Bulletin 237


Subject: BILINGUAL SUPPORT GROWS FOR THE RETURN OF CEIMSA'S FULL STATUS AS A RESEARCH CENTER AT STENDHAL
              UNIVERSITY-GRENOBLE 3.

16 June 2006
Grenoble, France

Dear Colleagues and Friends of CEIMSA,

"Justice delayed is justice denied," wrote British Prime Minister William Gladstone toward the end of the 19th century. This ethical call for prompt action has been repeated generation after generation by radicals and would-be reformers of the Anglo-Saxon judicial system who as yet have adopted no cosmology upon which to rely for "final justice". The simple fact is that immediate inaction is positive reinforcement; it is often sufficient to guarantee success for the most flagrant episodes of injustice, cruelty, and irresponsibility. The embryo grows, the egg shell cracks, and the serpent enters the garden to the surprise of almost everyone. . . .

We at CEIMSA have witnessed the callus indifference to untoward political bullying and financial tyranny over employees in the name of "efficiency" and "loyalty", of "economy" and "modernity". Even words like "equality" and "democracy" loose their traditional meanings in this neo-liberal context and take on the connotation of our own interchangeability and the voluntary unconditional loyalty to some self-aggrandizing leader. These words now assume a life of their own --divorced from reality, they no longer can be relied upon to delineate patterns which connect the parts to the whole. Simple variety replaces diversity, as rumors swarm and characters are assassinated by savvy managers who want nothing more than to win promotions in the topsy-turvy jungle they have helped to create. By undermining the total configuration of real lived experiences and by promoting a neo-liberal ideology of disconnected parts, ad nauseam, which denies the necessity, indeed the actual existence, of society, we find ourselves ill-equipped to understand who is doing what to whom and why. We seem to have become blinded by the details of a fragmented existence, the total picture about which we no longer have a clue because we are no longer informed by our personal experiences. There are no points of reference other than an occasional abstracted piece of the whole, from which we can gain no greater understanding of ourselves or of the society which forms us.

At no time has the warning of that 18th-century democratic poet, William Blake, seemed so pertinent :

Thought chang'd the infinite to a serpent, that which pitieth
To a devouring flame; and man fled from its face and hid
In forests of night: then all the eternal forests were divided
Into earths rolling in circles of space, that like an ocean rush'd
And overwhelmed all except this finite wall of flesh.
Then was the serpent temple form'd, image of infinite
Shut up in finite revolutions; and man became an Angel,
Heaven a mighty circle turning, God a tyrant crown'd.
                                            --Europe, a Prophecy (1794),



"Mais à part ça tout va très bien . . . ."

Below, in items A. through D., we see the wheels of liberal justice slowly turning, "Better than nothing," admonish the privileged; "hardly anything," reply the oppressed...

Item A. is a recent letter to members of the Stendhal University Conseil de l'Adminstation (the administrative body of the university).
Item B. is a letter to the association "Friends of CEIMSA" appealing for help to campaign for a new decision concerning the liquidation of CEIMSA at Stendhal.
Item C. is from the "Friends of CEIUMS" Treasurer, Frédéric Méni, a letter soliciting support for the return of CEIMSA to the Stendhal University campus, along with the return of its 7 Ph.D. students and its web site, which is now housed at The University of California.
         C.1. is a letter of support from San Francisco's Poet Laureate, Jack Hirshman.
         C.2. is a letter from American Studies Professor Ronald Creagh, Montpellier .
        
Items D.1. - D.5. are more letters from Professor Feeley's students at the universities of Grenoble and Chambéry, all urging the immediate return of CEIMSA's full status as a research center at Stendhal University in Grenoble.


