Bulletin 212
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ce mèle avec votre demande.
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English version
12 November 2005
We at CEIMSA would like to invite our readers to
attend the
discussion of "le Silence est un act de Monsonge: l'Affaire
de
In preparation for this event, we encourage readers :
a) To read the
recent article
by
And b)
to look at Document #
We hope you will attend this important discussion
of
censorship at
Sincerely,
Francis McCollum Feeley
Professor of American Studies/
Director of Research
Université Stendhal-Grenoble III
http://dimension.ucsd.edu/CEIMSA-IN-EXILE/
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version française
12 novembre 2005
Chers collègues
et amis du CEIMSA
Nous, CEIMSA,
serions heureux de vous inviter à une renconcontre-débat "le silence est un mensonge : l'affaire
de la censure électronique sur le campus de Grenoble", rencontre organisée par les amis du Monde diplomatique
et la nouvelle association de 1901, Les amis du CEIMSA, qui aura lieu
LUNDI 21
NOVEMBRE à 20h30 au café Le tonneau de Diogène, 6 place Notre Dame à
Grenoble
Pour mieux
préparer cette soirée, nous vous invitons :
a) à lire le
récent article de
l'économiste Marc Ollivier, publié en novembre 2005 dans un numéro d'Inter-peuples [ dont
vous
trouverez une version en anglais et en français ci-dessous]
b) et à
regarder Document
#1 dans notre "Newsletter" (bilingue) N°22 sur le site
CEIMSA-IN-EXILE de l'université de Californie pour prendre connaissance
de la
manière dont notre centre de recherches dynamique a été éliminé après
avoir
organisé 3 importants colloques internationaux
et publié deux ouvrages sur les institutions américaines et les
mouvements
sociaux, par le nouveau président de l'université Stendhal, Patrick Chezaud, et ce, malgré les assurances que nous
avait donné
la présidente Lise Dumasy et le soutien du
Ministère
de l'enseignement supérieur.[Vous pourrez trouver mention de notre
premier
colloque international tenu à l'université Stendhal en janvier 2002
dans le
dernier ouvrage de Jean Bricmont, Impérialisme
humanitaire.]
En espérant vous
retrouver nombreux à cette rencontre sur la censure à l'Université
Stendhal,
lundi soir 21 novembre, au Tonneau de Diogène
Cordialement
Francis McCollum Feeley
Professeur des
Études américaines/
Directeur de
recherches
Université Stendhal-Grenoble III
http://dimension.ucsd.edu/CEIMSA-IN-EXILE/
____________________
version
originale
INTER-PEUPLES
N°141
Novembre
2005
(Maison des Associations, 6 bis,
rue Berthe de Boissieux, 38000 Grenoble,
Bureau 309,
Tel : 04.76.87.59.79)
Nouvelles de la région (p.10)
CENSURE A
L'UNIVERSITÉ STENDHAL-GRENOBLE III
[L'Université
Stendhal
persiste dans sa politique de censure scientifique et idéologique à
l'égard du
professeur Francis Feeley et de ses
étudiants
doctorants mais la solidarité du service public universitaire se
manifeste à
San Diego (Californie) et à Chambéry (Savoie)]
Voilà déjà plus
d'un an que nous avons dénoncé les pratiques inacceptables de
l'université
Stendhal à l'égard d'un enseignant chercheur, le professeur Francis Feeley, historien, sociologue et politologue
spécialiste de
la civilisation américaine. Les protestations contre cette politique
scientifique de censure et d'exclusion ont été nombreuses de la part de
plusieurs personnalités françaises et étrangères ainsi que de la part
des
étudiants, des enseignants et des chercheurs concernés, sans obtenir un
retour
au respect des libertés académiques ni même de ses propres statuts par
cette
université.
Cette année, la
rentrée universitaire s'est faite alors que cet abcès n'est toujours
pas percé.
