16 mai 2002
Grenoble, France
Chers collègues :
Le centre de recherches à Grenoble vient de recevoir une copie
d'un article
écrit par rerporteur Steve Gary, daté le 24 décembre
2001:
A vous de décider la possibilité/la probabilité/la vérité....
avec mes amitiés;
F. Feeley
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11 sept : BUSH ET CHENEY SONT IMPLIQUÉS !
Original in English is here : http://uk.indymedia.org/front.php3?article_id=19316&group=webcast
Preuve
accablante que les attentats terroristes du 11 septembre
aux Etats-Unis ont été organisés, du moins en
partie, par les autorités
américaines, pour servir de prétexte à une guerre
planifiée depuis
longtemps en Asie du Sud, et pour porter la plus grave atteinte aux
libertés civiles en Occident depuis l'époque fasciste.
Cette preuve
vient en quatre temps :
1.
La preuve que le plan d'agression contre l'Afghanistan était
déjà en place bien avant le 11 septembre.
2.
Un regard scrutateur sur les événements du matin du 11
septembre, démontrant que les instances suprêmes des autorités
américaines
ont sciemment laissé se produire ces attentats.
3.
Les relations étroites entre la famille Bush, la famille Ben
Laden et la CIA.
4.
Diverses contradictions dans les comptes rendus officiels,
et nombre d'événements suspects.
UN
Niaz Naik,
un ancien diplomate pakistanais, affirme qu'à la
mi-juillet [2001] des hauts fonctionnaires américains lui ont
dit qu'une
attaque contre l'Afghanistan avait été prévue
pour la mi-octobre au plus
tard, avant la période des neiges. (rapport de la BBC, George
Arney, 18
septembre 2001).
(http://news.bbc.co.uk/hi/english/world/south_asia/newsid_1550000/1550366.st
m [Note de do : Pour La traduction en français, cliquer ici])
Diverses
personnes possédant une expérience militaire, ainsi que
mes propres recherches à travers l'historique de précédentes
campagnes
militaires comparables, suggèrent qu'il ne serait tout simplement
pas
possible d'organiser une opération militaire à l'échelle
de celle lancée
par les Etats-Unis contre l'Afghanistan en l'espace de 25 jours,
c'est-à-dire dans le laps de temps séparant le 11 septembre
et le début de
l'agression contre l'Afghanistan. Et quelle qu'ait été
la colère des
Etats-Unis, logistiquement parlant, ce n'était pas possible.
Certains
ont suggéré que les Etats-Unis étaient toujours prêts
à
attaquer n'importe qui à n'importe quel moment.
Cela non plus, ce n'est
pas possible, même pour un pays aux ressources aussi impressionnantes
que
les Etats-Unis. En guise de comparaison, pour être à
même d'attaquer
l'Irak, en 1991, les Etats-Unis ont eu besoin de quatre mois et demi
et
l'attaque n'a pas été reportée en raison de quelque
tentative que ce soit
de négocier un arrangement. Ces négociations ont
eu lieu durant la période
même où les Etats-Unis préparaient leur attaque.
Et celle-ci s'est
produite dès l'instant où l'armée américaine
à été en mesure de le faire.
Et s'il
doit être suggéré que l'armée américaine
est réellement
aussi étonnamment affûtée qu'un rasoir, qu'elle
est capable d'organiser une
opération comme celle-ci en 25 jours, alors c'est en contradiction
délirante avec son incroyable manque de préparation le
matin du 11
septembre. Nous en rediscuterons dans la deuxième partie.
Tertio,
il est absurde de suggérer que les Etats-Unis peuvent
avoir identifié le coupable qui se cache derrière les
attentats du 11
septembre en aussi peu de temps qu'ils le prétendent.
Alors
qu'il est raisonnable qu'une liste de suspects vienne
immédiatement à l'esprit, c'est une autre affaire d'être
certain de la
culpabilité de quelqu'un au point d'être prêt à
attaquer un autre pays sur
la base d'une telle suspicion. Il est très instructif
de passer en revue
la chronologie de l'« enquête » autour du 11 septembre.
En l'espace
de quelques heures à peine, Ben Laden était déjà
cité comme principal suspect. En moins de 12 heures, on
proclama sa
culpabilité comme étant « presque certaine ».
Et quelques jours plus tard,
on proclamait sa culpabilité comme étant certaine à
100%, en recourant à
l'expression « ses empreintes digitales sont partout »,
et on menaçait déjà
d'attaquer l'Afghanistan. C'est on ne peut plus ridicule.
Cela ne donne
même pas assez de temps pour mettre en place un comité
censé discuter du
personnel et de la logistique de l'enquête. Ceci aussi
sera débattu plus
en détail dans la deuxième partie.
Mais il
est déjà clair, à tout le moins, que les autorités
américaines se fichaient complètement de savoir qui avait
perpétré les
attentats. Elles étaient heureuses de pouvoir s'en servir comme
d'une
occasion pour attaquer tous ceux que ça les arrangeait de pointer
du doigt,
et nous disposons d'informations comme quoi elles préparaient
déjà des
plans d'attaque contre l'Afghanistan.
Ces trois
points, considérés dans leur ensemble, constituent une
analyse convaincante permettant d'affirmer que l'attaque contre
l'Afghanistan était déjà prévue avant le
11 septembre. En soi, cela ne
constitue pas une preuve absolue que les Etats-Unis soient impliqués
dans
l'organisation du 11 septembre — nous y reviendrons dans la deuxième
partie
— mais cela permet déjà de dire que c'est l'explication
la plus plausible.
Si nous
acceptons que l'attaque contre l'Afghanistan était déjà
prévue, alors, pour croire que les Etats-Unis ne sont pas impliqués
dans
l'organisation du 11 septembre, nous devons croire que l'attentat
terroriste le plus spectaculaire de l'histoire s'est produit par hasard
au
moment le plus propice, du point de vue de la propagande, à
une guerre que
les Etats-Unis avaient déjà planifiée. Mais,
même si c'est possible, ce
n'est pas vraiment probable. Ça tombe trop bien.
Arrivés
à ce point, cela clarifiera les choses d'établir une
liste des scénarios possibles, en admettant qu'il existait déjà
des plans
d'attaque contre l'Afghanistan :
1) Les
Etats-Unis n'ont rien à voir avec les attentats du 11
septembre, et en ont vraiment été surpris, mais ont vu
là une opportunité
de propagande pour leur guerre à venir, et ont considéré
que c'était bien
plus important que d'identifier les vrais coupables.
2) Les
Etats-Unis n'ont rien à voir avec l'organisation des
attentats, mais savaient à l'avance qu'ils allaient arriver,
et, pour des
raisons de propagande, les ont délibérément laissé
se produire.
3) Les
Etats-Unis ont activement participé à la conception des
attentats du 11 septembre, comme partie d'un plan général
qui intégrait la
guerre à venir en Afghanistan.
Bien que
je n'aie pas encore présenté de preuve spécifique
concernant chacun de ces scénarios, le bon sens nous dit que,
si nous
admettons que l'attaque contre l'Afghanistan était prévue
à l'avance, alors
le 3ème scénario constitue la seule explication plausible.
Les scénarios
1 et 2 nous demandent de croire que le timing
particulièrement commode des attentats était un remarquable
coup de hasard.
En ce qui concerne le scénario n° 2, on pourrait suggérer
que la date de la
mi-octobre fut elle-même prévue en fonction des attentats
terroristes, dont
on savait qu'ils allaient se produire. Mais cela n'a pas l'air très
sensé
non plus, parce que la date de la mi-octobre s'explique d'une façon
beaucoup plus plausible dans les déclarations de Niaz Naik,
et que nous
devrions croire que les renseignements des Américains, à
propos d'attentats
où ils ne seraient pas impliqués, étaient si précis,
qu'en juillet, deux
mois avant le 11 septembre, ils pouvaient déjà planifier
la date de leur
attaque contre l'Afghanistan en tenant compte de celle des attentats.
C'est
fortement improbable.
Si nous admettons que l'attaque contre l'Afghanistan était déjà
prévue, alors le scénario 3 est la seule explication
crédible. Si nous
refusons d'admettre que l'attaque contre l'Afghanistan était
déjà prévue,
il nous faut croire 1°) que Niaz Naik ment ; 2°) que les Américains
ont été
capables de mettre sur pied leur attaque dans un laps de temps qui
défie
les lois reconnues de la logistique militaire et 3°) que puisqu'ils
n'avaient pas la possibilité de savoir en quelques heures seulement
qui
était le vrai coupable, ils ont choisi l'Afghanistan tout simplement
parce
qu'ils voulaient montrer à tout le monde qu'ils faisaient quelque
chose, et
Ben Laden était ainsi leur bouc émissaire idéal.
Les éléments
de preuves présentés dans la deuxième partie vont
se rattacher à ces scénarios via de constants rappels
de références, et ils
démontreront de façon concluante qu'une collusion active
des autorités
américaines dans la planification des attentats est la seule
explication
possible.
DEUX
Le matin
du 11 septembre avait lieu la plus grave crise
aéronautique qu'ait jamais connu l'histoire du monde. Avant
de poursuivre,
il est particulièrement important d'examiner les procédures
standards que
l'on prend en cas de détournement d'avion, d'approche d'un avion
sans
autorisation ou non identifié, d'échec des communications,
ou de toute
autre activité aérienne non programmée, sans se
soucier que l'on ait perçu
ou non une menace immédiate.
Les forces
aériennes sont alertées et des chasseurs à réaction
décollent immédiatement. Selon un rapport publié
sur un website russe, le
commandant en chef des forces aériennes russes dit que la réponse
à ce
genre de situation ne prend pas plus d'une minute. En fait, il disait
qu'il
aurait été impossible de perpétrer les attentats
terroristes du 11
septembre si les procédures normales de sécurité
avaient été en place et il
ajoutait que la Russie elle-même avait traité facilement
une situation
similaire qui s'était produite en Russie, bien qu'il ait négligé
de fournir
des détails. ( httpp://emperors-clothes.com/news/airf.htm )
Le but
de l'interception est de suivre de très près l'avion et,
de ce fait, de fournir des informations exactes sur ses mouvements,
éventuellement de garder le contact radio et, si possible, d'en
savoir plus
sur la situation ou les intentions des pilotes. Elle fournit également
la
possibilité, mais non l'obligation, de forcer l'appareil à
atterrir, ou de
l'abattre s'il devient évident que ses intentions sont hostiles.
L'interception
en soi n'est pas une manœuvre agressive. Il
existe des signaux standardisés, qui font partie du code de
l'aviation, et
qu'un pilote des forces aériennes transmet à un appareil
de ligne civil
quand le contact radio est impossible. Lorsque les pilotes sont hors
de
leur trajectoire normale et désorientés, le pilote du
chasseur les guide
afin qu'ils retrouvent leur trajectoire correcte.
Mais les
forces aériennes ont également des états de service
attestant que, par le passé, elles ont forcé à
l'atterrissage ou abattu des
avions civils qui se comportaient d'une façon considérée
comme un mépris
délibérément agressif des régles de vol
et susceptible de présenter un danger.
Alors que
le résultat final du 11 septembre — de gros appareils
de ligne s'écrasant contre des immeubles — est sans précédent,
les
événements qui ont précédé les crashes
font partie de la routine : avions
déroutés, non-fonctionnement des transpondeurs, rapports
de détournements.
De telles situations sont régulièrement traitées
par les forces aériennes
américaines, et avec une rare efficacité. Normalement,
l'interception de
ces appareils aurait dû se dérouler selon les règles
bien avant qu'il soit
manifeste que leurs intentions étaient hostiles.
