Bulletin #26


16 mai 2002
Grenoble, France

Chers collègues :

Le centre de recherches à Grenoble vient de recevoir une copie d'un article
écrit par rerporteur Steve Gary, daté le 24 décembre 2001:

A vous de décider la possibilité/la probabilité/la vérité....

avec mes amitiés;

F. Feeley
 

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                                 11 sept : BUSH ET CHENEY SONT IMPLIQUÉS !

Original in English is here : http://uk.indymedia.org/front.php3?article_id=19316&group=webcast
 

           Preuve accablante que les attentats terroristes du 11 septembre
aux Etats-Unis ont été organisés, du moins en partie, par les autorités
américaines, pour servir de prétexte à une guerre planifiée depuis
longtemps en Asie du Sud, et pour porter la plus grave atteinte aux
libertés civiles en Occident depuis l'époque fasciste.

           Cette preuve vient en quatre temps :
           1.  La preuve que le plan d'agression contre l'Afghanistan était
déjà en place bien avant le 11 septembre.
           2.  Un regard scrutateur sur les événements du matin du 11
septembre, démontrant que les instances suprêmes des autorités américaines
ont sciemment laissé se produire ces attentats.
           3.  Les relations étroites entre la famille Bush, la famille Ben
Laden et la CIA.
           4.  Diverses contradictions dans les comptes rendus officiels,
et nombre d'événements suspects.

UN

           Niaz Naik, un ancien diplomate pakistanais, affirme qu'à la
mi-juillet [2001] des hauts fonctionnaires américains lui ont dit qu'une
attaque contre l'Afghanistan avait été prévue pour la mi-octobre au plus
tard, avant la période des neiges. (rapport de la BBC, George Arney, 18
septembre 2001).
(http://news.bbc.co.uk/hi/english/world/south_asia/newsid_1550000/1550366.st
m [Note de do : Pour La traduction en français, cliquer ici])

           Diverses personnes possédant une expérience militaire, ainsi que
mes propres recherches à travers l'historique de précédentes campagnes
militaires comparables, suggèrent qu'il ne serait tout simplement pas
possible d'organiser une opération militaire à l'échelle de celle lancée
par les Etats-Unis contre l'Afghanistan en l'espace de 25 jours,
c'est-à-dire dans le laps de temps séparant le 11 septembre et le début de
l'agression contre l'Afghanistan.  Et quelle qu'ait été la colère des
Etats-Unis, logistiquement parlant, ce n'était pas possible.
           Certains ont suggéré que les Etats-Unis étaient toujours prêts à
attaquer  n'importe qui à n'importe quel moment.  Cela non plus, ce n'est
pas possible, même pour un pays aux ressources aussi impressionnantes que
les Etats-Unis.  En guise de comparaison, pour être à même d'attaquer
l'Irak, en 1991, les Etats-Unis ont eu besoin de quatre mois et demi et
l'attaque n'a pas été reportée en raison de quelque tentative que ce soit
de négocier un arrangement.  Ces négociations ont eu lieu durant la période
même où les Etats-Unis préparaient leur attaque.  Et celle-ci s'est
produite dès l'instant où l'armée américaine à été en mesure de le faire.
           Et s'il doit être suggéré que l'armée américaine est réellement
aussi étonnamment affûtée qu'un rasoir, qu'elle est capable d'organiser une
opération comme celle-ci en 25 jours, alors c'est en contradiction
délirante avec son incroyable manque de préparation le matin du 11
septembre.  Nous en rediscuterons dans la deuxième partie.

           Tertio, il est absurde de suggérer que les Etats-Unis peuvent
avoir identifié le coupable qui se cache derrière les attentats du 11
septembre en aussi peu de temps qu'ils le prétendent.
           Alors qu'il est raisonnable qu'une liste de suspects vienne
immédiatement à l'esprit, c'est une autre affaire d'être certain de la
culpabilité de quelqu'un au point d'être prêt à attaquer un autre pays sur
la base d'une telle suspicion.  Il est très instructif de passer en revue
la chronologie de l'« enquête » autour du 11 septembre.
           En l'espace de quelques heures à peine, Ben Laden était déjà
cité comme principal suspect.  En moins de 12 heures, on proclama sa
culpabilité comme étant « presque certaine ». Et quelques jours plus tard,
on proclamait sa culpabilité comme étant certaine à 100%, en recourant à
l'expression « ses empreintes digitales sont partout », et on menaçait déjà
d'attaquer l'Afghanistan.  C'est on ne peut plus ridicule.  Cela ne donne
même pas assez de temps pour mettre en place un comité censé discuter du
personnel et de la logistique de l'enquête.  Ceci aussi sera débattu plus
en détail dans la deuxième partie.
           Mais il est déjà clair, à tout le moins, que les autorités
américaines se fichaient complètement de savoir qui avait perpétré les
attentats. Elles étaient heureuses de pouvoir s'en servir comme d'une
occasion pour attaquer tous ceux que ça les arrangeait de pointer du doigt,
et nous disposons d'informations comme quoi elles préparaient déjà des
plans d'attaque contre l'Afghanistan.

           Ces trois points, considérés dans leur ensemble, constituent une
analyse convaincante permettant d'affirmer que l'attaque contre
l'Afghanistan était déjà prévue avant le 11 septembre.  En soi, cela ne
constitue pas une preuve absolue que les Etats-Unis soient impliqués dans
l'organisation du 11 septembre — nous y reviendrons dans la deuxième partie
— mais cela permet déjà de dire que c'est l'explication la plus plausible.
           Si nous acceptons que l'attaque contre l'Afghanistan était déjà
prévue, alors, pour croire que les Etats-Unis ne sont pas impliqués dans
l'organisation du 11 septembre, nous devons croire que l'attentat
terroriste le plus spectaculaire de l'histoire s'est produit par hasard au
moment le plus propice, du point de vue de la propagande, à une guerre que
les Etats-Unis avaient déjà planifiée.  Mais, même si c'est possible, ce
n'est pas vraiment probable.  Ça tombe trop bien.

           Arrivés à ce point, cela clarifiera les choses d'établir une
liste des scénarios possibles, en admettant qu'il existait déjà des plans
d'attaque contre l'Afghanistan :
           1) Les Etats-Unis n'ont rien à voir avec les attentats du 11
septembre, et en ont vraiment été surpris, mais ont vu là une opportunité
de propagande pour leur guerre à venir, et ont considéré que c'était bien
plus important que d'identifier les vrais coupables.
           2) Les Etats-Unis n'ont rien à voir avec l'organisation des
attentats, mais savaient à l'avance qu'ils allaient arriver, et, pour des
raisons de propagande, les ont délibérément laissé se produire.
           3) Les Etats-Unis ont activement participé à la conception des
attentats du 11 septembre, comme partie d'un plan général qui intégrait la
guerre à venir en Afghanistan.