En premier lieu
les fonds documentaires constitués par le CEIMSA (Centre d'Etudes des
Institutions et Mouvements Sociaux Américains dirigé par le professeur Feeley) sont toujours interdits d'accès sur le
serveur de
l'université Stendhal. Les étudiants et les chercheurs qui s'y
intéressent
restent contraints de se connecter au serveur de l'université de
Californie à
San Diego <http://dimension.ucsd.edu/CEIMSAIN-EXILE> pour
consulter les
travaux originaux des très nombreux universitaires ayant collaboré avec
le
CEIMSA et s'informer sur la poursuite des activités de recherche du
professeur Feeley et de ses étudiants.
L'université Stendhal viole
ainsi ouvertement ses propres statuts, qui lui assignent la mission
d'organiser « la diffusion de la
culture et de l'information scientifique et technique » (article 2).
D'autre part la
décision de la présidence de l'université de « mettre en extinction »
le
CEIMSA (une procédure inconnue dans les autres universités françaises)
sous
prétexte que le Conseil Scientifique ne lui avait pas renouvelé son
financement, et sans que le Conseil d'Administration de l'université,
seul
compétent en la matière, se soit prononcé, révèle la véritable raison
de cette
tentative de liquidation, comme l'a souligné le Syndicat National des
Chercheurs Scientifiques : « Francis Feeley
met en
lumière les réalités de ce grand pays, ses contradictions, les luttes
sociales
qui ont traversé son histoire et qui continuent à y faire rage
aujourd'hui. Bref
c'est un "radical" au sens américain du terme... Il ne fait pas de
doute que pour les courants conservateurs et bien pensants, il devenait
difficilement supportable de laisser le public français et étranger
accéder
librement aux textes diffusés par cet intellectuel critique des
pouvoirs
établis. Et pour jeter un site WEB à la corbeille, rien de plus simple
que de
supprimer le centre de recherche qui le développe. .. Les dirigeants de
l'université Stendhal se sont donc rendus coupables de censure
scientifique
pour raisons politiques. ». Là encore l'université viole ses propres
statuts,
qui lui font obligation de « garantir à
ses membres, individuellement et collectivement, l'exercice de la
liberté
d'expression à l'égard des problèmes poiltiques,
économiques, culturels et sociaux dans le respect des droits et
opinions de
chacun » (article 4).
En troisième lieu
les conséquences de cette « mise en extinction » arbitraire du CEIMSA à
Stendhal se font sentir sur la liberté de recherche à l'université:
celle-ci a
refusé d'inscrire les étudiants doctorants du professeur Feeley
désireux de développer des programmes de recherche avec lui, au motif
que le
CEIMSA n'existait plus. Heureusement, là encore, une solution a pu être
trouvée, grâce au laboratoire « Langues, littérature, société » de
l'université
de Savoie, qui a accepté d'héberger les activités de recherche du
professeur Feeley. Ses étudiants
doctorants ont ainsi pu s'inscrire à
Chambéry, sauf Julia Herbert Perceval, qui a choisi d'abandonner son
doctorat
après la « mise en extinction » du CEIMSA.
Enfin nous devons
relever que l'institut d'Etudes Politiques de Grenoble, composante de
l'université Pierre Mendès France où le professeur Feeley
était chargé depuis trois ans d'un cours sur « la politique étrangère
des Etats
Unis depuis 1946 », a supprimé ce cours pour l'année 2005-2006, malgré
l'intérêt manifesté par les étudiants, sans fournir d'explications à
l'enseignant ni aux étudiants. S'agit-il d'une résurgence
de
la pratique détestable
des « interdictions professionnelles » pour raisons idéologiques
sur les
campus grenoblois?
Les actions de
protestation et de lutte contre ces politiques attentatoires aux
libertés
d'enseignement et de recherche sur les campus de Grenoble se
poursuivent
cependant.
D'un côté le «
Comité de soutien pour le rétablissement des activités du CEIMSA et de
l'accès
public à ses fonds documentaires sur le serveur de l'université » qui
regroupe
des étudiants, des enseignants-chercheurs et des chercheurs, a décidé
de créer
une association 1901 « Les amis du CEIMSA » pour consolider son action
et
faciliter Si nécessaire ses interventions sur le terrain juridique.