Ce qui
est inhabituel à propos du 11 septembre, c'est que ces
procédures normales des forces aériennes, qui sont activées
automatiquement
et sans qu'il soit besoin de recourir à des autorités
de haut niveau, n'ont
tout simplement pas été enclenchées. Les procédures
de routine ont été
laissées de côté pour chacun des appareils impliqués
dans les attentats.
Les quatre
appareils détournés avaient tous été suivis
par les
radars des Autorités de l'Aviation Fédérale, et
les contrôleurs du trafic
aérien partout dans le pays étaient en communication
les uns avec les
autres. Comme aucun fonctionnaire subalterne n'a autorité à
annuler les
procédures de routine, leur annulation n'a pu provenir que d'ordres
donnés
à cet effet par les plus hautes instances.
Dans le
cas de l'appareil qui a frappé le Pentagone, le vol 77
de United Airlines, il aurait dû être intercepté,
au moment où il
s'approchait de Washington, par des chasseurs de la base d'Andrews,
située
à 10 miles (16 km) tout au plus du Pentagone. En fait, il aurait
dû être
intercepté beaucoup plus tôt encore. Au plus tard à
9h05 du matin, le
Pentagone était au courant que deux appareils détournés
avaient frappé les
tours du WTC et qu'un autre avion détourné, au moins,
était dans les airs.
Il se
peut qu'il n'ait pas encore été clair à ce moment-là
que
le vol 77 faisait route vers Washington, mais une chose était
sûre, c'est
qu'une attaque terroriste d'une ampleur considérable était
en train de se
produire et qu'un autre appareil, au moins, avait l'intention de frapper
quelque part. Les chasseurs de la base aérienne d'Andrews restaient
cependant au sol, et quelle qu'ait été l'escadrille responsable
de la
couverture de la zone où l'avion avait été initialement
détourné, elle non
plus n'était pas passée à l'action.
À 9h41, c'est-à-dire exactement deux minutes avant que l'avion
ne s'écrase sur le Pentagone, deux chasseurs F-16 de la base
de Langley
furent libérés en vue de l'intercepter. La base de Langley
est située à 130
miles (210 km) de là ! Autant dire qu'ils n'avaient absolument
aucune
chance d'intercepter l'appareil. N'empêche que les chasseurs
d'Andrews
restèrent cloués au sol ! Le rapport officiel prétend
qu'aucun chasseur
n'était disponible à Andrews ce jour-là. Manifestement,
il s'agit d'un
mensonge. La tâche spécifique des chasseurs de la base
d'Andrews est de
protéger Washington, DC. Si aucun n'était disponible,
par quel miracle
ont-ils donc fait leur apparition dans le ciel de Washington quelques
minutes après que le Pentagone ait été touché
? Et espère-t-on sérieusement
nous faire croire que le Pentagone n'est défendu que par une
base
opérationnelle à temps partiel ?
Une autre
histoire officielle prétend qu'à ce moment-là, les
autorités ont pensé que l'avion détourné
visait la Maison-Blanche. Et alors
? N'est pas une raison de plus pour faire intervenir la force aérienne
? Et
si c'est ce qu'on a pensé, pourquoi la Maison-Blanche n'a-t-elle
été
évacuée que deux minutes seulement après l'impact
du Pentagone ? D'après ce
que je peux déduire de la chronologie des faits, c'est environ
10 minutes
après que l'appareil aurait survolé la cible vers laquelle
on pensait qu'il
était dirigé !
En outre,
45 minutes se sont déroulées entre le moment où le
transpondeur du vol 77 a été débranché
(c'est-à-dire le moment même où les
procédures automatiques d'interception auraient dû commencer,
même un jour
normal), et le moment où l'appareil s'est écrasé
sur le Pentagone. Qu'il
n'y ait pas eu interception est à tout le moins incroyable,
étant donné
qu'au moment où le transpondeur avait été débranché,
cela faisait déjà dix
minutes que l'un des appareils détournés, le vol 175
d'United Airlines,
s'était écrasé sur le WTC, et cinq minutes aussi,
comme on l'a appris par
la suite, qu'un troisième appareil, le vol 11 d'American Airlines,
avait
été détourné.
À
9h03, le vol 11 frappa à son tour le WTC, et il n'y eut
toujours aucun mouvement à Andrews. À 9h25, il ne faisait
plus de doute que
le vol 77 faisait route vers Washington, et il n'y avait toujours aucun
mouvement à Andrews, ni d'évacuation en cours, que ce
soit au Pentagone ou
à la Maison-Blanche. Finalement, les chasseurs d'Andrews prirent
l'air et
l'évacuation de la Maison-Blanche eut lieu, mais pour la forme,
semble-t-il, immédiatement après que le vol 77 eut rempli
sa mission.
Ainsi
donc, cet appareil, à un moment où avait lieu un problème
de sécurité d'une ampleur énorme, pouvait tranquillement
débrancher son
transpondeur, modifier sa trajectoire, voler 300 miles (près
de 500 km),
tout en étant suivi à tout moment par radar, et sans
se faire intercepter !
Ensuite se rapprocher de la capitale de la nation, survoler et dépasser
la
Maison-Blanche, et s'écraser sur le Pentagone sans avoir rencontré
la
moindre opposition !
[Note
de do : il semblerait qu'il y ait un mystère à propos de
l'impact de ce vol 77 sur le Pentagone. En effet, d'après les
photos
disponibles, l'explosion au Pentagone ne serait pas dû à
un avion. Voir en
AG intervention 428. Ce que je peux dire c'est qu'il semble effectivement
y
avoir une preuve supplémentaire que les autorités américaines
mentent et
ont donc des choses à cacher. Mais je n'arrive pas à
relier le parcours
parfaitement décrit, et avec tous les détails, par Steve
Grey, avec le fait
que l'avion ne se soit finalement pas jeté sur le Pentagone.
En effet,
qu'est devenu cet avion. Bien sûr, on peut faire diverses suppositions,
si
quelqu'un a une idée qui lui plaît pour expliquer ce mystère,
je suis
preneur !]
À
10h10, on apprenait qu'un quatrième appareil, le vol 93
d'United Airlines, avait été détourné.
Celui-ci n'eut pas droit non plus à
la procédure normale d'interception. Il s'écrasa en Pennsylvanie
à 10h37.
(Remarque : Il y a quelques divergences entre plusieurs sources
d'information, à propos des horaires précis concernant
cet appareil. Je
confirmerai ces heures exactes dans une mise à jour ultérieure,
une fois
que je pourrai les établir avec certitude.)
Il est
difficile de dire exactement quels sont les rapports
officiels à propos de la non-interception des deux avions qui
ont frappé le
WTC, parce que les comptes rendus ne cessent de changer, cependant
la NORAD
(North American Aerospace Defense - Défense aérospatiale
de l'Amérique du
Nord) a reconnu qu'elle avait été prévenue d'un
détournement à 8h35, déjà,
mais qu'elle n'avait lancé aucune opération des forces
aériennes avant que
le Pentagone n'ait été touché, tout en admettant
également que
l'interception d'appareils civils par les chasseurs à réaction
était une
procédure de routine.
Ce qu'ils
disent à propos du vol 93, c'est qu'ils auraient pu
l'abattre s'ils l'avaient voulu. Ce n'est absolument pas convaincant.
S'ils
« avaient pu l'abattre », pourquoi, dans ce cas, n'ont-ils
pas au moins
enclenché la procédure normale d'interception et de contrôle
? Ils
disposaient de 27 minutes pour le faire et, après tout, il y
avait déjà eu
trois crashes-suicide ce même matin !
Comment
s'y seraient-ils pris, exactement, pour abattre cet
avion ? Avec un appareil qui n'était même pas là
? Avec un missile à longue
portée, alors que l'interception par chasseurs aurait été
beaucoup plus
sûre et aurait également fourni la possibilité
de forcer l'appareil à se
poser, ainsi que celle de contrôler avec une plus grande certitude
que
c'était le seul choix ? Et quand l'auraient-ils abattu ? Combien
de temps
allaient-ils attendre ?
Le vice-président
Cheney, répondant aux questions concernant ce
scénario bizarre, a délibérément tenté
de confondre interception et
destruction de l'appareil, essayant par là de susciter l'impression
que la
raison pour laquelle rien ne fut entrepris, était que les hauts
fonctionnaires se rongeaient les ongles désespérément
quant à savoir s'il
fallait franchir le pas dramatique d'abattre un appareil rempli de
civils
innocents. Cheney sait très bien que l'interception, tout en
fournissant
l'occasion d'abattre l'avion, ne rend pas cette mesure inévitable.
De plus,
dans le même temps que Cheney tend son écran de fumée,
d'autres viennent nous dire que la seule raison pour laquelle
l'interception n'a pas eu lieu, c'est parce qu'aucun chasseur n'était
disponible à Andrews. Il faudrait peut-être qu'ils se
mettent d'accord !
Et, de
plus, dans le cas du vol 93, ils nous disent qu'ils «
auraient pu l'abattre », même si aucune interception n'avait
eu lieu, ce
qui peut être interprété comme signifiant qu'ils
étaient prêts à utiliser
un missile. Si tel est le cas, pourquoi s'être à ce point
rongé les sangs à
propos de la procédure d'interception ? Et comment la déclaration
de Cheney
peut-elle se réconcilier avec le fait que la NORAD reconnaît
que
l'interception constitue une procédure de routine ?
Il n'y
a pas d'explication possible à ces événements, ni
à la
confusion extraordinairement trompeuse des déclarations officielles,
absolument pas convaincantes, sauf à dire que quelqu'un de très
haut placé
dans les forces aériennes ou dans l'administration Bush
était fermement
décidé à saboter le travail des forces aériennes
et à assurer le succès des
attentats. Nous allons maintenant diriger notre attention sur le président
et démontrer, en fin de compte, qu'il était bien impliqué
dans l'affaire.
À
8h46, au moment où le premier appareil frappait le WTC, le
président était en Floride, dans une école primaire,
circulant parmi les
élèves et les enseignants. Il est curieux, c'est le moins
qu'on puisse
dire, que 14 minutes plus tard, c'est-à-dire à 9h00,
personne, semble-t-il,
n'ait encore informé le président de l'urgence qui envahissait
la nation
[Note de do : ça, c'est bien sûr selon la version officielle,
mais qu'en
était-il en réalité ? Voir en AG intervention
438]. Non seulement le WTC
venait d'être frappé, mais les contrôleurs aériens
étaient au courant du
détournement d'au moins un autre appareil en vol, voire de deux
à ce moment
précis. Chose qui devait être tout aussi évidente
à ce moment, c'est que
les forces aériennes étaient absolument immobiles et
qu'elles
n'appliquaient aucunement les procédures normales d'intervention.
À
9h00, le président s'était arrêté parmi des
enfants de seconde
année et lisait un texte parlant de la chèvre d'agrément
d'une petite
fille. À 9h05, deux minutes après le second attentat
contre le WTC, Andrew
Card, le responsable de l'équipe présidentielle, murmura
quelque chose à
l'oreille de George W. Bush. Selon des journalistes sur place, le président
« afficha brièvement une mine sombre ». D'autres
prétendant avoir vu des
séquences de cet événement décrivent sa
réaction davantage comme étant un
signe de confirmation d'un événement auquel il s'attendait.
Ici, l'affaire
devient encore plus incroyable. Le président ne
réagit pas en quittant l'école, en mettant sur pied une
réunion d'urgence
et en intervenant pour s'assurer que les forces aériennes ont
fait leur
boulot. Il ne parle même pas des événements extraordinaires
qui se passent
à New York, mais poursuit tout bonnement sa visite de la classe
de lecture
au moment précis où, à 9h06, le département
de la police de New York
diffuse ceci : « Il s'agissait d'un attentat terroriste. Prévenez
le
Pentagone. » (NY Daily News, 12 septembre [Note de do : voir
ce lien :
http://www.tenc.net/9-11backups/dn912.htm]).