           Bien que je n'aie pas encore présenté de preuve spécifique
concernant chacun de ces scénarios, le bon sens nous dit que, si nous
admettons que l'attaque contre l'Afghanistan était prévue à l'avance, alors
le 3ème scénario constitue la seule explication plausible.
           Les scénarios 1 et 2 nous demandent de croire que le timing
particulièrement commode des attentats était un remarquable coup de hasard.
En ce qui concerne le scénario n° 2, on pourrait suggérer que la date de la
mi-octobre fut elle-même prévue en fonction des attentats terroristes, dont
on savait qu'ils allaient se produire. Mais cela n'a pas l'air très sensé
non plus, parce que la date de la mi-octobre s'explique d'une façon
beaucoup plus plausible dans les déclarations de Niaz Naik, et que nous
devrions croire que les renseignements des Américains, à propos d'attentats
où ils ne seraient pas impliqués, étaient si précis, qu'en juillet, deux
mois avant le 11 septembre, ils pouvaient déjà planifier la date de leur
attaque contre l'Afghanistan en tenant compte de celle des attentats. C'est
fortement improbable.
            Si nous admettons que l'attaque contre l'Afghanistan était déjà
prévue, alors le scénario 3 est la seule explication crédible. Si nous
refusons d'admettre que l'attaque contre l'Afghanistan était déjà prévue,
il nous faut croire 1°) que Niaz Naik ment ; 2°) que les Américains ont été
capables de mettre sur pied leur attaque dans un laps de temps qui défie
les lois reconnues de la logistique militaire et 3°) que puisqu'ils
n'avaient pas la possibilité de savoir en quelques heures seulement qui
était le vrai coupable, ils ont choisi l'Afghanistan tout simplement parce
qu'ils voulaient montrer à tout le monde qu'ils faisaient quelque chose, et
Ben Laden était ainsi leur bouc émissaire idéal.

           Les éléments de preuves présentés dans la deuxième partie vont
se rattacher à ces scénarios via de constants rappels de références, et ils
démontreront de façon concluante qu'une collusion active des autorités
américaines dans la planification des attentats est la seule explication
possible.

DEUX

           Le matin du 11 septembre avait lieu la plus grave crise
aéronautique qu'ait jamais connu l'histoire du monde. Avant de poursuivre,
il est particulièrement important d'examiner les procédures standards que
l'on prend en cas de détournement d'avion, d'approche d'un avion sans
autorisation ou non identifié, d'échec des communications, ou de toute
autre activité aérienne non programmée, sans se soucier que l'on ait perçu
ou non une menace immédiate.

           Les forces aériennes sont alertées et des chasseurs à réaction
décollent immédiatement. Selon un rapport publié sur un website russe, le
commandant en chef des forces aériennes russes dit que la réponse à ce
genre de situation ne prend pas plus d'une minute. En fait, il disait qu'il
aurait été impossible de perpétrer les attentats terroristes du 11
septembre si les procédures normales de sécurité avaient été en place et il
ajoutait que la Russie elle-même avait traité facilement une situation
similaire qui s'était produite en Russie, bien qu'il ait négligé de fournir
des détails. ( httpp://emperors-clothes.com/news/airf.htm )

           Le but de l'interception est de suivre de très près l'avion et,
de ce fait, de fournir des informations exactes sur ses mouvements,
éventuellement de garder le contact radio et, si possible, d'en savoir plus
sur la situation ou les intentions des pilotes. Elle fournit également la
possibilité, mais non l'obligation, de forcer l'appareil à atterrir, ou de
l'abattre s'il devient évident que ses intentions sont hostiles.
           L'interception en soi n'est pas une manœuvre agressive. Il
existe des signaux standardisés, qui font partie du code de l'aviation, et
qu'un pilote des forces aériennes transmet à un appareil de ligne civil
quand le contact radio est impossible. Lorsque les pilotes sont hors de
leur trajectoire normale et désorientés, le pilote du chasseur les guide
afin qu'ils retrouvent leur trajectoire correcte.
           Mais les forces aériennes ont également des états de service
attestant que, par le passé, elles ont forcé à l'atterrissage ou abattu des
avions civils qui se comportaient d'une façon considérée comme un mépris
délibérément agressif des régles de vol et susceptible de présenter un danger.

           Alors que le résultat final du 11 septembre — de gros appareils
de ligne s'écrasant contre des immeubles — est sans précédent, les
événements qui ont précédé les crashes font partie de la routine : avions
déroutés, non-fonctionnement des transpondeurs, rapports de détournements.
De telles situations sont régulièrement traitées par les forces aériennes
américaines, et avec une rare efficacité. Normalement, l'interception de
ces appareils aurait dû se dérouler selon les règles bien avant qu'il soit
manifeste que leurs intentions étaient hostiles.
           Ce qui est inhabituel à propos du 11 septembre, c'est que ces
procédures normales des forces aériennes, qui sont activées automatiquement
et sans qu'il soit besoin de recourir à des autorités de haut niveau, n'ont
tout simplement pas été enclenchées. Les procédures de routine ont été
laissées de côté pour chacun des appareils impliqués dans les attentats.

           Les quatre appareils détournés avaient tous été suivis par les
radars des Autorités de l'Aviation Fédérale, et les contrôleurs du trafic
aérien partout dans le pays étaient en communication les uns avec les
autres. Comme aucun fonctionnaire subalterne n'a autorité à annuler les
procédures de routine, leur annulation n'a pu provenir que d'ordres donnés
à cet effet par les plus hautes instances.

           Dans le cas de l'appareil qui a frappé le Pentagone, le vol 77
de United Airlines, il aurait dû être intercepté, au moment où il
s'approchait de Washington, par des chasseurs de la base d'Andrews, située
à 10 miles (16 km) tout au plus du Pentagone. En fait, il aurait dû être
intercepté beaucoup plus tôt encore. Au plus tard à 9h05 du matin, le
Pentagone était au courant que deux appareils détournés avaient frappé les
tours du WTC et qu'un autre avion détourné, au moins, était dans les airs.
           Il se peut qu'il n'ait pas encore été clair à ce moment-là que
le vol 77 faisait route vers Washington, mais une chose était sûre, c'est
qu'une attaque terroriste d'une ampleur considérable était en train de se
produire et qu'un autre appareil, au moins, avait l'intention de frapper
quelque part. Les chasseurs de la base aérienne d'Andrews restaient
cependant au sol, et quelle qu'ait été l'escadrille responsable de la
couverture de la zone où l'avion avait été initialement détourné, elle non
plus n'était pas passée à l'action.
            À 9h41, c'est-à-dire exactement deux minutes avant que l'avion
ne s'écrase sur le Pentagone, deux chasseurs F-16 de la base de Langley
furent libérés en vue de l'intercepter. La base de Langley est située à 130
miles (210 km) de là ! Autant dire qu'ils n'avaient absolument aucune
chance d'intercepter l'appareil. N'empêche que les chasseurs d'Andrews
restèrent cloués au sol ! Le rapport officiel prétend qu'aucun chasseur
n'était disponible à Andrews ce jour-là. Manifestement, il s'agit d'un
mensonge. La tâche spécifique des chasseurs de la base d'Andrews est de
protéger Washington, DC. Si aucun n'était disponible, par quel miracle
ont-ils donc fait leur apparition dans le ciel de Washington quelques
minutes après que le Pentagone ait été touché ? Et espère-t-on sérieusement
nous faire croire que le Pentagone n'est défendu que par une base
opérationnelle à temps partiel ?
           Une autre histoire officielle prétend qu'à ce moment-là, les
autorités ont pensé que l'avion détourné visait la Maison-Blanche. Et alors
? N'est pas une raison de plus pour faire intervenir la force aérienne ? Et
si c'est ce qu'on a pensé, pourquoi la Maison-Blanche n'a-t-elle été
évacuée que deux minutes seulement après l'impact du Pentagone ? D'après ce
que je peux déduire de la chronologie des faits, c'est environ 10 minutes
après que l'appareil aurait survolé la cible vers laquelle on pensait qu'il
était dirigé !
           En outre, 45 minutes se sont déroulées entre le moment où le
transpondeur du vol 77 a été débranché (c'est-à-dire le moment même où les
procédures automatiques d'interception auraient dû commencer, même un jour
normal), et le moment où l'appareil s'est écrasé sur le Pentagone. Qu'il
n'y ait pas eu interception est à tout le moins incroyable, étant donné
qu'au moment où le transpondeur avait été débranché, cela faisait déjà dix
minutes que l'un des appareils détournés, le vol 175 d'United Airlines,
s'était écrasé sur le WTC, et cinq minutes aussi, comme on l'a appris par
la suite, qu'un troisième appareil, le vol 11 d'American Airlines, avait
été détourné.
           À 9h03, le vol 11 frappa à son tour le WTC, et il n'y eut
toujours aucun mouvement à Andrews. À 9h25, il ne faisait plus de doute que
le vol 77 faisait route vers Washington, et il n'y avait toujours aucun
mouvement à Andrews, ni d'évacuation en cours, que ce soit au Pentagone ou
à la Maison-Blanche. Finalement, les chasseurs d'Andrews prirent l'air et
l'évacuation de la Maison-Blanche eut lieu, mais pour la forme,
semble-t-il, immédiatement après que le vol 77 eut rempli sa mission.
           Ainsi donc, cet appareil, à un moment où avait lieu un problème
de sécurité d'une ampleur énorme, pouvait tranquillement débrancher son
transpondeur, modifier sa trajectoire, voler 300 miles (près de 500 km),
tout en étant suivi à tout moment par radar, et sans se faire intercepter !
Ensuite se rapprocher de la capitale de la nation, survoler et dépasser la
Maison-Blanche, et s'écraser sur le Pentagone sans avoir rencontré la
moindre opposition !
           [Note de do : il semblerait qu'il y ait un mystère à propos de
l'impact de ce vol 77 sur le Pentagone. En effet, d'après les photos
disponibles, l'explosion au Pentagone ne serait pas dû à un avion. Voir en
AG intervention 428. Ce que je peux dire c'est qu'il semble effectivement y
avoir une preuve supplémentaire que les autorités américaines mentent et
ont donc des choses à cacher. Mais je n'arrive pas à relier le parcours
parfaitement décrit, et avec tous les détails, par Steve Grey, avec le fait
que l'avion ne se soit finalement pas jeté sur le Pentagone. En effet,
qu'est devenu cet avion. Bien sûr, on peut faire diverses suppositions, si
quelqu'un a une idée qui lui plaît pour expliquer ce mystère, je suis
preneur !]