Sincerely,
Francis McCollum Feeley
Professor of American Studies/
Director of Research
Université Stendhal
Grenoble, France
http://www.ceimsa.org/


P.S.    We invite you to join us in our effort to "think globally and act locally" by contributing to this movement to restore CEIMSA on the Stendhal                      University campus in Grenoble.
          You can send your letter of support to The Friends of CEIMSA Treasurer, M. Frédéric Méni, <frederic.meni@menicorp.com>.

ff


_______________
A.
                                                                                           Francis FEELEY       
                                                                                                      aux      
                                                                                           Collègues élus au C.A. de l’université Stendhal
                                                                                 

                                                                                             Grenoble, 13 juin 2006


Cher(e)s collègues et membres du CA,

Dans la première semaine de juillet vous allez avoir une réunion du CA à notre université, et je vous demande de représenter l’intérêt de notre université, de mes droits intellectuels, et des droits de mes sept thésards qui habitent à Grenoble mais  sont obligés de s’inscrire à l’Université de Savoie en Chambéry pour terminer leurs thèses sous ma direction.

Je vous demande de lire sans passion et sans préjugé les faits de cette histoire, et puis d’agir dans les intérêts de notre université, de notre conscience professionnelle, ainsi que dans l’intérêt des sept doctorants concernés par la politique du Président, qui n’a pas répondu à ma demande, depuis Septembre 2005, d’intégrer le CEIMSA au sein du CEMRA, qu’il dirige depuis 2001, et de reconstituer le site du CEIMSA sur le serveur de l’Université Stendhal. [Voir le dossier complet de cette Affaire du Scandale à Stendhal sur le site de l'Université de Californie à San Diego : http://dimension.ucsd.edu/CEIMSA-IN-EXILE/

Voici une brève histoire de ces événements depuis mon arrivée à l’Université  Stendhal :

Au printemps 2000, j'ai reçu par le CNU à Paris la  qualification pour un poste de professeur titulaire (collège A, section 11). J'avais précédemment été Maître de conférences pendant deux ans à l'Université Marc Bloch de Strasbourg de septembre 1996 à septembre 1998, à mon retour des États-Unis.

 Après avoir reçu cette promotion en 2000, j'ai déposé ma candidature dans trois universités, l'Université Marc Bloch à Strasbourg, l'Université François Rabelais à Tours et l'Université Stendhal à Grenoble. J'ai été invité par les UFRs de ces trois universités pour être interviewé et j'ai appris par la suite que j'avais été classé en première position par chacune des Commissions de spécialistes de ces trois universités.

J'avais enseigné à Grenoble en tant que professeur associé de 1994 à 1997. Ma fille aînée était née à Grenoble en 1996 et mes collègues m'accueillaient à nouveau pour que je vienne enseigner de façon permanente en tant que professeur titulaire. L'offre à l'Université Stendhal était d'autant plus attrayante que, si je choisissais de revenir à Grenoble, on m'invitait à créer un centre de recherches en Études américaines.

 Pour ces raisons, à la fois personnelles et professionnelles, j'ai renoncé aux offres faites par les universités de Strasbourg et de Tours, et accepté d'enseigner et de créer un nouveau centre de recherches à Grenoble. Mes collègues de Strasbourg et de Tours m'ont exprimé leur déception, mais seulement Grenoble m'avait donné la possibilité de créer un nouveau centre de recherches.

 En septembre 2000, je suis arrivé à Grenoble avec ma famille. Nous avons rapidement acheté un appartement et j'ai commencé à investir beaucoup de mon temps à l'Université en préparant de nouveaux cours de civilisation américaine et en développant notre nouveau centre de recherches, le CEIMSA, qui a reçu la reconnaissance formelle d'"équipe émergente" par le Conseil scientifique de l'Université Stendhal. Pour les deux premières années, j'ai obtenu une petite subvention sous la forme d'un BQR du Conseil scientifique.

Après beaucoup d'efforts de ma part et avec l'aide du Conseil scientifique (alors sous la direction du Professeur Pierre Morère) et le soutien de Madame Lise Dumasy, qui était alors Présidente de l'Université, notre nouveau centre de recherches a organisé son premier colloque international en janvier 2002.

