???



version française

Négociations en préparation de la rencontre proposée avec le Président Patrick Chezaud le 11 ou le 12 octobre 2004

Au : Professeur Marc Troisvallets
       Président du SNESup
       Université Stendhal, Grenoble 3

De : Francis Feeley, professeur de civilisation américaine et directeur de recherche,
       Université Stendhal, Grenoble 3
      
http://dimension.ucsd.edu/CEIMSA-IN-Exile/

      Grenoble, le 2 octobre 2004,


Cher Marc,
Je dois tout d'abord te remercier du temps que toi et d'autres représentants de notre syndicat, le SNESup, consacrez à ma défense et celle du centre de recherche, le CEIMSA, dans ce conflit avec l'administration de l'Université Stendhal.

J'ai bien reçu le message que tu m'as envoyé jeudi 30 septembre à 10h57 dans lequel tu écris :

                  bonjour,
                  quelques nouvelles des démarches engagées :
                  nous avons pu finalement rencontrer le président ce matin ; une possibilité de compromis,
                  allant dans le sens que nous avons discuté la dernière fois, se dégage ; nous devons en parler
                  ensemble pour voir ce que tu en penses ; les différentes contraintes d'emploi du temps font que
                  cela n'est pas possible avant jeudi 7 prochain à 17h30 ici à l'Université ; est-ce que cela te
                  convient ? nous pouvons nous retrouver à mon bureau F206 à 17h15 pour rejoindre les autres ;
                  entre temps, et pour consolider la possibilité d'un compromis, il serait utile de suspendre
                  momentanément la diffusion des documents, courriers...mettant en cause Stendhal .

                  amicalement,
                  Marc


J'ai aussi reçu le second message que tu m'as envoyé le même jour, jeudi 30 septembre à 16h04, dans lequel tu suggères un changement de date pour la réunion avec Patrick Chezaud, du 7 au 11 ou 12 septembre. Les trois dates me conviennent.

Cependant, ta suggestion dans la dernière phrase de ton premier message ci-dessus, que je cesse de défendre publiquement le CEIMSA jusqu'à cette rencontre (quelqu'en soit la date) me pose un vrai problème. Me défendre d'attaques injustifiées et de plus en plus personnelles me semble mon droit, pas seulement en tant que membre du corps enseignant de l'Université Stendhal, mais en tant que membre de la même espèce que mes collègues, en d'autres mots, en tant que membre de l'espèce humaine.

D'autre part, je pourrais momentanément m'arrêter de défendre le droit du CEIMSA d'exister afin de rencontrer le Président Chezaud ce mois-ci dans certaines conditions. Si par exemple, le Président Chezaud, le Conseil scientifique et le Conseil d'administration acceptaient de retirer publiquement les fausses accusations prononcées dans le" Communiqué du 22 septembre de la Présidence de l'Université Stendhal de Grenoble", je pourrais m'arrêter de défendre le CEIMSA momentanément afin d'avoir un débat
avec le Président Chezaud en présence de représentants du SNESup, bien sûr.

Un tel accord en vue d'une rencontre pourrait être obtenu si le Président Chezaud reconnaissait publiquement

         a) qu'il n'y a eu aucun débat durant la rencontre du 23 mars du CS pour "mettre en extinction" le CEIMSA, mais, comme le
              reflète le compte rendu officiel de la réunion, plutôt pour sauver le CEIMSA en lui permettant de s'affilier à la grande équipe
              dirigée par le professeur Lafon; le CEIMSA abandonnerait alors son statut d'équipe émergente pour devenir un centre de
              recherche affilié ;
        
         b) qu'il n'y a pas de raison légale, de procédure, ou financière pour que le CEIMSA ne puisse continuer d'exister en tant que
              centre de recherche localement reconnu et autonome, à l'université Stendhal ;

         c) que l'accusation selon laquelle j'ai lancé une campagne intellectuellement malhonnête pour ternir la réputation de
              l'Université Stendhal en distribuant de la "désinformation" visant à tromper mes collègues à propos des événements
              concernant la liquidation du CEIMSA, est entièrement fausse ;

         d) que je ne contrôle absolument pas les réactions de collègues, d'étudiants ou d'autres citoyens qui se sont sentis
              concernés et ont souhaité écrire des lettres ou signer des pétitions défendant le droit du CEIMSA d'exister et de
              continuer ses activités scientifiques à l'Université Stendhal où son directeur est un membre du corps enseignant ;
 
          e) que le Président Chezaud est maintenant décidé à aider le CEIMSA à créer un réseau entre des universités au cours des
              prochains mois afin d'obtenir la reconnaissance formelle du Ministère de l'Enseignement comme cela a été proposé par le
              Ministre lui-même en février 2003 ;