           À 10h10, on apprenait qu'un quatrième appareil, le vol 93
d'United Airlines, avait été détourné. Celui-ci n'eut pas droit non plus à
la procédure normale d'interception. Il s'écrasa en Pennsylvanie à 10h37.
(Remarque : Il y a quelques divergences entre plusieurs sources
d'information, à propos des horaires précis concernant cet appareil. Je
confirmerai ces heures exactes dans une mise à jour ultérieure, une fois
que je pourrai les établir avec certitude.)
           Il est difficile de dire exactement quels sont les rapports
officiels à propos de la non-interception des deux avions qui ont frappé le
WTC, parce que les comptes rendus ne cessent de changer, cependant la NORAD
(North American Aerospace Defense - Défense aérospatiale de l'Amérique du
Nord) a reconnu qu'elle avait été prévenue d'un détournement à 8h35, déjà,
mais qu'elle n'avait lancé aucune opération des forces aériennes avant que
le Pentagone n'ait été touché, tout en admettant également que
l'interception d'appareils civils par les chasseurs à réaction était une
procédure de routine.
           Ce qu'ils disent à propos du vol 93, c'est qu'ils auraient pu
l'abattre s'ils l'avaient voulu. Ce n'est absolument pas convaincant. S'ils
« avaient pu l'abattre », pourquoi, dans ce cas, n'ont-ils pas au moins
enclenché la procédure normale d'interception et de contrôle ? Ils
disposaient de 27 minutes pour le faire et, après tout, il y avait déjà eu
trois crashes-suicide ce même matin !
           Comment s'y seraient-ils pris, exactement, pour abattre cet
avion ? Avec un appareil qui n'était même pas là ? Avec un missile à longue
portée, alors que l'interception par chasseurs aurait été beaucoup plus
sûre et aurait également fourni la possibilité  de forcer l'appareil à se
poser, ainsi que celle de contrôler avec une plus grande certitude que
c'était le seul choix ? Et quand l'auraient-ils abattu ? Combien de temps
allaient-ils attendre ?
           Le vice-président Cheney, répondant aux questions concernant ce
scénario bizarre, a délibérément tenté de confondre interception et
destruction de l'appareil, essayant par là de susciter l'impression que la
raison pour laquelle rien ne fut entrepris, était que les hauts
fonctionnaires se rongeaient les ongles désespérément quant à savoir s'il
fallait franchir le pas dramatique d'abattre un appareil rempli de civils
innocents. Cheney sait très bien que l'interception, tout en fournissant
l'occasion d'abattre l'avion, ne rend pas cette mesure inévitable.
           De plus, dans le même temps que Cheney tend son écran de fumée,
d'autres viennent nous dire que la seule raison pour laquelle
l'interception n'a pas eu lieu, c'est parce qu'aucun chasseur n'était
disponible à Andrews. Il faudrait peut-être qu'ils se mettent d'accord !
           Et, de plus, dans le cas du vol 93, ils nous disent qu'ils «
auraient pu l'abattre », même si aucune interception n'avait eu lieu, ce
qui peut être interprété comme signifiant qu'ils étaient prêts à utiliser
un missile. Si tel est le cas, pourquoi s'être à ce point rongé les sangs à
propos de la procédure d'interception ? Et comment la déclaration de Cheney
peut-elle se réconcilier avec le fait que la NORAD reconnaît que
l'interception constitue une procédure de routine ?
           Il n'y a pas d'explication possible à ces événements, ni à la
confusion extraordinairement trompeuse des déclarations officielles,
absolument pas convaincantes, sauf à dire que quelqu'un de très haut placé
dans les  forces aériennes ou dans l'administration Bush était fermement
décidé à saboter le travail des forces aériennes et à assurer le succès des
attentats. Nous allons maintenant diriger notre attention sur le président
et démontrer, en fin de compte, qu'il était bien impliqué dans l'affaire.