Ce grand projet a de l'avis de tous été un succès : durant les deux jours, le colloque a attiré plus de 1200 participants, de Grenoble, de toute la France et de l'étranger pour débattre de l'impact social des grandes entreprises américaines. Plus d'une douzaine de chercheurs venus de différents pays ont présenté leurs recherches à ce colloque et leurs communications ont été par la suite publiées dans un livre de plus de 500 pages "Publications des Actes", disponible gratuitement sur le site Internet du CEIMSA       < http://www.u-grenoble3.fr/ciesimsa>

 L'année suivante, 2002-2003, CEIMSA a continué d'organiser de petits colloques (tous décrits sur le site du centre). A la fin de l'année, notre centre a de nouveau organisé un grand colloque international, utilisant les fonds octroyés par le CS sur les ressources du BQR. C'est en mai 2003 que Howard Zinn et John Gerassi sont venus à Grenoble rejoindre plusieurs spécialistes français pour deux journées d'études organisées sur le thème "l'Autre côté de l'Amérique", durant lesquelles des débats sur les mouvements dissidents contemporains aux Etats-Unis ont attiré plus de 2000 participants.

 A nouveau, durant l'année 2003-2004, le CEIMSA a organisé de petites rencontres autour de sujets variés: l'écrivain afro-américain Richard Wright, et le début du mouvement syndical aux Etats-Unis. A la fin de l'année, notre centre a tenu son troisième colloque annuel et a attiré à nouveau plus de 1000 participants sur le campus les 21 et 22 avril 2004. Ce troisième colloque sur "l'état contemporain de la culture politique américaine" a été animé par des populistes américains célèbres, Jim Hightower et Susan DeMarco, venus d'Austin au Texas, et les peintures d'une artiste pacifiste du Michigan, Joanna Learner, ont été exposées; des chercheurs et journalistes connus, venus de Paris, Lyon, Montpellier et Chambéry ont participé aux travaux. Pour couvrir les frais de ce colloque, le CEIMSA a reçu une subvention généreuse de « Un Tramway nommé Culture ».

 En plus de l'organisation de ce grand colloque international, le CEIMSA a entrepris de diriger la traduction française du célèbre livre de Jim Hightower, "Thieves in High Places", un livre de 460 pages qui a été publié juste avant le colloque et qui est maintenant en vente en France, en Belgique et au Canada. [Voir : Ces truands qui nous gouvernent.]

Aujourd'hui le Vice-président Michel Lafon (au conseil scientifique) et le Président Patrick Chézaud ont adopté une politique de « terre brûlée » qui va mettre complètement fin à notre centre de recherches, le CEIMSA, malgré trois années de réels succès.

En janvier 2003, le Ministère de l'Education nationale a rejeté ma demande de reconnaissance formelle pour la raison que le CEIMSA avait trop peu de membres: un professeur, trois maîtres de conférences et un doctorant (J'étais le seul membre de ce centre qui publiait des articles scientifiques régulièrement). Cependant, le Ministère en même temps qu'il exprimait cet avis défavorable, suggéra à Mme Dumasy que le CEIMSA fasse appel de cette décision en montrant qu'un réseau permanent était en train d'être constitué reliant le CEIMSA et d'autres universités françaises. Un tel réseau devait servir à assurer au Ministère qu'à l'avenir un plus grand nombre de recherches conduirait à un plus grand nombre de publications par notre centre à Grenoble.

Malheureusement, le temps accordé pour faire appel était très court et je n'ai pas réussi à le faire avant la date limite. En conséquence, Madame Dumasy m'a donné le choix: a) de dissoudre mon centre de recherches  b) de fusionner avec un autre centre de recherches et elle a suggéré que l'équipe dirigée par Michel Lafon à l'Institut des langues et culture de l'Europe (I.L.C.E.) serait l'affiliation la meilleure  ou c) de continuer à fonctionner comme un centre indépendant pendant deux années supplémentaires (2003-2005) et de chercher à organiser un réseau permanent avec d'autres universités de la région. J'ai alors choisi la troisième option et commencé à développer ce réseau. Deux chercheurs en civilisation américaines, le professeur Larry Portis de l'Université de Montpellier et Jean-Marie Ruiz de l'Université de Savoie à Chambéry sont venus travailler en étroite collaboration ave le CEIMSA et tous les deux ont fait récemment des communications au colloque d'avril 2004 cette année, l'un sur la relation privilégiée entre les E.U. et Israel, et l'autre sur les livres de Michael Moore, qui seront publiées cet été par le CEIMSA.