Bref,
à 9h05, la situation est la suivante : trois appareils au
moins ont été détournés ce matin, et on
sait qu'ils remplissent des
missions suicide terroristes, deux d'entre eux ont déjà
atteint leur cible,
avec des effets spectaculaires, on sait qu'au moins un est encore en
l'air,
l'aviation ne fait rien et, pendant ce temps, le président qui,
apparemment, vient tout juste d'être informé, décide
de poursuivre
l'audition du cours de lecture des enfants, où il est question
de la chèvre
favorite d'une petite fille !
Et les
chèvres vont encore l'occuper durant 24 minutes
supplémentaires !
Dans une
interview donnée à Newsweek, Bush se rappelle le moment
où quelqu'un lui a appris la nouvelle. « Je suis le commandant
en chef, et
le pays vient de subir une agression. » Dans ce cas, pourquoi
a-t-il
continué à éprouver pendant 24 autres minutes
tant de fascination pour les
chèvres d'appartement ? Ceci ne prouve-t-il pas, au mieux, qu'il
n'est pas
compétent pour s'occuper des questions de sécurité
nationale et, au pire,
qu'il est passible de poursuites pour trahison ?
À
9h30, le président en a assez des chèvres d'intérieur
et
décide qu'il pourrait être temps de dire quelque chose
à propos des
attentats terroristes, sans toutefois rien décider encore à
leur propos.
Plutôt que de demander une réunion d'urgence, ou de prendre
le commandement
direct des forces aériennes ou, du moins, d'exiger de savoir
ce qui diable
se passe avec l'aviation, Bush décide de rester à l'école
et d'adresser un
discours télévisé à la nation pour annoncer
aux citoyens ce que tous savent
déjà, qu'il y a eu un « attentat terroriste manifeste
». Une réponse
totalement inutile, l'éludation flagrante de son devoir de mettre
tout en
œuvre pour prendre les rênes de la situation, même au moment
précis où le
vol 77, que l'on sait avoir été détourné
depuis plus d'une demi-heure, a
maintenant atteint Washington, qu'il est toujours suivi par les radars
et
que les chasseurs d'Andrews sont toujours au sol. Soit Bush ne sait
pas, et
ne veut pas savoir, soit il sait mais s'en moque !
À
9h35, le président gaspillait son temps avec un discours
absolument creux à la nation, le troisième avion survolait
Washington, il
avait déjà dépassé la Maison-Blanche et,
sans cesser d'être suivi par les
radars, opèrait un virage à 360 degrés au-dessus
du Pentagone, qui n'avait
pas encore commencé à être évacué,
même si l'état-major qui s'y trouvait
était déjà au courant des deux attentats contre
le WTC et s'inquiètait du
fait que le Pentagone risquait lui aussi d'être pris pour cible,
et ce,
avant même que cet appareil ne s'approche de Washington.
Quarante
minutes après le crash du Pentagone, lorsqu'on a appris
qu'un autre appareil encore, le vol 93, avait été détourné,
celui-ci non
plus n'a pas été intercepté, et ici non plus,
le président n'a pas daigné
intervenir contre cette traîtresse passivité des forces
aériennes.
Manifestement, il était impliqué dans l'active collusion
qui voulait
s'assurer que les attentats seraient couronnés de succès.
Suggérer que ces
actions résultaient simplement de l'incompétence et de
la confusion n'est
nullement crédible.
Mais pour
ceux qui souhaitent s'en tenir à cette explication
très peu plausible évoquant l'incompétence, je
retourne maintenant à la
première partie et au point où il est dit qu'il n'est
pas crédible que les
Etats-Unis aient pu organiser leur attaque contre l'Afghanistan en
25 jours
à peine. Si l'on nous demande de croire que la vivacité
de l'armée
américaine est tellement proche du tranchant d'un rasoir qu'elle
peut
exécuter une opération de ce type en un temps qui défie
tout ce qui est
logistiquement possible, comment peut-on simultanément s'attendre
à ce que
nous croyions que le même pays soit capable d'un niveau aussi
inconcevable,
aussi atterrant, d'incompétence dans la mise en place de ses
mesures
routinières de sécurité intérieure ?
Ce pays
a permis, sans la moindre opposition, le succès d'un
attentat dont le commandant en chef des forces aériennes russes
prétend
qu'il aurait été impossible de le perpétrer contre
son propre pays. Ce truc
embrouillé, inutile, maladroit qu'on appelle l'US Air Force
s'est-il donc
soudainement mué, en l'espace de 25 jours, en une force combattante
efficace et mortelle qui a anéanti les Talibans en un laps de
temps
étonnamment court ? Les deux scénarios s'excluent mutuellement.
Pour conférer
la moindre vraissemblance à la possibilité que
cette attaque remarquablement organisée et particulièrement
réussie contre
l'Afghanistan ait été mise sur pied en 25 jours, en riposte
au 11
septembre, il nous faut donc, compte tenu de l'évidence, admettre
que les
événements du 11 septembre sont la preuve concluante
d'une collusion, qui
soulève l'épineuse question de savoir pourquoi il y a
eu une riposte de
représailles à un événement dans lequel
les autorités américaines étaient
elles-mêmes impliquées.
Ou, par
ailleurs, s'il nous faut accorder le moindre crédit à la
possibilité que les événements du 11 septembre
aient été marqués du sceau
d'une colossale mais innocente incompétence, nous devons nous
méfier au
plus haut point, c'est la moindre des choses, et subodorer que l'attaque
contre l'Afghanistan devait déjà se trouver dans un état
de préparation
bien avancé, à la date du 11 septembre, auquel cas, force
nous est encore
de croire que le plus spectaculaire attentat terroriste de l'histoire
s'est
tout simplement produit, pure coïncidence, à un moment
qui n'aurait pu
mieux convenir, vu sous l'angle de la propagande, à cette guerre
déjà
planifiée.
À
eux seuls, les simples faits de ce qui s'est réellement passé
ce matin du 11 septembre, suffisent à prouver définitivement
que les
autorités américaines étaient impliquées
dans cette collusion.
Mais il
y a un élément plus important encore, dans ces preuves,
qui étaie absolument ce qui précéde. Cet élément,
c'est que si nous voulons
croire que les autorités américaines sont innocentes
de toute implication
dans les événements du 11 septembre, et que l'attaque
contre l'Afghanistan
constitue uniquement une réponse à ces mêmes événements,
nous nous
trouvons, pour chacun des aspects examinés jusqu'à présent,
dans
l'embarrassante position d'avoir à choisir en permanence le
scénario dont
le bon sens nous dicte qu'il est le plus plausible, plutôt qu'un
scénario
des plus compliqués, embrouillé par tout un fouillis
de scénarios qui
s'excluent les uns les autres ; alors que, lorsque nous formulons
l'hypothèse inverse, tout se met en place en tant qu'événements
parfaitement limpides.
À
la lumière de cette évidence, il s'avère qu'il n'y
a pas de
base rationnelle ou objective nous interdisant de suggérer,
avec un certain
aplomb, que les autorités américaines étaient
impliquées dans le 11
septembre, et qu'elles avaient prévu l'attaque contre l'Afghanistan
bien
avant cette date.
La seule
base nous permettant de refuser d'agir de la sorte
repose sur des parti-pris préconçus, plutôt que
sur une réelle tentative
d'examiner objectivement l'évidence des faits. Et si c'est pour
prétendre
que la preuve de collusion est dominée par la conviction de
ce qu'aucun
pays ne ferait une telle chose à ses propres citoyens, il convient
de faire
remarquer dans ce cas que la possibilité pour la CIA elle-même
d'envisager
des attaques terroristes contre des citoyens américains est
une question
qui figure déjà dans les archives publiques. L'ancien
document d'archives,
sur l'affaire « Northwoods » révèle qu'en
1962, la CIA considérait avec le
plus grand sérieux la possibilité de mener des attaques
terroristes contre
des citoyens américains, en vue d'en rejeter le blâme
sur Cuba. Les plans
ne furent jamais mis en application, mais l'option préférée
consistait en
la destruction en vol d'un avion de ligne civil américain.
(http://emperors-clothes.com/images/north-int.htm [Note de do : lire
en
français l'intervention 300. Vous pouvez aussi télécharger
d'un seul coup
la photocopie complète, au format PDF, du document ici :
http://www.copvcia.com/stories/nov_2001/northwoods.pdf ou ici en bas
de
cette page internet :
http://www.gwu.edu/~nsarchiv/news/20010430/])
Et il y
a plein d'autres exemples. Le problème des scénarios qui
s'éliminent les uns les autres, en ce qui concerne la compétence
ou
l'absence de compétence, de la part des forces aériennes
américaines, se
répète en ce qui concerne les services américains
de renseignement. Comment
se fait-il qu'ils peuvent n'avoir reçu aucun avertissement préalable
concernant l'attentat terroriste le plus important, le plus difficile
et le
plus compliqué de l'histoire du monde, mais ensuite avoir été
prétendument
capable de désigner le coupable, presque sans aucun doute en
moins d'une
journée et absolument sans aucun doute du tout au bout de deux
jours ?
S'ils
n'avaient réellement eu aucun avertissement concernant
l'attentat, nous ne pouvons dire qu'une chose, c'est qu'ils mentent
lorsque, en deux jours, ils prétendent être tellement
sûrs de la
culpabilité de Ben Laden qu'ils menacent déjà
d'attaquer l'Afghanistan en
guise de représailles. Ou, s'ils avaient eu quelqu'avertissement
préalable
à propos de l'attentat, même d'une façon imprécise,
s'ils avaient été en
alerte au sujet de « quelque chose » en provenance de Ben
Laden, dans ce
cas, l'immobilisme du président et des forces aériennes
le matin du 11
septembre se confirmerait d'une façon encore plus concluante,
si c'est
possible, comme une preuve de collusion plutôt que d'incompétence.
Des preuves
très accablantes en faveur de la présomption de
l'avertissement préalable et de la collusion sont présentes
dans un curieux
à-côté de l'attentat contre le Pentagone. Si l'avion
qui s'est écrasé sur
le Pentagone l'avait fait une semaine plus tôt, il aurait frappé
exactement
au bon endroit pour paralyser les opérations clés du
Pentagone et tuer une
belle brochette d'officiers supérieurs. Mais, sans doute grâce
à une
coïncidence heureuse, le Pentagone avait subi d'importants remaniements
une
semaine plus tôt. (Source : le rapport de la chaîne de
TV CNN, le matin du
12 septembre, heure australienne). Toutes les personnes et opérations
importantes avaient déménagé de l'autre côté
et le personnel et les
opérations de moindre importance avaient emménagé
dans l'aile qui allait
être touchée. Les opérations importantes du Pentagone
ont donc subi très
peu de véritables dégâts ! On les avait changées
de place une semaine avant
l'attentat ! C'est une lourde preuve de ce que quelqu'un, très
haut placé
dans la hiérarchie du Pentagone, savait que l'attentat allait
se produire.
[Note
de do : en AG, vous trouverez d'autres preuves que les
chefs des USA savaient à l'avance qu'il allait y avoir ces attentats
:
interventions 323, 366, 421]
Une fois
de plus, présenter l'affaire autrement signifie opter
pour l'explication la moins plausible, sur la base d'une conclusion
préconçue. Combien de fois sommes-nous disposés
à agir de la sorte ?
Maintenant,
nous allons entrer dans les détails, c'est-à-dire
nous tourner vers les allégations absolument non fondées
pesant contre
Oussama Ben Laden.