           À 8h46, au moment où le premier appareil frappait le WTC, le
président était en Floride, dans une école primaire, circulant parmi les
élèves et les enseignants. Il est curieux, c'est le moins qu'on puisse
dire, que 14 minutes plus tard, c'est-à-dire à 9h00, personne, semble-t-il,
n'ait encore informé le président de l'urgence qui envahissait la nation
[Note de do : ça, c'est bien sûr selon la version officielle, mais qu'en
était-il en réalité ? Voir en AG intervention 438]. Non seulement le WTC
venait d'être frappé, mais les contrôleurs aériens étaient au courant du
détournement d'au moins un autre appareil en vol, voire de deux à ce moment
précis. Chose qui devait être tout aussi évidente à ce moment, c'est que
les forces aériennes étaient absolument immobiles et qu'elles
n'appliquaient aucunement les procédures normales d'intervention.
           À 9h00, le président s'était arrêté parmi des enfants de seconde
année et lisait un texte parlant de la chèvre d'agrément d'une petite
fille. À 9h05, deux minutes après le second attentat contre le WTC, Andrew
Card, le responsable de l'équipe présidentielle, murmura quelque chose à
l'oreille de George W. Bush. Selon des journalistes sur place, le président
« afficha brièvement une mine sombre ». D'autres prétendant avoir vu des
séquences de cet événement décrivent sa réaction davantage comme étant un
signe de confirmation d'un événement auquel il s'attendait.
           Ici, l'affaire devient encore plus incroyable. Le président ne
réagit pas en quittant l'école, en mettant sur pied une réunion d'urgence
et en intervenant pour s'assurer que les forces aériennes ont fait leur
boulot. Il ne parle même pas des événements extraordinaires qui se passent
à New York, mais poursuit tout bonnement sa visite de la classe de lecture
au moment précis où, à 9h06, le département de la police de New York
diffuse ceci : « Il s'agissait d'un attentat terroriste. Prévenez le
Pentagone. » (NY Daily News, 12 septembre [Note de do : voir ce lien :
http://www.tenc.net/9-11backups/dn912.htm]).
           Bref, à 9h05, la situation est la suivante : trois appareils au
moins ont été détournés ce matin, et on sait qu'ils remplissent des
missions suicide terroristes, deux d'entre eux ont déjà atteint leur cible,
avec des effets spectaculaires, on sait qu'au moins un est encore en l'air,
l'aviation ne fait rien et, pendant ce temps, le président qui,
apparemment, vient tout juste d'être informé, décide de poursuivre
l'audition du cours de lecture des enfants, où il est question de la chèvre
favorite d'une petite fille !
           Et les chèvres vont encore l'occuper durant 24 minutes
supplémentaires !
           Dans une interview donnée à Newsweek, Bush se rappelle le moment
où quelqu'un lui a appris la nouvelle. « Je suis le commandant en chef, et
le pays vient de subir une agression. » Dans ce cas, pourquoi a-t-il
continué à éprouver pendant 24 autres minutes tant de fascination pour les
chèvres d'appartement ? Ceci ne prouve-t-il pas, au mieux, qu'il n'est pas
compétent pour s'occuper des questions de sécurité nationale et, au pire,
qu'il est passible de poursuites pour trahison ?
           À 9h30, le président en a assez des chèvres d'intérieur et
décide qu'il pourrait être temps de dire quelque chose à propos des
attentats terroristes, sans toutefois rien décider encore à leur propos.
Plutôt que de demander une réunion d'urgence, ou de prendre le commandement
direct des forces aériennes ou, du moins, d'exiger de savoir ce qui diable
se passe avec l'aviation, Bush décide de rester à l'école et d'adresser un
discours télévisé à la nation pour annoncer aux citoyens ce que tous savent
déjà, qu'il y a eu un « attentat terroriste manifeste ». Une réponse
totalement inutile, l'éludation flagrante de son devoir de mettre tout en
œuvre pour prendre les rênes de la situation, même au moment précis où le
vol 77, que l'on sait avoir été détourné depuis plus d'une demi-heure, a
maintenant atteint Washington, qu'il est toujours suivi par les radars et
que les chasseurs d'Andrews sont toujours au sol. Soit Bush ne sait pas, et
ne veut pas savoir, soit il sait mais s'en moque !
           À 9h35, le président gaspillait son temps avec un discours
absolument creux à la nation, le troisième avion survolait Washington, il
avait déjà dépassé la Maison-Blanche et, sans cesser d'être suivi par les
radars, opèrait un virage à 360 degrés au-dessus du Pentagone, qui n'avait
pas encore commencé à être évacué, même si l'état-major qui s'y trouvait
était déjà au courant des deux attentats contre le WTC et s'inquiètait du
fait que le Pentagone risquait lui aussi d'être pris pour cible, et ce,
avant même que cet appareil ne s'approche de Washington.
           Quarante minutes après le crash du Pentagone, lorsqu'on a appris
qu'un autre appareil encore, le vol 93, avait été détourné, celui-ci non
plus n'a pas été intercepté, et ici non plus, le président n'a pas daigné
intervenir contre cette traîtresse passivité des forces aériennes.
Manifestement, il était impliqué dans l'active collusion qui voulait
s'assurer que les attentats seraient couronnés de succès. Suggérer que ces
actions résultaient simplement de l'incompétence et de la confusion n'est
nullement crédible.

           Mais pour ceux qui souhaitent s'en tenir à cette explication
très peu plausible évoquant l'incompétence, je retourne maintenant à la
première partie et au point où il est dit qu'il n'est pas crédible que les
Etats-Unis aient pu organiser leur attaque contre l'Afghanistan en 25 jours
à peine. Si l'on nous demande de croire que la vivacité de l'armée
américaine est tellement proche du tranchant d'un rasoir qu'elle peut
exécuter une opération de ce type en un temps qui défie tout ce qui est
logistiquement possible, comment peut-on simultanément s'attendre à ce que
nous croyions que le même pays soit capable d'un niveau aussi inconcevable,
aussi atterrant, d'incompétence dans la mise en place de ses mesures
routinières de sécurité intérieure ?
           Ce pays a permis, sans la moindre opposition, le succès d'un
attentat dont le commandant en chef des forces aériennes russes prétend
qu'il aurait été impossible de le perpétrer contre son propre pays. Ce truc
embrouillé, inutile, maladroit qu'on appelle l'US Air Force s'est-il donc
soudainement mué, en l'espace de 25 jours, en une force combattante
efficace et mortelle qui a anéanti les Talibans en un laps de temps
étonnamment court ? Les deux scénarios s'excluent mutuellement.
           Pour conférer la moindre vraissemblance à la possibilité que
cette attaque remarquablement organisée et particulièrement réussie contre
l'Afghanistan ait été mise sur pied en 25 jours, en riposte au 11
septembre, il nous faut donc, compte tenu de l'évidence, admettre que les
événements du 11 septembre sont la preuve concluante d'une collusion, qui
soulève l'épineuse question de savoir pourquoi il y a eu une riposte de
représailles à un événement dans lequel les autorités américaines étaient
elles-mêmes impliquées.
           Ou, par ailleurs, s'il nous faut accorder le moindre crédit à la
possibilité que les événements du 11 septembre aient été marqués du sceau
d'une colossale mais innocente incompétence, nous devons nous méfier au
plus haut point, c'est la moindre des choses, et subodorer que l'attaque
contre l'Afghanistan devait déjà se trouver dans un état de préparation
bien avancé, à la date du 11 septembre, auquel cas, force nous est encore
de croire que le plus spectaculaire attentat terroriste de l'histoire s'est
tout simplement produit, pure coïncidence, à un moment qui n'aurait pu
mieux convenir, vu sous l'angle de la propagande, à cette guerre déjà
planifiée.
           À eux seuls, les simples faits de ce qui s'est réellement passé
ce matin du 11 septembre, suffisent à prouver définitivement que les
autorités américaines étaient impliquées dans cette collusion.

           Mais il y a un élément plus important encore, dans ces preuves,
qui étaie absolument ce qui précéde. Cet élément, c'est que si nous voulons
croire que les autorités américaines sont innocentes de toute implication
dans les événements du 11 septembre, et que l'attaque contre l'Afghanistan
constitue uniquement une réponse à ces mêmes événements, nous nous
trouvons, pour chacun des aspects examinés jusqu'à présent, dans
l'embarrassante position d'avoir à choisir en permanence le scénario dont
le bon sens nous dicte qu'il est le plus plausible, plutôt qu'un scénario
des plus compliqués, embrouillé par tout un fouillis de scénarios qui
s'excluent les uns les autres ; alors que, lorsque nous formulons
l'hypothèse inverse, tout se met en place en tant qu'événements
parfaitement limpides.
           À la lumière de cette évidence, il s'avère qu'il n'y a pas de
base rationnelle ou objective nous interdisant de suggérer, avec un certain
aplomb, que les autorités américaines étaient impliquées dans le 11
septembre, et qu'elles avaient prévu l'attaque contre l'Afghanistan bien
avant cette date.