Malgré cet accord entre la Présidente Dumasy et moi-même en 2003, malgré le fait que le CEIMSA s'est employé en toute bonne foi à constituer un réseau régional légitime et digne d'être présenté au Ministère en 2005, et malgré la série de succès importants qu'a connus notre centre d'Etudes américaines à Grenoble pendant les trois dernières années, l'administration actuelle de l'Université Stendhal a déclaré son intention de « mettre en extinction » ce centre immédiatement, rompant ainsi l'engagement pris par l'ancienne présidente, Lise Dumasy.
La liquidation du CEIMSA représente la violation d'une promesse faite au printemps 2003. Elle représente aussi une décision de réduire le programme d'Etudes américaines à l'Université Stendhal au moment même où il attirait plus de doctorants à Grenoble et développait une réputation internationale. La preuve la plus récente en est que l'Université du Texas à Austin a tenu a ce que je fasse personnellement, en tant que directeur du CEIMSA de Grenoble, un cours sur la politique étrangère des Etats-Unis pour un groupe d'étudiants américains en 2004 à l'université Stendhal, cours reconnu dans le cursus des étudiants de l'Université du Texas à Austin.
 
Bref, la décision de l'administration de liquider le CEIMSA est survenue au moment où il a pris le plus d'importance après trois années d'activités intenses et une série de colloques qui ont donné lieu à des publications scientifiques.
Cette politique hostile à mon égard de la part des plus hautes autorités de l'université m'aurait privé de doctorants et m'aurait empêché d'organiser des colloques si je ne m'étais pas tourné vers mes collègues de Chambéry et si je n'avais pas reçu le soutien de l'Université de Savoie, grâce à laquelle j'ai pu organiser un autre colloque international sur « l'histoire des mouvements pacifistes aux Etats-Unis », les 5, 6 et 7 avril 2006. De même j’aurais été privé de tous mes moyens pédagogiques si l’université de Californie n’avait pas accepté d’héberger mon site de recherche.
L'Université Stendhal et les étudiants en civilisation américaine de Grenoble seront les grands perdants si cette décision est maintenue.
 
Pour toutes ces raison je vous demande d'annuler la décision de mettre fin au CEIMSA et de donner à ce centre de recherches les moyens de continuer ses activités, pour remplir ses importantes missions pédagogiques et scientifiques à l'Université Stendhal.
Je suis reconnaissant envers tous ceux qui ont pris la défense du CEIMSA et j'espère pouvoir débattre avec vous de toutes les questions que je viens d'évoquer dans un esprit de franchise et d'amitié.

Très cordialement
Francis Feeley
Professeur de civilisation américaine
Université Stendhal-Grenoble3


__________________
B.
13 June 2006
Grenoble, France

Dear Friends of CEIMSA,

We are currently conducting an information campaign for the return of CEIMSA to the Stendhal Unversity campus, along with the restoration of its web site on the University server in Grenoble, and the return of  7 Ph.D. students under the direction of Professor Feeley; but who have been forced to enroll at the University of Savoie in Chambéry.

We invite you to participate in this campaign by sending a polite but firm letter of support to the Treasurer of The Friends of CEIMSA, Frédéric Méni , who will forward your letter to members of the Administrative Council at Stendhal University, where friends of CEIMSA intend to introduce a motion early next month to restore the full function of our research center to the Grenoble campus.

If you feel so inclined, please address your mail if possible in French, or in English to :

                                   M. Frédéric Méni
                                   Trésorier des amis du CEIMSA
                                   Étudiant élu au Conseil de l’UFR d’Études Anglophones
                                   Université Stendhal-Grenoble 3

His address is : <frederic.meni@menicorp.com>

Sincerely,
Francis McCollum Feeley
Professor of American Studies/
Director of Research
Université Stendhal-Grenoble III
http://www.ceimsa.org/


______________
C.
From: MÉNI Frédéric <frederic.meni@menicorp.com>
Subject: Important : Inscription à Chambéry

Bonjour à toutes et à tous,
 
La situation que vous connaissez en raison de la fermeture unilatérale du centre de recherche « CEIMSA » n’est pas acceptable.
 