Rappelez-vous
que depuis le premier jour, il n'y a pas eu la
moindre parcelle de preuve disponible contre Ben Laden. En fait, jusqu'à
la
mi-décembre, nous n'avons eu droit qu'à l'inlassable
répétition de son nom,
comme si, en répétant quelque chose suffisamment souvent,
on pouvait en
quelque sorte la rendre vraie.
Puis, il
y a eu la bande vidéo : une farce complète, en réalité.
Nous vivons à une époque de technologie dans laquelle
un film de grande
qualité (technologique) peut nous montrer Forrest Gump serrer
la pince de
JFK, où des cyclones simulés peuvent être mis en
mouvement sur des plateaux
de cinéma, où des dinosaures, disparus depuis 200 millions
d'années peuvent
être montrés avec une telle netteté qu'on jurerait
presque qu'ils étaient
présents. Tout ce travail est effectué avec un réalisme
si déconcertant que
la seule façon pour nous de savoir que ce n'est pas vrai, c'est
de savoir à
l'avance qu'il s'agit d'un faux.
Par comparaison,
la bande vidéo de Ben Laden est d'une qualité
si minable que nous n'avons même pas le moyen d'être sûr
si, oui ou non,
c'est vraiment lui qui y figure. Dans les longs métrages de
qualité
supérieure, une pratique commune consiste à utiliser
une doublure pour
remplacer le véritable acteur dans une grande partie du tournage.
Une
doublure de taille et de complexion similaires se voit donner les mêmes
vêtements, la même coupe de cheveux, et il est virtuellement
impossible de
distinguer l'un de l'autre.
Une telle
substitution serait encore plus aisée dans une vidéo
de mauvaise qualité. Et quand le personnage principal a une
longue barbe,
un couvre-chef et d'amples vêtements, c'est un jeu d'enfant.
Sur la vidéo
montrant Ben Laden, la piètre qualité empêche toute
analyse visant à
distinguer si les dialogues sont vraiment pris en direct, ou s'ils
ont été
doublés. Nous avons également dû nous appuyer sur
des traductions dont
l'indépendance est vraiment douteuse. L'historique, du moment
et du lieu où
la bande est supposée avoir été enregistrée,
et de l'endroit où on prétend
l'avoir trouvée, quoique possible, laisse quelque peu perplexe.
On prétend
qu'elle a été prise à Kandahar le 9 novembre et
trouvée dans une maison de Jalalabad. En fait, Jalalabad est
tombée aux
mains des forces anti-talibans le 14 novembre. Ceci signifie qu'il
n'a pu y
avoir que quatre jours durant lesquels la vidéo nouvellement
réalisée
aurait pu être acheminée de Kandahar à jalalabad,
qui subissait déjà un
siège violent et était sérieusement menacée
à ce moment. Ainsi donc, on
nous demande de croire, outre la réalisation de la bande, que
presque
immédiatement après, et sans raison apparente, quelqu'un
l'a emmenée à
Jalalabad, sur le point de tomber, puis, comme par hasard, l'a laissée
là,
où elle a été découverte par les forces
anti-talibans.
Ce n'est
pas impossible, mais ça pue fortement la mise en scène.
De plus, selon le Weekend Australian des 14 et 15 décembre,
la séquence en
temps réel de certains événements a été
inversée sur la bande. Cela
signifie qu'elle a dû être modifiée. Pourquoi, et
par qui ? (C'est une
question que la presse, évidemment, s'est bien abstenue d'examiner,
bien
que je suppose que nous devrions être reconnaissants, au moins,
que ce
détail ait été mentionné). De même,
la date témoin du 9 novembre, comme l'a
dit la télévision, renvoie-t-elle à la date de
tournage, ou à la date où la
version modifiée a été finalisée ? Dans
le premier cas, ce qui semblerait
plus vraisemblable, cela laisse encore moins de temps pour l'emmener
de la
position clé des Talibans, Kandahar, vers Jalalabad, qui, en
outre, est sur
le point de tomber. Cela est très suspect.
Ou bien cette vidéo a-t-elle été modifiée par
les autorités
américaines ? Elles ont dû admettre que la « traduction
» qu'ils ont
réalisée est frelatée. Bien sûr, ils n'ont
pas dit cela avec ces mots, ils
ont essayé de noyer le poisson en recourant à des euphémismes.
« La bande
n'est PAS une traduction exacte de chaque parole prononcée durant
la
réunion, mais elle livre les messages et le flux d'informations
», dit un
porte-parole du département de la Défense. « La
traduction vaut ce qu'elle
vaut. Nous avons dit clairement qu'il ne s'agissait pas d'une traduction
littérale », ajoute le Pentagone. Mais le Pentagone va-t-il
œuvrer à une
traduction plus complète ? Non. La transcription complète
sera-t-elle
communiquée au public ? Non.
http://news.ninemsn.com.au/world/story_23359.asp [Note de do : le lien
original a disparu, mais vous pouvez quand même visualiser la
copie cachée
par google.fr en cliquant ici]).
Pour être
objectif, rien de tout ceci ne prouve que la vidéo
soit un faux ; mais, de la même façon, on peut difficilement
affirmer que
son authenticité soit prouvée. Et même si elle
est authentique, on nous en
a donné une version modifiée. S'il s'agit là
de la seule preuve contre Ben
Laden, l'affaire pose un sacré problème. Et qu'y a-t-il
comme autres preuves ?
Par conséquent,
il n'est pas surprenant qu'aucune acte
d'accusation formel n'ait été déposé contre
Ben Laden. Selon la procédure
normale de la loi, il est nécessaire d'avoir des preuves, pour
porter plainte.
Ironiquement,
si la vidéo est authentique, elle sert seulement à
prouver que Ben Laden n'était PAS le cerveau des attentats.
Alors qu'elle
indiquerait qu'il avait quelque connaissance préalable des attentats
et
qu'il y était par conséquent impliqué par
définition jusqu'à un certain
point, il déclare clairement (en admettant que la vidéo
affirme clairement
quoi que ce soit) qu'il avait été mis au courant de l'imminence
des
attentats cinq jours avant qu'ils ne soient perpétrés.
Si c'est le cas, il
ne peut absolument pas en avoir été le principal organisateur.
Qui lui
en aurait parlé ? Selon toute vraisemblance, la ou les
personnes qui, en fait, les ont organisés et qui sont toujours
inconnues,
mais cela met définitivement Ben Laden hors de cause. Dans tous
les
témoignages frénétiques d'indignation contre Ben
Laden qu'à engendrés cette
vidéo providentielle, il semble que très peu de gens
aient en fait
suffisamment visionné la bande pour poser la question importante
entre
toutes qui découle de l'aveu par Ben Laden lui-même d'avoir
été informé des
attentats 5 jours avant qu'ils n'aient lieu. Qui, en fait, les a organisés
?
Vidéo
ou pas, si nous réfléchissons clairement et avec logique
sur la vraisemblance de l'implication de Ben Laden, nous découvrons
en fait
qu'elle est impossible, à moins d'une collusion avec les autorités
américaines ou, au mieux, dans le contexte où les Etats-Unis
ont toujours
su ce qu'il mijotait, et lui ont permis délibérément
de perpétrer ces
attentats. On a déjà insisté sur le laps de temps
ridiculement court qui
s'est écoulé avant que Ben Laden soit déclaré
coupable et le fait que ceci
met en scène des scénarios qui s'excluent mutuellement.
Si Ben Laden était
impliqué dans l'affaire, cela n'aurait dans ce cas pu constituer
une
surprise, ce qui prouve à son tour, et au-delà de tout
doute, que
l'immobilisme des forces aériennes et du président, le
11 septembre,
constituaient une collusion plutôt qu'un signe d'incompétence.
Mais la
preuve ne se termine pas ici. Il est curieux, à tout le
moins, qu'aucun autre suspect n'ait jamais été envisagé,
même un très court
instant, alors que les Etats-Unis comptent un très grand nombre
d'ennemis.
Ceci est très suspect, si nous réfléchissons clairement
à la logistique de
l'organisation d'une enquête véritable sur les événements
du 11 septembre.
Primo, remettons les choses dans leur contexte. Il a fallu 17 ans pour
attraper le poseur de bombe de l'ONU (unabomber) et il a fallu 7 semaines
d'enquête, dans l'affaire du 11 septembre, rien que pour confirmer
les
nationalités de 17 pirates de l'air présumés,
alors que le cerveau de
l'affaire était prétendument connu au bout de quelques
heures. Je ne suis
pas d'accord !
Maintenant,
imaginez que nous essayons en fait de monter une
enquête sur les attentats du 11 septembre, dans les premières
minutes
suivant l'attaque, alors que le drame n'est pas encore consommé.
Et c'est
le temps qu'il a fallu, littéralement, puisqu'ils prétendent
avoir
découvert le coupable quelques heures plus tard à peine.
Qui a
fait cette chose terrible ? Une liste de suspects pouvait
venir à l'esprit, ce n'est pas comme si nous avions pu nous
balader dehors
et découvrir les lettres « Ben Laden » inscrites
sous forme de nuages, en
plein ciel.
Saddam
Hussein ne faisait-il pas un bon suspect, lui aussi ? Ou
la Libye ? Un groupe palestinien ? Cuba ? La Russie ? La Chine ? Des
milices locales d'extrême droite ? Des fanatiques de l'antimondialisme
? La
Syrie ? Quelqu'un de complètement inconnu et d'inattendu ? Etc.,
etc. La
liste des possibilités pouvant venir à l'esprit aurait
dû être énorme. Ben
Laden n'aurait été que l'une d'entre elles.
Par où
commençons-nous, pour lancer une telle enquête ?
Pour commencer,
nous avons besoin manifestement de recruter des
personnes chargées des expertises aériennes que nécessite
cette enquête.
Mais il faut également que ce soient des gens qui détiennent
les
autorisations appropriées en matière de sécurité.
Il faut donc, dès le
début, dresser une liste des personnes pouvant être utiles,
dans ce contexte.
Nous avons également besoin de personnes expertes en
architecture, afin d'examiner la nature exacte de l'effondrement du
WTC.
Est-ce uniquement les appareils qui ont provoqué l'effondrement,
ou des
explosifs ont-ils également été utilisés
? Une fois de plus, il faut
dresser une liste.
Nous avons
besoin de personnes dont la principale occupation
consiste en la sécurité des aéroports. Quelqu'un
dans les aéroports a-t-il
délibérément laissé passer les pirates
de l'air ? Et encore une nouvelle liste.
Nous avons
besoin d'experts financiers pour tenter de repérer
d'où provenaient, en tout ou en partie, les fonds considérables
nécessaires
pour monter une telle opération. Et une autre liste, encore.
Nous devons
examiner les dossiers de l'immigration et chercher
par recoupement ceux qui traitent de l'octroi de licences de pilotage.
Il nous
faut d'urgence établir un répertoire de la sécurité
interne, au cas où ce serait une « affaire interne ».
La seule tâche
constituant à établir ce répertoire est une opération
délicate, et c'est le
moins qu'on puisse dire.
Comme vous
pouvez vous en rendre compte, c'est tout un boulot,
rien que pour établir les listes des suspects possibles, du
personnel
susceptible d'être utile dans l'enquête et de prévoir
les principaux angles
d'attaque des recherches destinées à l'enquête.
Après
cela, il faut contacter toutes ces personnes, les
rassembler en un groupe ou, au moins, les relier entre elles par des
possibilités de communication. Mais accrochez-vous bien ! Les
avions sont
assignés au sol. Même celui du président a des
problèmes de déplacement. De
nombreux réseaux de communications sont à plat, de nombreuses
institutions
financières sont fermées et des zones importantes de
New York et Washington
sont inaccessibles. Et tout le pays fait du sur place en raison des
barrages de sécurité.