           La seule base nous permettant de refuser d'agir de la sorte
repose sur des parti-pris préconçus, plutôt que sur une réelle tentative
d'examiner objectivement l'évidence des faits. Et si c'est pour prétendre
que la preuve de collusion est dominée par la conviction de ce qu'aucun
pays ne ferait une telle chose à ses propres citoyens, il convient de faire
remarquer dans ce cas que la possibilité pour la CIA elle-même d'envisager
des attaques terroristes contre des citoyens américains est une question
qui figure déjà dans les archives publiques. L'ancien document d'archives,
sur l'affaire « Northwoods » révèle qu'en 1962, la CIA considérait avec le
plus grand sérieux la possibilité de mener des attaques terroristes contre
des citoyens américains, en vue d'en rejeter le blâme sur Cuba. Les plans
ne furent jamais mis en application, mais l'option préférée consistait en
la destruction en vol d'un avion de ligne civil américain.
(http://emperors-clothes.com/images/north-int.htm [Note de do : lire en
français l'intervention 300. Vous pouvez aussi télécharger d'un seul coup
la photocopie complète, au format PDF, du document ici :
http://www.copvcia.com/stories/nov_2001/northwoods.pdf ou ici en bas de
cette page internet :
http://www.gwu.edu/~nsarchiv/news/20010430/])

           Et il y a plein d'autres exemples. Le problème des scénarios qui
s'éliminent les uns les autres, en ce qui concerne la compétence ou
l'absence de compétence, de la part des forces aériennes américaines, se
répète en ce qui concerne les services américains de renseignement. Comment
se fait-il qu'ils peuvent n'avoir reçu aucun avertissement préalable
concernant l'attentat terroriste le plus important, le plus difficile et le
plus compliqué de l'histoire du monde, mais ensuite avoir été prétendument
capable de désigner le coupable, presque sans aucun doute en moins d'une
journée et absolument sans aucun doute du tout au bout de deux jours ?
           S'ils n'avaient réellement eu aucun avertissement concernant
l'attentat, nous ne pouvons dire qu'une chose, c'est qu'ils mentent
lorsque, en deux jours, ils prétendent être tellement sûrs de la
culpabilité de Ben Laden qu'ils menacent déjà d'attaquer l'Afghanistan en
guise de représailles. Ou, s'ils avaient eu quelqu'avertissement préalable
à propos de l'attentat, même d'une façon imprécise, s'ils avaient été en
alerte au sujet de « quelque chose » en provenance de Ben Laden, dans ce
cas, l'immobilisme du président et des forces aériennes le matin du 11
septembre se confirmerait d'une façon encore plus concluante, si c'est
possible, comme une preuve de collusion plutôt que d'incompétence.
           Des preuves très accablantes en faveur de la présomption de
l'avertissement préalable et de la collusion sont présentes dans un curieux
à-côté de l'attentat contre le Pentagone. Si l'avion qui s'est écrasé sur
le Pentagone l'avait fait une semaine plus tôt, il aurait frappé exactement
au bon endroit pour paralyser les opérations clés du Pentagone et tuer une
belle brochette d'officiers supérieurs. Mais, sans doute grâce à une
coïncidence heureuse, le Pentagone avait subi d'importants remaniements une
semaine plus tôt. (Source : le rapport de la chaîne de TV CNN, le matin du
12 septembre, heure australienne). Toutes les personnes et opérations
importantes avaient déménagé de l'autre côté et le personnel et les
opérations de moindre importance avaient emménagé dans l'aile qui allait
être touchée. Les opérations importantes du Pentagone ont donc subi très
peu de véritables dégâts ! On les avait changées de place une semaine avant
l'attentat ! C'est une lourde preuve de ce que quelqu'un, très haut placé
dans la hiérarchie du Pentagone, savait que l'attentat allait se produire.
           [Note de do : en AG, vous trouverez d'autres preuves que les
chefs des USA savaient à l'avance qu'il allait y avoir ces attentats :
interventions 323, 366, 421]
           Une fois de plus, présenter l'affaire autrement signifie opter
pour l'explication la moins plausible, sur la base d'une conclusion
préconçue. Combien de fois sommes-nous disposés à agir de la sorte ?

           Maintenant, nous allons entrer dans les détails, c'est-à-dire
nous tourner vers les allégations absolument non fondées pesant contre
Oussama Ben Laden.

           Rappelez-vous que depuis le premier jour, il n'y a pas eu la
moindre parcelle de preuve disponible contre Ben Laden. En fait, jusqu'à la
mi-décembre, nous n'avons eu droit qu'à l'inlassable répétition de son nom,
comme si, en répétant quelque chose suffisamment souvent, on pouvait en
quelque sorte la rendre vraie.

           Puis, il y a eu la bande vidéo : une farce complète, en réalité.
Nous vivons à une époque de technologie dans laquelle un film de grande
qualité (technologique) peut nous montrer Forrest Gump serrer la pince de
JFK, où des cyclones simulés peuvent être mis en mouvement sur des plateaux
de cinéma, où des dinosaures, disparus depuis 200 millions d'années peuvent
être montrés avec une telle netteté qu'on jurerait presque qu'ils étaient
présents. Tout ce travail est effectué avec un réalisme si déconcertant que
la seule façon pour nous de savoir que ce n'est pas vrai, c'est de savoir à
l'avance qu'il s'agit d'un faux.

           Par comparaison, la bande vidéo de Ben Laden est d'une qualité
si minable que nous n'avons même pas le moyen d'être sûr si, oui ou non,
c'est vraiment lui qui y figure. Dans les longs métrages de qualité
supérieure, une pratique commune consiste à utiliser une doublure pour
remplacer le véritable acteur dans une grande partie du tournage. Une
doublure de taille et de complexion similaires se voit donner les mêmes
vêtements, la même coupe de cheveux, et il est virtuellement impossible de
distinguer l'un de l'autre.
           Une telle substitution serait encore plus aisée dans une vidéo
de mauvaise qualité. Et quand le personnage principal a une longue barbe,
un couvre-chef et d'amples vêtements, c'est un jeu d'enfant. Sur la vidéo
montrant Ben Laden, la piètre qualité empêche toute analyse visant à
distinguer si les dialogues sont vraiment pris en direct, ou s'ils ont été
doublés. Nous avons également dû nous appuyer sur des traductions dont
l'indépendance est vraiment douteuse. L'historique, du moment et du lieu où
la bande est supposée avoir été enregistrée, et de l'endroit où on prétend
l'avoir trouvée, quoique possible, laisse quelque peu perplexe.