Grace à la coopération de certains membres du Conseil d’Administration, les difficultés auxquelles vous êtes confrontés seront à nouveau évoquées lors du prochain CA du mois de juillet. Il nous faut profiter des faiblesses conjoncturelles de notre administration pour obtenir la réintégration du « CEIMSA » et le retour de son site Internet sur le serveur de l’Université Stendhal.
 
Aussi, et ce afin de nous aider à préparer un dossier plus solide, pourriez-vous préparer une petite liste (en quelques points) comportant les problèmes posés par cette nécessité de vous inscrire à Chambéry (trajets, coût…) ?
 
Merci de le faire le plus rapidement possible, c’est dans votre intérêt.
 
Bien cordialement,
 
MÉNI Frédéric
Représentant étudiant au Conseil de l’UFR d’Études Anglophones
 
P.S. : N’hésitez pas à me contacter pour toute question par courriel, messagerie instantanée (menifred@hotmail.fr)  ou par téléphone : 06 60 04 13 77

_________________________________________________________
Messages transféré pour information (envoyé à l’adresse du Conseil) :

Vous trouverez ci-dessous une lettre de soutien du "Poet Laureate" de la Ville de San Francisco en Californie, M. Jack Hirschman, ainsi que
le soutien du Professeur Ronald Creagh, de Montpellier.

(Ces courriels sont les témoignages
écrits des intellectuels et artistes de reconnaissance internationale. Il existe néanmoins de nombreuses interrogations soulevées oralement par les étudiants de l’UFR d’Études Anglophones, pour lesquelles il n’existe par définition aucune trace écrite.)


MÉNI Frédéric
Étudiant élu au Conseil de l’UFR d’Études Anglophones


______________
C.1.


city seal
From Jack Hirschman, Poet Laureate of the City of San Francisco in the United States.



June 15, 2006

To Frederic MÉNI---

Dear Sir, I am writing in support of the Friends of CEIMSA and its struggle to NOT be permanently transferred away from Stendhal University. You know of its sterling work at Stendhal, and you are not alone. Hundreds if not thousands of others know of the fine and important work of CEIMSA. Just visit Google for confirmation of this.
 
In these troubling times, it would be tragically unfortunate if any migration of the academic McCarthyism still practiced in the United States should turn up in France as well.

Keep CEIMSA at Stendhal, for more than the student's sake, for the sake of genuine academic liberty.

 
Respectfully,

Jack Hirschman
Poet Laureate of the City of San Francisco in the United States


______________
C.2.
From: Ronald Creagh <ronald.creagh@univ-montp3.fr>
Topic: Important : Inscription à Chambéry


J’ai participé à divers colloques et activités organisées par le CEIMSA du Professeur Feeley, Centre auquel je me suis très volontiers associé.

J’ai pu apprécier la qualité des communications, la participation véritablement internationale et le nombre exceptionnel de participants à ces colloques universitaires.

Il serait dommage que l’Université de Grenoble se prive d’un tel rayonnement et, pour cette raison, j’appui très fortement la candidature du CEIMSA qui ne peut que révéler la riche diversité des Universités de France.


Ronald Creagh
Professeur émérite
Montpellier III

 
_______________
D.
Bonjour,
 
Vous trouverez ci-dessous les témoignages des personnes à Grenoble, qui sont concernées par les difficultés engendrées par l’« extinction » du CEIMSA.
 
Cordialement,
MÉNI Frédéric
Représentant étudiant au Conseil de l’UFR d’Études Anglophones
 

______________
D.1.
De :
Berengere Jourdan [ mailto:bjevol@wanadoo.fr]
Envoyé : mardi 13 juin 2006 18:21
À : ce.ufranglais@u-grenoble3.fr
Objet : support au CEIMSA

   A qui de droit

   Je suis étudiante en LLCE Anglais et passionnée par la Civilisation Américaine.