Comment
mettre la main sur les personnes dont nous avons besoin
? Comment allons-nous faire pour les rassembler toutes ensemble et
commencer à leur attribuer des responsabilités ? Sont-elles
toutes sorties
miraculeusement de chez elles, au même moment, pour converger
vers un seul
endroit, le même endroit, précisément, choisi par
le coordinateur de
l'enquête, de sorte qu'il n'y avait plus besoin d'attendre que
toutes ces
personnes puissent quitter leurs propres affectations dans diverses
régions
des Etats-Unis, voire à l'étranger ?
Même
avoir établi, en deux jours, une liste des suspects
possibles, du personnel nécessaire aux investigations et des
stratégies de
base de l'enquête, aurait constitué un exploit étonnant,
peut-être
impossible, dans ces circonstances. Tenir une réunion des agents
responsables à impliquer dans l'enquête aurait probablement
été impossible
dans un délai inférieur à trois jours. Et pourtant,
à ce moment, les
Etats-Unis avaient déjà prétendu avoir effectué
cette « enquête » et établi
la culpabilité de Ben Laden.
Comment
?
A-t-on
déjà vu quelque chose ressembler de façon plus criante
à
une mise en scène ?
Et puis,
une fois les paramètres de base de l'enquête bien
établis, et les détails pratiques des recherches quotidiennes
de l'enquête
mis en place, combien de semaines cela aurait-il nécessité
pour en arriver
à ce stade ? Ce n'est pas comme si tout le personnel chargé
de l'enquête se
réunissait autour d'une table pour dire « Qu'en pensez-vous
? Ben Laden ? »
et tout le monde répondrait « Ouais ! », de sorte
que le chef de l'équipe
téléphone au président pour lui dire « Ben
Laden », et le président lui
répond « Pour moi, c'est assez bon ! » et, sur-le-champ,
menace d'attaquer
l'Afghanistan.
Un énorme
travail de terrain, de même que du boulot
informatique, devrait être accompli. Les rapports devraient être
rédigés,
résumés, contrôlés pour des raisons de sécurité,
imprimés, puis remis au
président et à ses hauts conseillers qui seraient obligés
d'en lire au
moins les résumés, puis les discuteraient avec l'équipe
d'enquêteurs. Et
tout ceci a été fait en moins de 12 heures, dans un pays
ravagé, à ce
moment précis, par un chaos et une confusion sans précédent
? C'est l'une
des suggestions les plus absurdes de toute cette affaire.
Et même
au cas très improbable où une preuve quelle qu'elle soit
aurait pu être établie à ce moment, c'est une chose
que de décider de
concentrer son attention sur un principal suspect et de sentir que
vous
pourriez très bien être proche de la conclusion, mais
c'en est une toute
autre d'être sûr de vous au point de proférer des
menaces de guerre. Ce
n'est tout simplement pas possible.
Et même
si ça l'était, cela ramènerait une fois de plus les
scénarios qui s'excluent mutuellement, à savoir comment
quelqu'un aurait-il
pu organiser une opération aussi vaste dans le secret absolu,
de façon à
prendre complètement les autorités de court mais, en
même temps, laisser
ses empreintes partout, ces preuves que l'on retrouve partout en grand
nombre au point que la culpabilité était évidente
au bout de quelques
heures à peine, et même dans les circonstances difficiles
dans lesquelles
l'Amérique s'est retrouvée plongée durant les
jours qui ont suivi les
attentats.
Tony Blair
a confirmé, sans s'en rendre compte, que toute cette
affaire était un mensonge par le biais d'une déclaration
faite au début du
mois de novembre, en réponse à des sondages montrant
que le soutien à la
guerre dégringolait en Grande-Bretagne. Voici ce qu'il a dit
: « La
culpabilité de Ben Laden ne fait aucun doute. Les preuves contre
lui,
d'abord arrivées au goutte à goutte, puis à flot
régulier, se sont
maintenant muées en torrent. » (World news page, sur le
website 9 MSN).
Cette
déclaration a été prononcée presque deux mois
après le 11
septembre. Les mots clés sont « goutte à goutte
», « flot régulier », «
maintenant » et « torrent ». Alors qu'ils avaient
déjà proclamé la
culpabilité quasi certaine de Ben Laden après quelques
heures, Blair admet
par inadvertance que c'était un mensonge. La progression des
preuves du «
goutte à goutte » au « flot régulier »,
puis au « torrent » s'est-elle
faite en quelques heures seulement ? Ce serait une façon très
bizarre de
décrire une une telle progression, et tout particulièrement
lorsque la
phrase citée ci-dessus n'a été utilisée
que quasi deux mois plus tard et
agrémentée d'un « maintenant » (« se
sont MAINTENANT muées en torrent »).
Ainsi,
par inadvertance, il admet qu'ils avaient déjà déclaré
Ben Laden coupable, et menacé l'Afghanistan, à un moment
où les preuves
n'apparaissaient encore qu'au « goutte à goutte ».
C'est lui qui le dit,
après tout, et pas moi ! (Ou alors, ils savaient d'une façon
ou d'une
autre, à ce moment-là, que les preuves allaient se muer
en « torrent » un
peu plus tard ?). Mais un « torrent » de preuves n'est
encore apparemment
pas suffisant pour porter la moindre accusation formelle devant un
tribunal
ni non plus pour dévoiler des éléments de ce «
torrent » au public ?
Il reste
une question importante à éclaircir. Manifestement, les
pilotes remplissaient une mission suicide et l'on sait que c'est un
thème
commun parmi les terroristes islamistes du Moyen-Orient, mais totalement
étranger à la culture américaine. Il est difficile
de croire que des
Américains ou des personnes loyales aux Etats-Unis allaient
sciemment
participer à une mission suicide. Mais ceci ne soulève
aucun problème
véritable dans le scénario qui a été proposé.
L'explication évidente est
que certains des pirates de l'air étaient vraiment hostiles
aux Etats-Unis
et qu'ils participaient à une agression qui, pensaient-ils,
allaient faire
du tort aux Etats-Unis, sans savoir le moins du monde toutefois qu'ils
étaient des pions dans un double jeu faisant partie d'un plan
plus vaste de
la CIA.
En fait,
en novembre dernier, des communiqués de presse ont
commencé à faire leur apparition, prétendant que
certains des pirates de
l'air pouvaient n'avoir pas été conscients de ce qu'ils
étaient sur le
point de participer à une mission suicide. Je ne sais pas comment
cette
thèse a fait surface ni quel en est le fondement, mais c'est
ce que les
médias ont rapporté (Communiqué d'ABC Newsradio).
Cela collerait très bien
avec le reste des informations dont nous disposons. Certains parmi
ceux qui
n'étaient pas conscients qu'ils allaient commettre un suicide,
auraient été
les agents de la CIA, ils auraient probablement reçu l'ordre
de recruter
les terroristes et de prendre part aux détournements, tout en
n'étant pas
mis au courant de la totalité des plans, alors que ceux qui
étaient
d'accord, sciemment, pour commettre un suicide, étaient ceux
qui étaient
authentiquement hostiles aux Etats-Unis. (Si c'est le cas, les moments
ultimes dans les données de vol enregistrées dans la
boîte noire seraient à
tout le moins intéressants à écouter. Est-ce la
raison pour laquelle on
garde si soigneusement le silence ?).
Il est
clair que l'affaire n'aurait pu être organisée sans
recourir à des sous-fifres qui pensaient qu'ils allaient pouvoir
frapper un
grand coup contre les Etats-Unis. C'est ici que Ben Laden cadre bien
dans
l'histoire. Il a trompé et sacrifié son propre peuple
de la même façon que
les Américains ont impliqué, trompé et sacrifié
le leur. La preuve que Ben
Laden et la CIA sont en coopération active dans ces attentats
atroces va
devenir plus claire dans la troisième partie. Ceci pourrait
également
expliquer le scénario autrement incompréhensible de Ben
Laden en train de
fabriquer une vidéo l'incriminant, et l'emporter immédiatement
après dans
un endroit où il était sûr qu'elle allait tomber
dans des mains américaines.
TROIS
En fait,
il existe plein de preuves pouvant impliquer Ben Laden,
mais le problème est qu'elles impliquent également l'administration
Bush,
la CIA, George Bush senior, le Pakistan, l'Arabie Saoudite et les Emirats
Arabes Unis. L'histoire officielle de Ben Laden est celle d'un monstre
terroriste, animé d'une haine fanatique à l'égard
des Etats-Unis et de
leurs alliés, et brouillé avec le reste de sa riche famille
saoudienne,
très amie avec les Etats-Unis. L'élément «
monstre terroriste » est
correct, mais le reste ne pourrait être plus éloigné
de la vérité.
Ben Laden
est bien connu comme étant un agent de la CIA. Il a eu
d'étroites relations de travail avec la CIA dans les annés
1980. Cela n'est
démenti par personne. On prétend que, depuis, ces relations
n'existent
plus, mais c'est un mensonge.
[Note
de do : Voir à ce sujet en AG les interventions : 331,
351, 346, 355, 316. Voir aussi " Réalité sur l'UCK "
(<— lien cliquable,
lire les quatre premières lignes de présentation, puis
la seconde moitié du
dernier paragraphe, qui parle de Agim Gashi, surnommé le «
Rambo » du
Kossovo, lié aux islamo-terroristes d’Ousssama Bin Laden ).]
Pour commencer,
de nombreuses installations militaires
américaines au Moyen-Orient, contre lesquelles Ben Laden soulève
prétendument de violentes objections, ont en fait été
édifiées par la
société de construction de Ben Laden. Il existe un fil
rouge permanent :
les liens d'affaires étroits entre la famille Bush et la famille
Ben Laden,
remontant à plus d'une décennie, et se poursuivant encore
de nos jours
(Wall Street Journal, 27 septembre 2001 [Note de do : voir
http://www.amnistia.net/news/articles/nouvdes/bankbush.htm et
http://www.matin.ch/home/actualite/8181.html et
http://dossiers.lesoir.be/wtc/8novembre01/A_01DBCD.asp Il faut aussi
se
souvenir que Daniel Pearl, qui a récemment été
exécuté au Pakistan, pays
allié des USA, était journaliste à ce même
Wall Street Journal qui a
dénoncé les liens financiers entre les Bush et les Ben
Laden !], et
www.thedubyareport.com/bushbin.html).
L'administration
Bush a tenté de jeter un écran de fumée sur
ceci en prétendant que le reste de la famille de Ben Laden avait
renié ce
dernier ; mais, comme nous le verrons, c'est absolument faux. Les Ben
Laden
sont d'importants investisseurs au sein de la grosse firme d'armements
qu'est le groupe Carlyle, lequel — et il s'en vante — se fait un gros
paquet de fric avec la guerre en Afghanistan. George Bush senior est
un
personnage important au sein du groupe Carlyle. Au nombre des autres
gros
investisseurs ou des PDG, on retrouve l'ancien Premier Ministre
britannique, John Major, James A. Baker, qui fut secrétaire
d'Etat à la
Défense sous le président Bush sr, Colin Powell, ainsi
que l'ancien
secrétaire à la Défense et directeur adjoint de
la CIA, Frank Carlucci,
lui-même ancien condisciple, au collège, de l'actuel secrétaire
à la
Défense, Donald Rumsfeld. Voici des citations extraites de la
présentation
de la compagnie Carlyle telle qu'on peut la trouver sur Hoover's online
:
«
La direction de Carlyle ressemble à s'y méprendre à
la liste
des invités au bal inaugural de George W. Bush. » «
Peut-on parler de
complexe militaro-industriel ? Le groupe Carlyle, lui, le peut. »
(www.
hoovers. com /premium/ profile /6/ 0,2147,42166,00.html)
On ne peut
plus prétendre que Bush senior n'était pas au courant
de la présence de Ben Laden en tant qu'actionnaire. Il a rencontré
la
famille Ben Laden au moins à deux reprises, en 1998 et en 2000,
longtemps
après que Ben Laden eut été déclaré
officiellement par les Etats-Unis comme
l'homme le plus recherché de la planète en raison de
ses activités
terroristes présumées. Pourquoi George Bush senior a-t-il
rencontré la
famille de cet homme, alors que l'histoire officielle dit que
l'administration Clinton avait déjà exprimé sa
détermination à vouloir
éliminer Al Quaïda et Ben Laden à tout prix et par
tous les moyens
nécessaires ?