           On prétend qu'elle a été prise à Kandahar le 9 novembre et
trouvée dans une maison de Jalalabad. En fait, Jalalabad est tombée aux
mains des forces anti-talibans le 14 novembre. Ceci signifie qu'il n'a pu y
avoir que quatre jours durant lesquels la vidéo nouvellement réalisée
aurait pu être acheminée de Kandahar à jalalabad, qui subissait déjà un
siège violent et était sérieusement menacée à ce moment. Ainsi donc, on
nous demande de croire, outre la réalisation de la bande, que presque
immédiatement après, et sans raison apparente, quelqu'un l'a emmenée à
Jalalabad, sur le point de tomber, puis, comme par hasard, l'a laissée là,
où elle a été découverte par les forces anti-talibans.
           Ce n'est pas impossible, mais ça pue fortement la mise en scène.
De plus, selon le Weekend Australian des 14 et 15 décembre, la séquence en
temps réel de certains événements a été inversée sur la bande. Cela
signifie qu'elle a dû être modifiée. Pourquoi, et par qui ? (C'est une
question que la presse, évidemment, s'est bien abstenue d'examiner, bien
que je suppose que nous devrions être reconnaissants, au moins, que ce
détail ait été mentionné). De même, la date témoin du 9 novembre, comme l'a
dit la télévision, renvoie-t-elle à la date de tournage, ou à la date où la
version modifiée a été finalisée ? Dans le premier cas, ce qui semblerait
plus vraisemblable, cela laisse encore moins de temps pour l'emmener de la
position clé des Talibans, Kandahar, vers Jalalabad, qui, en outre, est sur
le point de tomber. Cela est très suspect.
            Ou bien cette vidéo a-t-elle été modifiée par les autorités
américaines ? Elles ont dû admettre que la « traduction » qu'ils ont
réalisée est frelatée. Bien sûr, ils n'ont pas dit cela avec ces mots, ils
ont essayé de noyer le poisson en recourant à des euphémismes. « La bande
n'est PAS une traduction exacte de chaque parole prononcée durant la
réunion, mais elle livre les messages et le flux d'informations », dit un
porte-parole du département de la Défense. « La traduction vaut ce qu'elle
vaut. Nous avons dit clairement qu'il ne s'agissait pas d'une traduction
littérale », ajoute le Pentagone. Mais le Pentagone va-t-il œuvrer à une
traduction plus complète ? Non. La transcription complète sera-t-elle
communiquée au public ? Non.
http://news.ninemsn.com.au/world/story_23359.asp [Note de do : le lien
original a disparu, mais vous pouvez quand même visualiser la copie cachée
par google.fr en cliquant ici]).

           Pour être objectif, rien de tout ceci ne prouve que la vidéo
soit un faux ; mais, de la même façon, on peut difficilement affirmer que
son authenticité soit prouvée. Et même si elle est authentique, on nous en
a donné une version  modifiée. S'il s'agit là de la seule preuve contre Ben
Laden, l'affaire pose un sacré problème. Et qu'y a-t-il comme autres preuves ?

           Par conséquent, il n'est pas surprenant qu'aucune acte
d'accusation formel n'ait été déposé contre Ben Laden. Selon la procédure
normale de la loi, il est nécessaire d'avoir des preuves, pour porter plainte.

           Ironiquement, si la vidéo est authentique, elle sert seulement à
prouver que Ben Laden n'était PAS le cerveau des attentats. Alors qu'elle
indiquerait qu'il avait quelque connaissance préalable des attentats et
qu'il y était  par conséquent impliqué par définition jusqu'à un certain
point, il déclare clairement (en admettant que la vidéo affirme clairement
quoi que ce soit) qu'il avait été mis au courant de l'imminence des
attentats cinq jours avant qu'ils ne soient perpétrés. Si c'est le cas, il
ne peut absolument pas en avoir été le principal organisateur.
           Qui lui en aurait parlé ? Selon toute vraisemblance, la ou les
personnes qui, en fait, les ont organisés et qui sont toujours inconnues,
mais cela met définitivement Ben Laden hors de cause. Dans tous les
témoignages frénétiques d'indignation contre Ben Laden qu'à engendrés cette
vidéo providentielle, il semble que très peu de gens aient en fait
suffisamment visionné la bande pour poser la question importante entre
toutes qui découle de l'aveu par Ben Laden lui-même d'avoir été informé des
attentats 5 jours avant qu'ils n'aient lieu. Qui, en fait, les a organisés ?

           Vidéo ou pas, si nous réfléchissons clairement et avec logique
sur la vraisemblance de l'implication de Ben Laden, nous découvrons en fait
qu'elle est impossible, à moins d'une collusion avec les autorités
américaines ou, au mieux, dans le contexte où les Etats-Unis ont toujours
su ce qu'il mijotait, et lui ont permis délibérément de perpétrer ces
attentats. On a déjà insisté sur le laps de temps ridiculement court qui
s'est écoulé avant que Ben Laden soit déclaré coupable et le fait que ceci
met en scène des scénarios qui s'excluent mutuellement. Si Ben Laden était
impliqué dans l'affaire, cela n'aurait dans ce cas pu constituer une
surprise, ce qui prouve à son tour, et au-delà de tout doute, que
l'immobilisme des forces aériennes et du président, le 11 septembre,
constituaient une collusion plutôt qu'un signe d'incompétence.
           Mais la preuve ne se termine pas ici. Il est curieux, à tout le
moins, qu'aucun autre suspect n'ait jamais été envisagé, même un très court
instant, alors que les Etats-Unis comptent un très grand nombre d'ennemis.
Ceci est très suspect, si nous réfléchissons clairement à la logistique de
l'organisation d'une enquête véritable sur les événements du 11 septembre.
Primo, remettons les choses dans leur contexte. Il a fallu 17 ans pour
attraper le poseur de bombe de l'ONU (unabomber) et il a fallu 7 semaines
d'enquête, dans l'affaire du 11 septembre, rien que pour confirmer les
nationalités de 17 pirates de l'air présumés, alors que le cerveau de
l'affaire était prétendument connu au bout de quelques heures. Je ne suis
pas d'accord !

           Maintenant, imaginez que nous essayons en fait de monter une
enquête sur les attentats du 11 septembre, dans les premières minutes
suivant l'attaque, alors que le drame n'est pas encore consommé. Et c'est
le temps qu'il a fallu, littéralement, puisqu'ils prétendent avoir
découvert le coupable quelques heures plus tard à peine.
           Qui a fait cette chose terrible ? Une liste de suspects pouvait
venir à l'esprit, ce n'est pas comme si nous avions pu nous balader dehors
et découvrir les lettres « Ben Laden » inscrites sous forme de nuages, en
plein ciel.
           Saddam Hussein ne faisait-il pas un bon suspect, lui aussi ? Ou
la Libye ? Un groupe palestinien ? Cuba ? La Russie ? La Chine ? Des
milices locales d'extrême droite ? Des fanatiques de l'antimondialisme ? La
Syrie ? Quelqu'un de complètement inconnu et d'inattendu ? Etc., etc. La
liste des possibilités pouvant venir à l'esprit aurait dû être énorme. Ben
Laden n'aurait été que l'une d'entre elles.
           Par où commençons-nous, pour lancer une telle enquête ?
           Pour commencer, nous avons besoin manifestement de recruter des
personnes chargées des expertises aériennes que nécessite cette enquête.
Mais il faut également que ce soient des gens qui détiennent les
autorisations appropriées en matière de sécurité. Il faut donc, dès le
début, dresser une liste des personnes pouvant être utiles, dans ce contexte.
            Nous avons également besoin de personnes expertes en
architecture, afin d'examiner la nature exacte de l'effondrement du WTC.
Est-ce uniquement les appareils qui ont provoqué l'effondrement, ou des
explosifs ont-ils également été utilisés ? Une fois de plus, il faut
dresser une liste.
           Nous avons besoin de personnes dont la principale occupation
consiste en la sécurité des aéroports. Quelqu'un dans les aéroports a-t-il
délibérément laissé passer les pirates de l'air ? Et encore une nouvelle liste.
           Nous avons besoin d'experts financiers pour tenter de repérer
d'où provenaient, en tout ou en partie, les fonds considérables nécessaires
pour monter une telle opération. Et une autre liste, encore.
           Nous devons examiner les dossiers de l'immigration et chercher
par recoupement ceux qui traitent de l'octroi de licences de pilotage.
           Il nous faut d'urgence établir un répertoire de la sécurité
interne, au cas où ce serait une « affaire interne ».  La seule tâche
constituant à établir ce répertoire est une opération délicate, et c'est le
moins qu'on puisse dire.