Si ces conditions sont acceptées par le Président Chezaud, je suspendrai toutes les activités visant à défendre ma liberté
d'expression à l'Université Stendhal jusqu'à la rencontre prévue avec le Président Chezaud à la mi-octobre.

A cette rencontre, ainsi que les médiateurs du SNESup l'ont suggéré, nous pourrions raisonablement parler :

         i) du rétablissement immédiat du site internet du CEIMSA sur le serveur de l'Université Stendhal ;

         ii
) de la reconnaissance du CEIMSA en tant qu'équipe émergente pendant une année de plus (comme cela avait été accordé
            par l'ancienne présidente de l'Université Stendhal, Lise Dumasy ;

         iii) une clarification de ce qu'a voulu dire précisément le Vice-président Michel Lafon durant la réunion du CS du 16 septembre
             "si je continue à recevoir du courrier défendant le droit du CEIMSA à exister à partir de maintenant, je prendrai des
             mesures drastiques (contre Francis Feeley) ;

         iv) la possibilité que je puisse lire le "grand dossier sur Francis Feeley" que le Président Patrick Chezaud a annoncé qu'il
             avait en sa possession durant la réunion du 16 septembre ;

         v) et une explication complète sur le fait que le Vice-président, Michel Lafon, n'a pas fait suivre au Ministère de
            l'enseignement le dossier dans lequel je faisais appel après l'avis défavorable en février 2003 ainsi que LE MINISTERE
            LUI-MËME M'AVAIT COSEILLE DE LE FAIRE afin que le CEIMSA puisse recevoir un "avis favorable" du Ministère.
            (De tels retournements ne sont pas rares, comme le montre le cas de notre collègue Bernard Floris dont le centre de
            recherche a été reconnu après avoir reçu précédemment un "avis défavorable" du Ministère, à la même époque que le
            CEIMSA.


Je te remercie à nouveau, Marc, pour ta conduite professionnelle dans cette affaire déplaisante en tant que représentant élu du SNESup à l'Université Stendhal dont la tâche consiste à protéger les collègues de la calomnie et de la diffamation et à défendre les traditions de liberté d'expression à l'université.

cordialement,
Francis Feeley


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English version

Pre-Negotiations for the Proposed Meeting with President Patrick Chezaud on 11 or 12 October 2004

To:      Professor Marc Troisvallets
         President of SNESup
         Stendhal University Grenoble 3

From:    Francis Feeley
                 Professor of American Studies
         Director of Research
         Stendhal University Grenoble 3
         http://dimension.ucsd.edu/CEIMSA-IN-EXILE/

         Grenoble, 2 October 2004


Dear Marc Troisvallets,

First I must thank you for the time you and other representatives of our teachers union, SNESup, have taken to represent me and the research center CEIMSA in this conflict with the administration at Stendhal University.

I did receive the message you sent me on Thursday, 30 September, at 10:57 a.m., and in which you wrote the following:

                  bonjour,
                  quelques nouvelles des démarches engagées :
                  nous avons pu finalement rencontrer le président ce matin ; une possibilité de compromis,
                  allant dans le sens que nous avons discuté la dernière fois, se dégage ; nous devons en parler
                  ensemble pour voir ce que tu en penses ; les différentes contraintes d'emploi du temps font que
                  cela n'est pas possible avant jeudi 7 prochain à 17h30 ici à l'Université ; est-ce que cela te
                  convient ? nous pouvons nous retrouver à mon bureau F206 à 17h15 pour rejoindre les autres ;
                  entre temps, et pour consolider la possibilité d'un compromis, il serait utile de suspendre
                  mentanément
la diffusion des documents, courriers...mettant en cause Stendhal.

                 
amicalement
                  marc


Also, I received the second message which you sent to me the same day, Thursday, 30 September at 16h04, in which you suggested a change in the date of the proposed meeting from 7 September to 11 or 12 September.