[Note
de do : voir http://www.matin.ch/home/actualite/8181.html]
En 1995,
les autorités américaines ont cité Ben Laden comme
co-instigateur de l'attentat à la bombe de 1993 contre le WTC.
Mais, un an
après cette accusation, lorsque le gouvernement soudanais détenait
Ben
Laden et avait proposé de l'extrader vers les Etats-Unis, le
gouvernement
américain a dit qu'il n'était pas intéressé
et demanda au gouvernement
soudanais de le laisser aller en Afghanistan [Note de do : voir ICI
(faire
une recherche dans ce grand document avec "soudan" comme mot clef)].
Depuis
lors, le gouvernement US a présenté Ben Laden comme le
principal suspect des attentats terroristes contre deux ambassades
américaines, et des attentats contre un navire de guerre US
et une caserne
américaine au Moyen-Orient ( l'une de celles à la construction
desquelles
la société de Ben Laden a participé.)
Et malgré
tout on lui a permis d'investir, via sa famille, dans
le groupe Carlyle, et George Bush senior a rencontré sa famille
pas plus
tard qu'en l'an 2000.
Prétendre
que Ben Laden a été renié par sa famille est un
mensonge. On sait que Ben Laden a parlé régulièrement
avec sa mère et avec
d'autres membres de sa famille pendant sa prétendue mise au
ban. On sait
qu'en fait, lorsque Ben Laden a été hospitalisé
à Dubaï, en juillet 2001,
des membres de sa famille lui ont rendu visite.
Et puis,
de toute façon, que fabriquait dans l'hôpital américain
de Dubaï le terroriste le plus recherché du monde ? Pourquoi
n'a-t-il pas
été arrêté immédiatement, au lieu
de recevoir un traitement médical, et de
pouvoir s'en aller librement ? Au cours de son hospitalisation, on
prétend
qu'il reçut aussi la visite de l'agent local de la CIA, ainsi
que celle de
plusieurs Saoudiens et Emiratis éminents, eux aussi alliés
des Américains.
[Note de do : voir Le Figaro du 1er novembre 2001 : cliquer ici pour
lire
l'article, voir aussi ces deux articles de Radio France internationale
: 351].
Qui plus
est, Al Quaïda, le réseau de Ben Laden, est connu pour
avoir combattu aux côtés des forces de l'OTAN, au sein
de l'Armée de
Libération du Kosovo (UCK), un groupe terroriste soutenu par
la CIA
(www.thedubyareport.com/terrupdt.html and
www.emperors-clothes.com/news/binl.htm [Note de do : Voir, en
français, à
ce sujet en AG les interventions : 355, 316. Voir aussi " Réalité
sur l'UCK
" (<— lien cliquable, lire les quatre premières lignes de
présentation,
puis la seconde moitié du dernier paragraphe, qui parle de Agim
Gashi,
surnommé le « Rambo » du Kossovo, lié aux
islamo-terroristes d’Ousssama Bin
Laden ).]). Ce n'est pas une coïncidence que l'Australien David
Hicks,
arrêté pour avoir combattu avec les Talibans, ait combattu
deux fois pour
Al Quaïda : dans l'Armée de Libération du Kosovo
et avec les Talibans.
Ainsi, il s'avère qu'Al Quaïda, de Ben Laden, est notre
ennemie en
Afghanistan, mais notre alliée en Yougoslavie. Apparemment,
Al Quaïda est
une force de libération en Yougoslavie, mais un groupe terroriste
partout
ailleurs.
En outre,
le Pakistan, un autre allié des Américains dans la «
guerre contre le terrorisme », a aussi longtemps soutenu Al Quaïda,
et ce
n'est pas une coïncidence que David Hicks ait aussi reçu
une formation au
Pakistan. Et nous savons déjà que les attentats du 11
septembre ont, en
partie du moins, été financés par un cheikh pakistanais,
très haut placé
dans les services secrets pakistanais. On ne l'a ni inculpé,
ni même
poursuivi. [Note de do : voir à ce sujet l'intervention 367
(Times of
India, en anglais) et 346 en français]
Etant donné
qu'on sait que la famille de Ben Laden lui a rendu
visite dans un hôpital de Dubaï, il est curieux que l'administration
Bush
et les médias continuent à entretenir ce mensonge prétendant
qu'il a été
renié par sa famille. Tandis que ceci est peut-être seulement
curieux, il
est scandaleux que plusieurs membres de la famille de Ben Laden aient
été
aux Etats-Unis le 11 septembre et qu'on les ait autorisés à
s'en aller
quelques jours plus tard, sans même les interroger, alors que
les
Etats-Unis avaient déjà déclaré Ben Laden
coupable (et ce, sans jugement,
et même, sans la moindre inculpation officielle).
À
plusieurs reprises le FBI s'est plaint d'avoir été muselé
et
d'avoir subi des entraves dans ses tentatives d'enquêter sur
des questions
en rapport avec Ben Laden et Al Quaïda, et il a exprimé
sa frustration pour
le refus apparent de se voir autorisé à enquêter
pleinement sur les
évenements du 11 septembre. (http: //news. bbc .co.uk/ hi/ english/
events/
newsnight/ newsid_1645000 /1645527 .stm. bbc.co .uk /hi/ english/ events/
newsnight/ newsid_1645000/ 1645527 .stm [Note de do : vous pouvez lire,
en
français, l'intervention 390 en AG]) Ce ne sera pas une surprise
si Ben
Laden s'échappe miraculeusement vers un autre pays, fournissant
aux
Etats-Unis le prétexte pour l'attaquer. Au moment où
j'écris ces lignes (le
20 décembre 2001), je suppose qu'il s'agira de l'Iran. Nous
verrons si
j'avais raison.
QUATRE
Voici diverses
informations et remarques contribuant au scénario
esquissé ci-dessus :
Normalement,
chaque fois qu'un avion est détourné ou qu'il
s'écrase, on assiste à une très importante couverture
médiatique à propos
de la découverte et de l'examen des enregistrements de la boîte
noire de
l'appareil. J'ai suivi l'affaire de très près dans les
médias et ne me
rappelle, à aucun moment, avoir entendu ou lu un seul mot sur
les données
de cette boîte noire. C'est extrêmement inhabituel. Cette
information
a-t-elle été censurée ? Nous avons déjà
fait allusion à une raison possible
de cette éventuelle censure.
Dans les
deux premières heures qui ont suivi les attentats, il y
a eu immédiatement des rapports sur CNN concernant des délits
d'initiés à
la bourse de New York. Autrement dit, il semble que de très
gros
investisseurs savaient à l'avance qu'il allait y avoir ces attentats
et
qu'ils aient liquidé avant.
Les médias
ont discuté du fait que les terroristes impliqués
auraient pu profiter de leurs actes. Remplacez le mot «
terroristes » par
« Ben Laden ». En quelques heures, les médias y
allaient déjà de volées de
bois vert particulièrement hystériques contre Ben Laden.
Ben Laden devait
avoir commis un délit d'initié, nous a-t-on dit. On venait
déjà de boucler
la boucle par une tautologie remarquable. Quiconque avait commis les
attentats terroristes s'était en même temps livré
à un délit d'initié.
Puisque nous savions que c'était Ben Laden qui avait perpétré
les
attentats, ce devait être par conséquent Ben Laden qui
se livrait à un
délit d'initié. Puisque nous savions que Ben Laden était
coupable de délit
d'initié, cela prouvait qu'il était responsable des attentats.
On nous a
assurés que les enquêteurs étaient déjà
sur cette piste et qu'ils n'étaient
vraiment pas loin de résoudre cette question vitale.
Les chiffres
de la bourse de New York semblent indiquer
clairement que QUELQU'UN se livrait à un délit d'initié.
Mais qui ? Pour
les autorités qui disposent des pleins pouvoirs d'investigation,
ce devrait
être l'un des aspects les plus faciles de l'enquête. Et
si l'on pouvait
trouver qui s'était livré à ce délit d'initié,
cela nous donnerait une
bonne idée de qui était au courant à l'avance
des attentats terroristes, ce
qui nous donnerait une jolie idée de qui les avait commis.
Il est
curieux, dans ce cas, que la question ait disparu des
médias presque aussi rapidement qu'elle avait été
soulevée et qu'il n'en
ait plus été question du tout, les grandes promesses
faites par les
enquêteurs à ce sujet ont été oubliées
presqu'aussitôt faites. À coup sûr,
ceci aurait été l'occasion rêvée de démontrer
la culpabilité de Ben Laden.
Et c'est de l'information qui aurait pu être livrée au
public, parce
qu'elle n'aurait eu aucune implication sur la sécurité
du pays. Et
pourtant, cet aspect de l'enquête (pour autant que celle-ci ait
effectivement lieu) est jalousement occulté. La seule chose
qu'on peut
supposer, c'est que l'enquête a commencé à trouver
des réponses que les
autorités américaines ne veulent pas rendre publiques.
Etant donné ce que
nous savons sur les étroites relations d'affaires entre les
familles Bush
et Ben Laden, ceci est loin d'être une surprise.
[Note
de do : À l'intervention 437, vous trouverez deux
communiqués de l'agence Associated Press parlant de ces drôles
de délits
d'initiés. Lire aussi l'intervention 299 où un communiqué
de l'Agence
France Presse explique clairement comment faire plein de fric quand
on sait
à l'avance que certaines actions vont baisser : en fait il est
possible de
vendre tout de suite (au prix actuel, donc) des actions que l'on ne
possède
pas encore, mais que l'on emprunte ailleurs et que l'on paiera plus
tard, à
un jour et une heure fixée à l'avance, quel qu'en soit
le prix à ce moment
là. Bref, on peut vendre tout de suite des actions que l'on
achêtera plus
tard !]
Cependant,
un fait financier qui est su, c'est qu'un terroriste
pakistanais reconnu, haut placé dans les services secrets pakistanais
(nos
alliés dans la « guerre contre le terrorisme »),
a câblé 100 000 $ à
Mohamed Atta, désigné comme étant le chef du groupe
du 11 septembre
(bulletin d'info d'ABC Newsradio, [Note de do : voir aussi : cet article
du
Times of India]). Bien que ce fait soit connu, et consultable publiquement,
les États-Unis se désintéressent totalement d'engager
une quelconque action
contre cette personne, en dépit des grognements du président
Bush
prétendant que « si vous financez un terroriste, vous
êtes vous-même un
terroriste ». Mais ce n'est pas le cas pour nos alliés,
semble-t-il.
Le cheikh
en question a été forcé de présenter sa démission,
une
fois que son implication dans les attentats du 11 septembre a été
connue.
Forcé de démissionner ? Et toujours pas de bombardements
contre le Pakistan
tant que ce pays n'a pas livré l'homme en question ? Aucune
proclamation
disant que le Pakistan est un État terroriste ? Au contraire,
les
États-Unis sont en train de devenir copains comme cochons avec
le seul pays
au monde (à part eux-mêmes) contre lequel il existe des
preuves
irréfutables d'implication dans les attentats du 11 septembre.
Les États-Unis
se sont préparés à faire de l'Afghanistan un tas
de décombres, bien qu'ils n'aient présenté aucune
preuve contre Ben Laden,
et, dans le même temps, ils se désintéressent totalement
de poursuivre un
individu dont la complicité dans les attentats du 11 septembre
est devenue
une information du domaine public et que personne ne dément.