           Comme vous pouvez vous en rendre compte, c'est tout un boulot,
rien que pour établir les listes des suspects possibles, du personnel
susceptible d'être utile dans l'enquête et de prévoir les principaux angles
d'attaque des recherches destinées à l'enquête.

           Après cela, il faut contacter toutes ces personnes, les
rassembler en un groupe ou, au moins, les relier entre elles par des
possibilités de communication. Mais accrochez-vous bien ! Les avions sont
assignés au sol. Même celui du président a des problèmes de déplacement. De
nombreux réseaux de communications sont à plat, de nombreuses institutions
financières sont fermées et des zones importantes de New York et Washington
sont inaccessibles. Et tout le pays fait du sur place en raison des
barrages de sécurité.
           Comment mettre la main sur les personnes dont nous avons besoin
? Comment allons-nous faire pour les rassembler toutes ensemble et
commencer à leur attribuer des responsabilités ? Sont-elles toutes sorties
miraculeusement de chez elles, au même moment, pour converger vers un seul
endroit, le même endroit, précisément, choisi par le coordinateur de
l'enquête, de sorte qu'il n'y avait plus besoin d'attendre que toutes ces
personnes puissent quitter leurs propres affectations dans diverses régions
des Etats-Unis, voire à l'étranger ?

           Même avoir établi, en deux jours, une liste des suspects
possibles, du personnel nécessaire aux investigations et des stratégies de
base de l'enquête, aurait constitué un exploit étonnant, peut-être
impossible, dans ces circonstances. Tenir une réunion des agents
responsables à impliquer dans l'enquête aurait probablement été impossible
dans un délai inférieur à trois jours. Et pourtant, à ce moment, les
Etats-Unis avaient déjà prétendu avoir effectué cette « enquête » et établi
la culpabilité de Ben Laden.
           Comment ?
           A-t-on déjà vu quelque chose ressembler de façon plus criante à
une mise en scène ?

           Et puis, une fois les paramètres de base de l'enquête bien
établis, et les détails pratiques des recherches quotidiennes de l'enquête
mis en place, combien de semaines cela aurait-il nécessité pour en arriver
à ce stade ? Ce n'est pas comme si tout le personnel chargé de l'enquête se
réunissait autour d'une table pour dire « Qu'en pensez-vous ? Ben Laden ? »
et tout le monde répondrait « Ouais ! », de sorte que le chef de l'équipe
téléphone au président pour lui dire « Ben Laden », et le président lui
répond « Pour moi, c'est assez bon ! » et, sur-le-champ, menace d'attaquer
l'Afghanistan.
           Un énorme travail de terrain, de même que du boulot
informatique, devrait être accompli. Les rapports devraient être rédigés,
résumés, contrôlés pour des raisons de sécurité, imprimés, puis remis au
président et à ses hauts conseillers qui seraient obligés d'en lire au
moins les résumés, puis les discuteraient avec l'équipe d'enquêteurs. Et
tout ceci a été fait en moins de 12 heures, dans un pays ravagé, à ce
moment précis, par un chaos et une confusion sans précédent ? C'est l'une
des suggestions les plus absurdes de toute cette affaire.

           Et même au cas très improbable où une preuve quelle qu'elle soit
aurait pu être établie à ce moment, c'est une chose que de décider de
concentrer son attention sur un principal suspect et de sentir que vous
pourriez très bien être proche de la conclusion, mais c'en est une toute
autre d'être sûr de vous au point de proférer des menaces de guerre. Ce
n'est tout simplement pas possible.
           Et même si ça l'était, cela ramènerait une fois de plus les
scénarios qui s'excluent mutuellement, à savoir comment quelqu'un aurait-il
pu organiser une opération aussi vaste dans le secret absolu, de façon à
prendre complètement les autorités de court mais, en même temps, laisser
ses empreintes partout, ces preuves que l'on retrouve partout en grand
nombre au point que la culpabilité était évidente au bout de quelques
heures à peine, et même dans les circonstances difficiles dans lesquelles
l'Amérique s'est retrouvée plongée durant les jours qui ont suivi les
attentats.

           Tony Blair a confirmé, sans s'en rendre compte, que toute cette
affaire était un mensonge par le biais d'une déclaration faite au début du
mois de novembre, en réponse à des sondages montrant que le soutien à la
guerre dégringolait en Grande-Bretagne. Voici ce qu'il a dit : « La
culpabilité de Ben Laden ne fait aucun doute. Les preuves contre lui,
d'abord arrivées au goutte à goutte, puis à flot régulier, se sont
maintenant muées en torrent. » (World news page, sur le website 9 MSN).
           Cette déclaration a été prononcée presque deux mois après le 11
septembre. Les mots clés sont « goutte à goutte », « flot régulier », «
maintenant » et « torrent ». Alors qu'ils avaient déjà proclamé la
culpabilité quasi certaine de Ben Laden après quelques heures, Blair admet
par inadvertance que c'était un mensonge. La progression des preuves du «
goutte à goutte » au « flot régulier », puis au « torrent » s'est-elle
faite en quelques heures seulement ? Ce serait une façon très bizarre de
décrire une une telle progression, et tout particulièrement lorsque la
phrase citée ci-dessus n'a été utilisée que quasi deux mois plus tard et
agrémentée d'un « maintenant » (« se sont MAINTENANT muées en torrent »).
           Ainsi, par inadvertance, il admet qu'ils avaient déjà déclaré
Ben Laden coupable, et menacé l'Afghanistan, à un moment où les preuves
n'apparaissaient encore qu'au « goutte à goutte ». C'est lui qui le dit,
après tout, et pas moi ! (Ou alors, ils savaient d'une façon ou d'une
autre, à ce moment-là, que les preuves allaient se muer en « torrent » un
peu plus tard ?). Mais un « torrent » de preuves n'est encore apparemment
pas suffisant pour porter la moindre accusation formelle devant un tribunal
ni non plus pour dévoiler des éléments de ce « torrent » au public ?