   Je trouve incompréhensible de vouloir supprimer le CEIMSA et son site, sachant que ce Centre de Recherche fait un travail en profondeur et d'intérêt international sur des thèmes comme le Pacifisme, l'anti-Impérialisme, totalement pertinents et essentiels à la reflexion du début du XXIème siècle.

   Où va une Université qui n'ose plus défendre les Droits de la Démocratie, d'où ne pourraient plus surgir les pensées d'une Société Nouvelle, et n'offrirait plus de résistance à l'Abus du Pouvoir ?

   Où va une Université qui ne peut plus défendre son Centre de Recherche et dont les souteneurs de thèse doivent fuir, doivent demander à être accueillis par d'autres Universités ?

   Je vous remercie de faire TOUT ce qui est nécessaire pour sauver le CEIMSA.

Bérengère Jourdan
Etudiante de Civilisatioin américaine
Université Stendhal-Grenoble 3


_______________
D.2.
De :
barbara buffet [ mailto:bbuffet74@yahoo.com]
Envoyé : mardi 13 juin 2006
À : frederic.meni@menicorp.com
Objet : Re: Important : Inscription à Chambéry


   Nous nous inscrivons par courrier, mais parfois on nous 'oublie' et nous n'avons pas toutes les infos. A cause de l'éloignement géographique, nous ne sommes pas 'réelement' intégrés à une communauté de chercheurs, ni même avec notre propre laboratoire localisé à Chambéry, malgré leur bonne volonté.

Nos colloques se déroulent à chambéry et nos déplacement ne sont pas pris en charge puisque nous sommes censés être de cette université.

Nous avons organisé une conférence là-bas mais n'avons pas pu en faire réelement la publicité, toujours pour les même raisons. Grâce à des contacts (mais seront-ils encore là l'année prochaine?), nous disposons des même droits que les doctorants de stendhal à la BU.

Notre sécurité sociale est elle aussi à chambéry. Nous passons notre temps sur le campus de Grenoble mais y sommes des étrangers et cela, personnellement me peine beaucoup ayant effectuee tout mon curcus là bas.

Doctorante en 3ème année (à la rentrée), maman d'une petite fille de 1 an et surveillante à mi -temps à Grenoble, vous comprendrez aisement que mon temps est très précieux.

Merci beaucoup pour votre aide, nous avons besoin de vous!   

Melle Buffet Barbara
Doctorante à lUniversité de Savoie.
Membre du CIEMSA.





_________
D.3.
De :
louise kamara [ mailto:kamaralouise@hotmail.com]
Envoyé : jeudi 15 juin 2006 14:28
À : frederic.meni@menicorp.com
Objet : RE: Important : Inscription à Chambéry
 
Bonjour,

Je m'appelle Louise Kamara, je suis étudiante en Doctorat Études Anglophones. Je suis inscrite à l'Université de Chambéry car mon professeur de thèse est Monsieur Feeley.

J'écris ce message pour demander le retour des thésards de Monsieur Feeley à l'Université Stendhal et la réouverture du CEIMSA. A mon avis il est dommage que nous qui avons fait notre licence, maitrise et Master II à l'Université Stendhal, soyons obligés d'aller nous inscrire à Chambéry pour des raisons qu'on ne comprend pas vraiment. En ce moment nous avons des difficultés pour assister aux séminaires à Chambéry car nous avons des engagements à Grenoble. Je pense que les responsables de l'Université Stendhal devraient enterrer la hache de guerre et penser aux intérêts des étudiants. J’espère que notre demande sera vraiment prise en compte
Louise Kamara
 
_______
D.4.
De :
patrick moreno [ mailto:patrickfmoreno@yahoo.fr]
Envoyé : jeudi 15 juin 2006 09:45
À : frederic.meni@menicorp.com
Objet : Re: Important : Inscription à Chambéry
 