D'autre part le
professeur Feeley a annoncé l'organisation
d'une
nouvelle Conférence internationale sur « L'histoire des mouvements
pacifistes
américains » les 6, 7 et 8 avril 2006 à Chambéry, avec de nombreux
intervenants
(en particulier des Etats Unis et de Grande Bretagne). Le public
grenoblois qui
suit avec intérêt les conférences organisées par le professeur Francis Feeley sera donc obligé de se déplacer à
Chambéry cette
année du fait de la politique scientifique discriminatoire de
l'université
Stendhal.
Le CIIP informera
évidemment ses lecteurs sur les développements de ces initiatives.
--Marc
Ollivier
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English
version
INTER-PEUPLES
N141
November 2005
(Maison des Associations, 6 bis,
rue Berthe de Boissieux, 38000 Grenoble,
Bureau 309,
Tel : 04.76.87.59.79)
Regional
News (p.10)
Censorship at Stendhal
University-Grenoble-III
[Stendhal University-Grenoble III continues
its censorship policy of in the case of Professor Francis Feeley
and his Ph.D. students, but the public service solidarity is evident at
The
University of California-San Diego (UCSD) and at The University of
Savoy in Chambéry , France.]
It has been one year already since we condemned
the
unacceptable practices of
Thus, the beginning of the academic year 2005-2006
saw no
relief from this tension.
In the first place, the collection of documents
gathered
over a period of more than five years by Professor Feeley,
who is the director of the research center CEIMSA (Center for the
Advanced
Study of American Institutions and Social Movements) is still denied
access to
the
In addition, the fact that the presidential team
at Stendhal
University decided to "extinguish" CEIMSA (an un-heard-of procedure
in other French universities) by using the pretext that the university
scientific council did not renew its financial support for the center,
and
without the approval of the university's administrative council, which
by
national law is the only university body authorized to dissolve a
research
center, is a clear indication of the real reason for the liquidation of
this
Research Center, as cited one year ago by the National Union of
Scientific
Researchers : "Francis Feeley exposes the
realities of this great country, its contradictions, the social
struggles,
which appear throughout its history and are manifest today. In brief,
he is a
"radical," in the American sense of the term.... There is not doubt
that for conservatives and opportunists, it is hardly bearable to
tolerate free
public access in
Thirdly, the consequences of this arbitrary "act
of
extinction" of CEIMSA by Stendhal University administrators endangers
the
freedom of research at the university : Stendhal University refused to
allow
Professor Feeley's Ph.D. students to
enroll at the
university so they could continue their research under his direction,
using as
an excuse that his research center, CEIMSA, no longer existed. Happily,
here
again, a solution was forthcoming, and thanks to the social science
research
laboratory, Langue, Literature, and Society at the University of Savoy,
Professor Feeley's research activities
once again
have institutional support, and his doctoral students have enrolled at
the
University of Savoy in Chambéry , all
except Ms.
Julia Herbert Perceval, who chose to abandon her doctoral studies in
American
Civilization after learning that CEIMSA had been "extinguished" by
the Stendhal University administration.
Lastly, we must reveal that the Institute of
Political
Studies (IEP) at The University of Grenoble
II (Université Pierre Mendès
France),
where for the past three years Professor Feeley
taught a course in "U.S. Foreign Policy Since 1946", decided to
eliminate his course from the IEP curriculum for the year 2005-2006,
despite
its obvious popularity among of IEP students and without offering any
plausible
explanation, neither to the teacher nor to IEP students. Does all this
indicate
the emergence of the despicable and dangerous practice of "professional
censorship" for ideological reasons on the
Protests actions and struggle against these
political
assaults on academic freedom and research on the
On the one hand, a "Committee of support" for the
return of CEIMSA's activities on the
On the other hand, Professor Feeley
has announced his next international conference, on "The History of
Pacifist Movements in the
The Centre d'Information
Inter-Peuples, in
--Marc Ollivier
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Francis McCollum Feeley
Professor of American Studies/
Director of Research
Université de
Grenoble-3
http://dimension.ucsd.edu/CEIMSA-IN-EXILE/