I hereby would like to inform you that all three dates for a proposed meeting with President Chezaud are acceptable to me.


However, the suggestion in the last sentence of your first communication, above, that I cease publically defending CEIMSA until this meeting takes place (whenever that shall be) presents a very serious problem for me. Defending myself from unjustified and increasingly personal attacks seems my right, no only as a member of the faculty at Stendhal University, but as a member of the same species as my colleagues at Stendhal University, in other words, as my human right.


On the other hand, I might temporarily stop defending CEIMSA's right to exist in order to have a meeting with President Chezaud this month under certain circumstances. If, for example, President Chezaud, the Conseil Scientifique, and the Conseil d'Administration agreed to publically retract the false accusations in their September 22 "COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE DE L'UNIVERSITE STENDHAL DE GRENOBLE", I could stop defending CEIMSA for a time in order to discuss the matter with President Chezaud, in the presence of SNESup representatives, of course.

Such an agreement in order to have our meeting could be reached simply by President Chezaud publically acknowledging :

         a) that there had been NO DISCUSSION at the 23 March meeting of the the CS to "mettre en extinction" CEIMSA, but rather (as the official compt rendu of this meeting reflects) to save CEIMSA by allowing it to affiliate with the large, multi-center Equipe directed by Professor Lafon, thereby abandoning its status as "equipe emergeant" to become a centre de recherche affilie ;

         b) that there is no legal, no procedural, and no financial reason that CEIMSA could not continue as an autonomous, locally recongnized research center at Stendhal University ;

         c) that the accusation against me, that I have engaged in an intellectually dishonest campaign to damage the reputation fo Stendhal University by distributing "disinformation" which intentionally misled collegues about the events surrounding the liquidation of CEIMSA, is entirely false ;

         d) that I have absolutely no control over colleagues, students, or any other concerned citizens who might wish to write letters or sign petitions that defend the right of CEIMSA to exist and to pursue its scientific activities in affiliation with Stendhal University, where its Director is a member of the faculty ;

         e) that President Chezaud now intends to assist CEIMSA in its effort to create an inter-university network, over the next few months, in order that it might receive formal recognition from the Ministry of Education, as was originally proposed by the Ministry itself in February 2003 ;


If these conditions are agreed to, I would agree to temporarily suspend all activities aimed at defending my academic freedom at Stendhal University until the meeting with President Chezaud toward the middle of October.



At this meeting, as SNESup mediators have suggested, we could reasonably discuss :

         i) the immediate restoration of the CEIMSA web site on the Stendhal University server ;

         ii) the formal recognition of CEIMSA as an "equipe emergeant" for one more year (as had been agreed by former University President Lise Dumasy) ;

         iii) a clarification of what was accutually meant when Vice-President Michel Lafon stated at the CS meeting of 16 September, "if I continue to receive [mail defending the right of CEIMSA to exist] after today, I will take drastic action [against Francis Feeley.]" ;

         iv) an opportunity for me to actually read the "long dossier on Francis Feeley" which President Patrick Chezaud, during  the 16 September CS meeting, announced he had in his possession ; and

         v) a full explanation as to why Vice-President of Research, Michel Lafon, did not forward to the Ministry of Education my appeal to the "avis défavorable" in February 2003, AS THE MINISTRY ITSELF HAD ADVISED ME TO WRITE so that CEIMSA could receive an immediate "avis favorable" from the Ministry. (Such reversals are not uncommon, as was seen in the immediate appeal of our colleague Bernard Floris, whose research center won recognition, after receiving an initial "avis défavorable" from the Ministry several weeks before, at the same time CEIMSA did.) .


Again, I thank you Marc for your professional conduct in this unpleasant affaire, as the elected official of SNESup at Stendhal University, whose job it is to protect colleagues from slander and libel, and to defend the traditions of academic freedom in our institutions of higher education.

Sincerely,
Francis Feeley

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Francis McCollum Feeley
Professor of American Studies/
Director of Research at CEIMSA-IN-EXILE
http://dimension.ucsd.edu/CEIMSA-IN-EXILE/