Les Etats-Unis
se désintéressent tout aussi complètement de poursuivre
le pays qui
l'héberge. En fait, ils considèrent que ce pays est un
allié proche dans
leur guerre CONTRE le terrorisme !
Quand on
y réfléchit, il est également curieux de constater
le
peu de dégâts réellement subis par les Etats-Unis,
lors des attentats du 11
septembre. Il est utile de réfléchir à ce qu'auraient
pu perpétrer les
pirates de l'air s'ils avaient réellement voulu faire le plus
de dégâts
possible. Il me semble qu'un plan en vue d'organiser les détournements
à un
moment où ils auraient pu écraser un avion sur le sénat
ou le congrès en
train de siéger, balayant ainsi d'un seul coup une partie importante
du
gouvernement américain, aurait tout aussi bien pu se réaliser
que ce qu'ils
ont fait en réalité le 11 septembre. Ou écraser
les avions sur une centrale
nucléaire, provocant une fusion catastrophique et des dégagements
de
radiations, ainsi que de graves interruptions dans les fournitures
d'énergie. Il n'est pas crédible de suggérer que
ces plans n'ont pas été
menés à bien parce qu'ils pensaient que la sécurité
était trop resserrée.
En effet, ils furent assez confiant pour prendre le Pentagone pour
cible.
En dernière
analyse, en dépit de tout le choc, l'horreur et la
douleur provoqués par le 11 septembre, pas un seul membre de
l'administration américaine n'a été tué,
ni blessé, pas même un seul
sénateur, membre du congrès ou gouverneur, pas un seul
haut fonctionnaire
local. Aucun dégât n'a été fait aux capacités
militaires, aucun dégât aux
sources d'énergie, aux installations de transport, de communications
ou à
la distribution d'eau.
En fait,
les dégâts ont été si insignifiants que les
Etats-Unis
ont été capables (prétendument) d'organiser une
guerre en un temps record,
bien qu'un avion se soit écrasé sur le Pentagone (Marrant
quand même, la
façon dont ce déménagement, une semaine plus tôt,
a permis au Pentagone de
poursuivre ses tâches habituelles, presque sans entrave !).
Alors
que les pertes en vies (civiles), et les dégâts
symboliques et psychologiques causés au public ordinaire, furent
énormes,
dans les domaines de portée plus grande, les attentats, tout
en fournissant
aux Etats-Unis une arme de propagande idéale, ont eu un impact
nul sur leur
capacité à poursuivre leur rôle de superpuissance
mondiale agressive.
En fin
de compte, les résultats pourraient paraître
excessivement médiocres, considérant la quasi-perfection
technique de
l'opération, alors qu'il aurait pu y avoir des dégâts
dévastateurs,
simplement en choisissant les cibles avec plus de discernement.
IMPLICATIONS
Il faut
comprendre que la guerre en Asie du Sud est plus qu'une
simple continuation de la politique étrangère de la CIA,
dont d'ex-agents
mécontents prétendent (en 1990) qu'elle a assassiné
au moins 6 millions de
civils dans le monde ces trente dernières années et qu'elle
a, en tous
temps, sponsorisé des organisations terroristes dans quelque
50 pays (« La
Garde prétorienne », par John Stockwell [Note de do :
il s'agit d'un ancien
agent de la CIA dont le texte est ici :
http://www.thirdworldtraveler.com/Stockwell/Praetorian_Guard.html]).
Jusqu'à présent, les Occidentaux avaient été
à l'abri.
Maintenant, le jeu a changé. Non seulement ils ont tué
au hasard des
milliers de leurs propres citoyens dans le but de provoquer une intensité
nouvelle dans leur vague de terrorisme contre les peuples de l'Asie
du Sud
et du Moyen-Orient, mais ils utilisent exactement ces mêmes meurtres
comme
un levier pour diminuer en Occident les droits, et la liberté
d'expression,
jusqu'à des niveaux jamais vues depuis l'époque fasciste.
Étudions les évolutions intérieures qui ont suivi le 11 septembre.
Aux Etats-Unis
: Lois autorisant la détention illimitée sans
jugement, sans acte d'accusation et sans preuves, lois dont n'importe
quel
dictateur du tiers monde serait fier. Pouvoir illimité de surveiller
ou
geler des finances. Pouvoir illimité de contrôler ou intercepter
les
e-mails et le trafic d'internet. Fonds énormément en
hausse pour les
services secrets chargés de l'application de la loi, de même
que de
nouveaux pouvoirs généralisés pour les arrestations,
la surveillance et les
écoutes téléphoniques. Organisations définies
comme « terroristes » d'après
leur credo politique, et non en fonction de preuves qu'elles sont prêtes
à
utiliser le terrorisme. Ce que je comprends, c'est que des militants
antimondialisation, comme Naomi Klein, peuvent maintenant être
classés
comme terroristes en vertu des nouvelles lois. On m'a dit que le président
du parti des Verts américain n'a plus le droit de prendre l'avion.
Étrangers accusés de terrorisme jugés par des
cours militaires, plutôt que
civiles, sans le moindre contrôle public du procès, sans
droit d'appel, et
avec la possibilité de surveiller les conversations entre les
accusés et
leurs avocats (Pour autant qu'ils aient droit à un procès).
En Grande-Bretagne
: Tony Blair a tenté d'introduire des lois
similaires. La chambre des Lords en a refusé quelques-unes,
mais néanmoins
des réductions drastiques des libertés publiques ont
été votées. Un membre
éminent du cabinet britannique a récemment décrit
les libertés publiques
comme une « chose farfelue appartenant au passé, dans
le monde d'après le
11 septembre ».
En Australie
: des lois autorisant de garder n'importe qui en
détention pendant 48 heures, sans représentation légale,
même si la
personne n'est pas soupçonnée de terrorisme, mais disposerait
éventuellement d'informations pouvant s'avérer utiles.
Au moment où j'écris
ces lignes, on vient d'annoncer que le gouvernement australien va bientôt
geler les finances de 200 individus et organisations dont le PRÉSIDENT
AMÉRICAIN a décrété qu'ils soutenaient
le terrorisme. Si je comprends bien,
il n'y aura pas d'acte d'accusation, pas de preuves, pas de procès
ni de
droit d'appel. En Occident, aujourd'hui, toute personne accusée
de
terrorisme perd automatiquement tous ses droits civils, et n'importe
qui
peut être accusé de la façon la plus arbitraire
qui soit.
Hitler, Mussolini et Staline auraient approuvé avec enthousiasme.
Tout ceci
serait assez effrayant, même si c'était vraiment une
réaction exagérée à un acte de terrorisme
étranger. Quand on se rend compte
que ces lois sont élaborées par les personnes mêmes
qui ont réellement
organisé l'acte de terrorisme qui l'a provoqué, le scénario
fait proprement
froid dans le dos.
Et, à
propos du Président des Etats-Unis, il convient de
remarquer que pour la toute première fois, ce n'est pas l'homme
qui a gagné
les élections américaines qui a été nommé
Président, mais celui qui les a
PERDUES. Quand on ajoute ceci aux fonds colossaux qui furent versés
pour
forcer la désignation de George W. Bush comme candidat du parti
républicain, alors que d'autres étaient bien mieux qualifiés
que lui pour
affronter Gore, et qu'il s'en est suivi des élections clairement
truquées,
il devient évident que George W. Bush aurait été
président quoi qu'il
arrive. Il est clair, par conséquent, que ce plan remonte bien
avant
novembre 2000. Que les atrocités du 11 septembre aient ou non
été
précisément planifiées à l'époque,
je ne puis l'affirmer, mais il est clair
que le projet d'ensemble l'a été.
Notez
que l'actuel président non élu est le fils d'un homme qui
est l'un des principaux actionnaires de la colossale société
d'armement
Carlyle, bien placée pour tirer profit de cette guerre, le fils
d'un homme
qui est un ex-directeur de la CIA, qui aida à mettre les Talibans
au
pouvoir en Afghanistan, et le fils d'un homme qui rencontra la famille
d'Oussama Ben Laden (non renié), vraisemblablement pour raisons
d'affaires,
aussi récemment qu'en l'an 2000. Le côté
scandaleux, ici, est que le
Président est le futur héritier d'une fortune amassée
grâce à cette guerre,
et il semblerait que la cible officielle de la guerre (Ben Laden) soit
elle
aussi bien placée pour faire un joli petit profit. Il en va
de même pour le
secrétaire d'État. Un conflit, dont le scénario
a été minuté par ses
protagonistes et dans lequel ils seront les seules personnes à
n'en pas
souffrir.
POURQUOI ?
On a mentionné
la motivation du profit qui animait le groupe
Carlyle. En fait, Donald Rumsfeld dit déjà aux pays européens
qu'ils
doivent gonfler leurs budgets de la défense. Je parierais que
le groupe
Carlyle, et le vieux pote à Rumsfeld, le président de
la compagnie, vont se
ramasser une bonne tranche des transactions. Colin Powell semble avoir
sa
part du gâteau lui aussi, à moins qu'il ait rompu ses
liens antérieurs avec
le groupe Carlyle et se soit débarrassé de ses actions,
auquel cas je
m'excuse. Quelqu'un peut-il me dire si c'est le cas ? Le père
du président
va certainement se faire un tas de pognon, avec l'augmentation des
budgets
européens de la défense. (Incidemment, le grand-père
de Bush senior était
aussi marchand de canons, et ne s'est pas gêné pour faire
des affaires avec
les nazis.) (http://emperors-clothes.com/articles/randy/swas5.htm)
Mais le
plan d'ensemble prévoit la conquête des immenses
réserves inexploitées de pétrole et de gaz
naturel de la mer Caspienne,
actuellement entre les mains de la Russie et de l'Iran, dirais-je,
mais
plus pour très longtemps, si les USA peuvent faire ce qu'ils
veulent. La
ligne politique des Etats-Unis, depuis 1996 au moins, prévoit
la
construction d'un pipeline à travers l'Afghanistan, afin d'acheminer
ce gaz
et ce pétrole en direction de l'océan Indien, puis vers
l'Occident.
Qui contrôle
l'Afghanistan contrôle les réserves de la Caspienne.
Depuis
des années déjà, la politique étrangère
secrète des
Etats-Unis a été de sponsoriser des organisations terroristes
au sud de
l'ancienne Union soviétique afin de grignoter à fond
la zone de territoire
russe qui borde la mer Caspienne et l'Afghanistan. Ce processus est
maintenant presque réalisé avec la mise en place réussie
de gouvernements
sécessionnistes au Kazakhstan, au Turkménistan, en Ouzbékistan,
au
Tadjikistan, au Kirghiztan, en Géorgie et en Azerbaïdjan.
Il ne reste plus
aujourd'hui qu'à forcer la zone située au nord des deux
derniers pays pour
que la Russie perde ses droits territoriaux sur la mer Caspienne.