Salut Fred,
 
Excuse-moi du retard de cette réponse mais je suis en panne d'internet chez moi. Je dois venir au campus pour consulter mes mails. Pour te répondre au sujet des inconvénients pour moi:
 
avant la fermeture du centre, étant donné que je suis employé de Stendhal je bénéficiais de frais d'inscription en thèse pour employé (vu que je suis sur un poste de PRAG), c'est à dire environs 28 euros. Maintenant que je dois m'inscrire à Chambéry, je dois payer 300 par an; lorsque je m'inscrirai pour l'année prochaine, si une dérogation m'est autorisée, la fermeture du centre m'aura coûté 600 euros, de ma poche. En plus, Chambéry insiste que nous obtenions des crédits chez eux par diverses manières, soit en suivant des formations, soit en assistant à des colloques, soit en suivant des séminaires: or, vu mon emplois du temps plein en tant qu'enseignant à Stendhal pendant l'année ceci est très difficile pour moi, et je ne crois pas pouvoir satisfaire cette obligation à Chambéry; bref, je peux dire que la fermeture du centre a affecté d'une manière très néfaste mon statut de doctorant.
 
Merci pour tous tes efforts,
Patrick Moreno
 
______________
D.5.
De :
ozioma nnajiofor [ mailto:oziom@yahoo.co.uk]
Envoyé : jeudi 15 juin 2006 13:23
À : frederic.meni@menicorp.com
Objet : Re: Important : Inscription à Chambéry
 
Bonjour Fred,
Merci beaucoup pour l'excellent travail que tu fais. Je t'envoie ci-joint ma lettre au Conseil, et je te remercie d'avance pour ton intervention à cette réunion.

Du Courage, bonne journée et à bientôt,
Peterson.

« Mesdames, Messieurs,
 
Du Nigeria, j’ai choisi de venir continuer mes études à Grenoble, après avoir comparé Grenoble aux autres facultés et villes universitaires françaises. Je n’ai pas regretté ce choix, au contraire, j’en étais très heureux, jusqu’au jour où j’ai appris la fermeture du laboratoire de CEIMSA au sein duquel je m’étais intégré pour mes recherches de troisième cycle. En effet je préparais le mémoire de DEA au mois de juin 2004 lorsque le centre et le site internet ont été fermés, et cela sans préavis aux étudiants utilisateurs du centre. Je dois vous dire que ceci a retardé mes travaux de recherche et m’a obligé à repousser la date de soutenance au mois de septembre.
Après la soutenance en septembre 2004, j’ai fait une demande d’inscription en doctorat en temps et en heure. Avec les bons résultats que j’avais obtenus en DEA, je ne doutais pas d’une réponse positive de la part de l’école doctorale de l’Université Stendhal. Cependant, j’attends toujours la réponse de l’université, et ce, après 2 ans.
Entre temps, je me suis inscrit avec mes anciens collègues de DEA à l’Université de Savoie qui m’a accueilli sans problèmes. Mais malgré leur bonne volonté, ce n’était pas facile pour moi d’assister aux séminaires et aux colloques obligatoires, vu la distances entre Grenoble, Chambéry et Annecy. Alors j’ai passé la première année sans assister aux colloques. J’espérais que ce malentendu à Grenoble allait se régler très rapidement, mais 2 ans se sont déjà écoulés et la situation n’évolue pas.
Vu les circonstances difficiles et un peu obscures de la fermeture de notre laboratoire – en effet, à nous, étudiants, l’université n’a jamais été en mesure d’expliquer les raisons de cette fermeture et elle ne s’est pas excusée des dommages engendrés-,  je vous demande donc, mesdames et messieurs, de faire le nécessaire pour rétablir le centre de recherche de CEIMSA et de son site internet. Ce ne serait que justice surtout pour nous étudiants, qui sommes concernés au premier plan.
Je vous serai gré de me répondre car je commence à avoir l’impression qu’il y a plus que des problèmes d’administration dans cette affaire. L’université, si elle pense avoir bien agi, ne trouverait en effet,  aucune difficulté à expliquer ses actions et décisions à ses étudiants.
Veuillez agréer mesdames, messieurs, l’expression de ma plus sincère incompréhension et lassitude.
NNAJIOFOR Peterson. »