Je vous
ferai remarquer que je n'ai aucun problème, en principe,
avec les gouvernements régionaux locaux constitués pour
libérer leurs
peuples de l'hégémonie de grandes puissances comme la
Russie, mais la
réalité est que les mouvements sécessionnistes
locaux, qui peuvent avoir
été authentiques à leurs débuts, ont été
déformés par l'action secrète de
la CIA en mouvements terroristes intéressés, et maintenant
les nouveaux
pays autonomes vont simplement être inféodés à
l'hégémonie américaine,
plutôt qu'à la Russie, et, plutôt que de devenir
d'authentiques expressions
de la culture, de l'identité et de l'autodétermination
locales, ils seront
dominés par des tyranneaux et terroristes locaux faisant des
affaires
corrompues pour asseoir leur pouvoir personnel. L'Amérique est
plus
qu'heureuse de parler affaires, en fait c'est toute l'idée de
la mise en
place de ces tyrans locaux. A l'époque où l'URSS avait
envahi
l'Afghanistan, le conseiller de Jimmy Carter en matière de sécurité
nationale, Zbigniew Brzezinski, avait fièrement décrit
ses succès
politiques en Afghanistan dans les termes suivants :
Les Etats-Unis,
en fomentant des insurrections locales, ont mis
tout en œuvre pour pousser les Soviétiques à envahir
l'Afghanistan et, une
fois qu'ils y sont parvenus, ils ont soutenu les gens d'en face (les
islamistes). L'objectif était double. Cela épuisait les
ressources
soviétiques dans une longue guerre d'usure que les Soviétiques
ne pouvaient
gagner, et cela déstabilisait une région du monde stratégiquement
importante pour les Etats-Unis.
Quelques citations sur le vif de Brzezinski :
«
Nous n'avons pas poussé les Russes à intervenir, mais nous
avons sciemment augmenté la probabilité qu'ils le fassent.
»
«
Regretter quoi ? Cette opération secrète était une
excellente
idée. Elle a eu pour effet d'attirer les Russes dans le piège
afghan et
vous voulez que je le regrette ? Le jour où les Soviétiques
ont
officiellement franchi la frontière, j'ai écrit au président
Carter, en
substance : " Nous avons maintenant l'occasion de donner à l'URSS
sa guerre
du Vietnam. " » (http://emperors-clothes.com/interviews/brz.htm
[Note de do
: Si vous préférez lire la même chose en français
c'est ici : 354])
Ainsi,
les vingt années de guerre civile qui ont ravagé
l'Afghanistan et qui ont semé la mort, la pauvreté et
la misère dans des
proportions effrayantes, étaient une politique délibérée
de la part des
Etats-Unis, qui soutinrent les islamistes durant toute cette période
et
qui, aujourd'hui, octroient leur « récompense »
finale aux Talibans. Qui
plus est, dans sa dernière citation, Brzezinski admet tacitemet
qu'une
grande partie de l'hostilité éprouvée par les
musulmans à l'égard de
l'Occident a été délibérément orchestrée
par les Etats-Unis, et que cela
faisait partie de leurs plans de déstabilisation du Moyen-Orient
et de
l'Asie du Sud.
Je ne
m'éterniserai pas plus avant sur ce point, mais cet aspect
de l'histoire a reçu une couverture considérable sur
le premier website
auquel je renvoie à la fin de ce document. Ce plan américain
va si loin que
les maîtres de ce pays estiment peut-être nécessaire
de réduire la totalité
de l'Asie du Sud à un monceau de ruines, afin de le mener à
bien. D'une
façon ou d'une autre, il leur faut contrôler la totalité
des pays
susmentionnés, de même que l'Iran et le Pakistan.
Certains
de ces pays cèderont vraisemblablement à une
combinaison d'intimidation et de corruption, comme c'est le cas pour
le
Pakistan. D'autres devront peut-être être attaqués.
Les événements du 11
septembre ont donné aux Etats-Unis un chèque en blanc
leur permettant
d'attaquer n'importe quel pays du monde en agitant un seul mot : «
terrorisme ».
Les trois
derniers pays cités (au moment où j'écris ces lignes)
comme cibles de la guerre contre le terrorisme sont le Yémen,
la Somalie et
le Soudan, trois pays dont on avait très peu entendu parler,
avant, à
propos de terrorisme. Mais, surprise, surprise, il suffit de jeter
un coup
d'oeil sur une carte du monde pour se rendre compte de leur importance
stratégique. La Somalie et le Yémen sont les deux mâchoires
du golfe
d'Aden, qui est l'entrée de la mer Rouge, et du canal de Suez,
et, par
conséquent, la route la plus courte entre l'Europe et l'océan
Indien qui
baigne l'Asie du Sud. Le contrôle de ces pays par les Etats-Unis
mettrait
également une pression supplémentaire sur l'Arabie saoudite
et l'Egypte,
les poussant à continuer leurs politiques d'amitié avec
les Etats-Unis. Le
Soudan constitue la majeure partie de la rive sud de la mer Rouge.
L'Irak
est un pays stratégique parce qu'il jouxte l'Iran à l'ouest.
Les attentats
du 11 septembre donnent également aux Etats-Unis
et à leurs alliés, comme la Grande-Bretagne, un chèque
en blanc pour faire
reculer les libertés civiles à tel point qu'un de leurs
habitants, qui
voudrait faire des histoires, pourrait être réduit au
silence par la simple
utilisation du mot « terroriste ». Sans doute les USA se
rappellent-ils de
la leçon amère qu'ils ont apprise pendant la guerre du
Viêt-nam sur le
pouvoir de l'opposition intérieure.
Cela met
aussi une pression extrême sur les autres alliés, comme
l'Australie, pour qu'ils fassent de même. Lorsque le Président
Bush a dit :
« Vous êtes avec nous, ou contre nous », c'était
un avertissement à peine
voilé à tout autre pays du monde, y compris l'Australie,
que si les
Etats-Unis reçoivent une obéissance absolue et aveugle,
tout ira pour le mieux.
Aucun doute,
tous les dirigeants du monde, y compris en
Australie, ont bien compris le message. Il semblerait aussi que l'ALP
[Australian Labour Party = les sociaux-démocrates australiens]
l'ait
entendu fortement et clairement. Pendant la campagne électorale,
Kim
Beazley s'est mis à plat ventre afin qu'il soit clair qu'un
gouvernement
ALP obéirait totalement aux Etats-Unis, et sans poser de question.
Sa
motivation peut avoir été beaucoup plus qu'un simple
souci opportuniste de
popularité électorale. Les opérations américaines
en Afghanistan ne sont
pas seulement de la stratégie immédiate, elles délivrent
un avertissement
absolu à tout autre pays du monde : vous devez obéir
!
SOURCES
Tout ce
pour quoi j'ai négligé de citer les références
directes
peut être trouvé in extenso dans les sites mentionnés
ci-dessous, excepté
pour certaines choses entendues à la radio. Là où
c'était possible, j'ai
essayé de donner au moins certaines indications, de sorte qu'un
chercheur
persévérant sera à même de trouver ce qu'il
cherche dans les Archives. Ce
travail n'a pas l'intention d'être très académique
ni de présenter des
références universitaires. Son but est de présenter
la vérité. Ceux qui
souhaitent s'atteler à la tâche de vérifier les
informations qu'il propose
n'éprouveront guère de difficulté à le
faire et à leur donner un format
plus académique. L'administration Bush a laissé une énorme
traînée de
preuves, à propos du 11 septembre.
La principale
raison pour laquelle tout ça n'a pas encore sauté
aux yeux d'une majorité de personnes, c'est, en dehors de l'influence
évidente des médias, que tout le monde a été
tellement choqué par la
rapidité et la brutalité des événements
qu'il était bien difficile d'y voir
très clair. En ce qui me concerne, il a fallu une quinzaine
de jours pour
que le choc s'efface suffisamment, pour que des choses qui auraient
dû me
paraître évidentes alors, le deviennent effectivement.
Une fois
réalisée la première prise de conscience à
cet égard,
la compréhension des invraisemblances et des explications boiteuses
officielles commence à se développer, passant du «
goutte à goutte » à un «
flot régulier » pour enfin se muer en « torrent
».
Par exemple,
cette merveilleuse intox rapportée sur le
website « ninemsn », le 28 novembre. Un article disant
que des hauts
fonctionnaires américains avaient reçu des informations
prétendant que Ben
Laden était susceptible de préparer un attentat terroriste
de grande
envergure contre les équipements énergétiques
américains, en particulier
contre les gazoducs. Toutefois, le même article rapportait que
le « nœud
coulant autour du cou de Ben Laden » s'était resserré
au point qu'il était
coincé dans une zone de 30 kilomètres carrés,
qu'il avait la mort aux
trousses, qu'il se déplaçait sans arrêt dans une
tentative désespérée
d'éviter la mort ou la capture.
Excusez-moi,
mais comment quelqu'un dans cette position
pourrait-il lancer une opération terroriste sophistiquée
contre des cibles
situées à l'autre bout du monde ? Seuls des gens en profond
état de choc
sont incapables de voir que de telles assertions constituent un mensonge
ridicule.
Le lendemain,
on racontait qu'il « pouvait » disposer d'armes
chimiques ou nucléaires (bien que les auteurs aient admis, tout
en fin
d'article évidemment, qu'ils n'avaient absolument aucune preuve
de ce
qu'ils avançaient). Ainsi cet homme, paraît-il désespérément
en fuite,
emmène en permanence des chargements de missiles intercontinentaux
et des
lanceurs, qu'il déménage de grotte en grotte ! Et tout
cela en échappant au
regard des satellites espions américains qui, nous dit-on, peuvent
déceler
la moindre variation de température dans une grotte où
il serait
susceptible de se cacher ! A moins qu'il n'ait un réseau de
radio très
sophistiqué, lui permettant d'envoyer des instructions à
ses partisans afin
qu'ils lancent des attaques à partir d'endroits sûrs et
secrets ? Des
signaux que ses partisans peuvent capter d'un quelconque endroit très
éloigné, échappant au contrôle des Américains,
mais qui ne peuvent être
captés par les forces américaines et britanniques
qui l'ont entouré comme
« un noeud coulant autour de son cou » ?
Les mensonges
et incohérences de cette campagne sont si
manifestes que je soupçonne que les personnes qui sont derrière
vont avoir
besoin d'une stratégie sophistiquée visant à garder
les gens dans un
constant état de choc, de crainte et de confusion, sans quoi
l'évidente
vérité va éclater. La campagne de l'anthrax saute
aux yeux [Note de do :
voir en AG l'intervention 436]. Et les fausses alertes permanentes
à propos
de nouveaux attentats venant de Ben Laden (rappelez-vous la fausse
alerte
du pont du Golden Gate), et la perpétuelle rumeur totalement
infondée sur
des attaques biologiques ou nucléaires.
Bientôt,
il y aura des attentats dans d'autres pays, accompagnés
d'un torrent de propagande à propos des menaces terroristes
de n'importe
quel scélérat identifié comme étant le
dernier criminel en vue et qui doit
être pourchassé à tout prix.
Peut-être
Ben Laden ne sert-il plus à rien, maintenant, et
va-t-il être tué, quoiqu'il soit plus vraisemblable qu'il
s'échappe
opportunément dans un autre pays, donnant ainsi le prétexte
parfait aux
Etats-Unis pour l'attaquer.
Tout cela
va ajouter à la confusion, à la peur et au
détournement d'attention. La balle doit continuer à rouler
à tout prix. Si
nécessaire, ils peuvent toujours commanditer d'autres attentats
terroristes
contre leur propre peuple, histoire de renouveler l'état de
choc et la
peur. Après tout, ils jouent pour les enjeux les plus élevés
qui soient.
Non seulement pour ce qu'ils tiennent à acquérir, et
qui était leur mobile
originel, mais aussi, maintenant, vu ce qu'ils ont fait, Bush senior,
Bush
junior, Cheney, Rumsfeld, Myers et probablement quelques autres aussi,
tous
sont confrontés à la possibilité d'être
mis en accusation pour haute
trahison et meurtre, et ils devraient presque à coup sûr
encourir des
peines de mort.
Je ne suis
pas sûr de ce qu'il est possible de faire, mais une
première étape consiste en ce que les gens doivent connaître
la vérité.
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SI VOUS DESIREZ PLUS D'INFOS DETAILLÉES SUR LA QUESTION,
VOYEZ LES SITES :
www.emperors-clothes.com
ou www.nyc.indymedia.org