           Il reste une question importante à éclaircir. Manifestement, les
pilotes remplissaient une mission suicide et l'on sait que c'est un thème
commun parmi les terroristes islamistes du Moyen-Orient, mais totalement
étranger à la culture américaine. Il est difficile de croire que des
Américains ou des personnes loyales aux Etats-Unis allaient sciemment
participer à une mission suicide. Mais ceci ne soulève aucun problème
véritable dans le scénario qui a été proposé. L'explication évidente est
que certains des pirates de l'air étaient vraiment hostiles aux Etats-Unis
et qu'ils participaient à une agression qui, pensaient-ils, allaient faire
du tort aux Etats-Unis, sans savoir le moins du monde toutefois qu'ils
étaient des pions dans un double jeu faisant partie d'un plan plus vaste de
la CIA.
           En fait, en novembre dernier, des communiqués de presse ont
commencé à faire leur apparition, prétendant que certains des pirates de
l'air pouvaient n'avoir pas été conscients de ce qu'ils étaient sur le
point de participer à une mission suicide. Je ne sais pas comment cette
thèse a fait surface ni quel en est le fondement, mais c'est ce que les
médias ont rapporté (Communiqué d'ABC Newsradio). Cela collerait très bien
avec le reste des informations dont nous disposons. Certains parmi ceux qui
n'étaient pas conscients qu'ils allaient commettre un suicide, auraient été
les agents de la CIA, ils auraient probablement reçu l'ordre de recruter
les terroristes et de prendre part aux détournements, tout en n'étant pas
mis au courant de la totalité des plans, alors que ceux qui étaient
d'accord, sciemment, pour commettre un suicide, étaient ceux qui étaient
authentiquement hostiles aux Etats-Unis. (Si c'est le cas, les moments
ultimes dans les données de vol enregistrées dans la boîte noire seraient à
tout le moins intéressants à écouter. Est-ce la raison pour laquelle on
garde si soigneusement le silence ?).

           Il est clair que l'affaire n'aurait pu être organisée sans
recourir à des sous-fifres qui pensaient qu'ils allaient pouvoir frapper un
grand coup contre les Etats-Unis. C'est ici que Ben Laden cadre bien dans
l'histoire. Il a trompé et sacrifié son propre peuple de la même façon que
les Américains ont impliqué, trompé et sacrifié le leur. La preuve que Ben
Laden et la CIA sont en coopération active dans ces attentats atroces va
devenir plus claire dans la troisième partie. Ceci pourrait également
expliquer le scénario autrement incompréhensible de Ben Laden en train de
fabriquer une vidéo l'incriminant, et l'emporter immédiatement après dans
un endroit où il était sûr qu'elle allait tomber dans des mains américaines.

TROIS

           En fait, il existe plein de preuves pouvant impliquer Ben Laden,
mais le problème est qu'elles impliquent également l'administration Bush,
la CIA, George Bush senior, le Pakistan, l'Arabie Saoudite et les Emirats
Arabes Unis. L'histoire officielle de Ben Laden est celle d'un monstre
terroriste, animé d'une haine fanatique à l'égard des Etats-Unis et de
leurs alliés, et brouillé avec le reste de sa riche famille saoudienne,
très amie avec les Etats-Unis. L'élément « monstre terroriste » est
correct, mais le reste ne pourrait être plus éloigné de la vérité.

           Ben Laden est bien connu comme étant un agent de la CIA. Il a eu
d'étroites relations de travail avec la CIA dans les annés 1980. Cela n'est
démenti par personne. On prétend que, depuis, ces relations n'existent
plus, mais c'est un mensonge.
           [Note de do : Voir à ce sujet en AG les interventions : 331,
351, 346, 355, 316. Voir aussi " Réalité sur l'UCK " (<— lien cliquable,
lire les quatre premières lignes de présentation, puis la seconde moitié du
dernier paragraphe, qui parle de Agim Gashi, surnommé le « Rambo » du
Kossovo, lié aux islamo-terroristes d’Ousssama Bin Laden ).]

           Pour commencer, de nombreuses installations militaires
américaines au Moyen-Orient, contre lesquelles Ben Laden soulève
prétendument de violentes objections, ont en fait été édifiées par la
société de construction de Ben Laden. Il existe un fil rouge permanent :
les liens d'affaires étroits entre la famille Bush et la famille Ben Laden,
remontant à plus d'une décennie, et se poursuivant encore de nos jours
(Wall Street Journal, 27 septembre 2001 [Note de do : voir
http://www.amnistia.net/news/articles/nouvdes/bankbush.htm et
http://www.matin.ch/home/actualite/8181.html et
http://dossiers.lesoir.be/wtc/8novembre01/A_01DBCD.asp Il faut aussi se
souvenir que Daniel Pearl, qui a récemment été exécuté au Pakistan, pays
allié des USA, était journaliste à ce même Wall Street Journal qui a
dénoncé les liens financiers entre les Bush et les Ben Laden !], et
www.thedubyareport.com/bushbin.html).
           L'administration Bush a tenté de jeter un écran de fumée sur
ceci en prétendant que le reste de la famille de Ben Laden avait renié ce
dernier ; mais, comme nous le verrons, c'est absolument faux. Les Ben Laden
sont d'importants investisseurs au sein de la grosse firme d'armements
qu'est le groupe Carlyle, lequel — et il s'en vante — se fait un gros
paquet de fric avec la guerre en Afghanistan. George Bush senior est un
personnage important au sein du groupe Carlyle. Au nombre des autres gros
investisseurs ou des PDG, on retrouve l'ancien Premier Ministre
britannique, John Major, James A. Baker, qui fut secrétaire d'Etat à la
Défense sous le président Bush sr, Colin Powell, ainsi que l'ancien
secrétaire à la Défense et directeur adjoint de la CIA, Frank Carlucci,
lui-même ancien condisciple, au collège, de l'actuel secrétaire à la
Défense, Donald Rumsfeld. Voici des citations extraites de la présentation
de la compagnie Carlyle telle qu'on peut la trouver sur Hoover's online :

           « La direction de Carlyle ressemble à s'y méprendre à la liste
des invités au bal inaugural de George W. Bush. » « Peut-on parler de
complexe militaro-industriel ? Le groupe Carlyle, lui, le peut. » (www.
hoovers. com /premium/ profile /6/ 0,2147,42166,00.html)

           On ne peut plus prétendre que Bush senior n'était pas au courant
de la présence de Ben Laden en tant qu'actionnaire. Il a rencontré la
famille Ben Laden au moins à deux reprises, en 1998 et en 2000, longtemps
après que Ben Laden eut été déclaré officiellement par les Etats-Unis comme
l'homme le plus recherché de la planète en raison de ses activités
terroristes présumées. Pourquoi George Bush senior a-t-il rencontré la
famille de cet homme, alors que l'histoire officielle dit que
l'administration Clinton avait déjà exprimé sa détermination à vouloir
éliminer Al Quaïda et Ben Laden à tout prix et par tous les moyens
nécessaires ?
           [Note de do : voir http://www.matin.ch/home/actualite/8181.html]

           En 1995, les autorités américaines ont cité Ben Laden comme
co-instigateur de l'attentat à la bombe de 1993 contre le WTC. Mais, un an
après cette accusation, lorsque le gouvernement soudanais détenait Ben
Laden et avait proposé de l'extrader vers les Etats-Unis, le gouvernement
américain a dit qu'il n'était pas intéressé et demanda au gouvernement
soudanais de le laisser aller en Afghanistan [Note de do : voir ICI (faire
une recherche dans ce grand document avec "soudan" comme mot clef)].
           Depuis lors, le gouvernement US a présenté Ben Laden comme le
principal suspect des attentats terroristes contre deux ambassades
américaines, et des attentats contre un navire de guerre US et une caserne
américaine au Moyen-Orient ( l'une de celles à la construction desquelles
la société de Ben Laden a participé.)
           Et malgré tout on lui a permis d'investir, via sa famille, dans
le groupe Carlyle, et George Bush senior a rencontré sa famille pas plus
tard qu'en l'an 2000.
           Prétendre que Ben Laden a été renié par sa famille est un
mensonge. On sait que Ben Laden a parlé régulièrement avec sa mère et avec
d'autres membres de sa famille pendant sa prétendue mise au ban. On sait
qu'en fait, lorsque Ben Laden a été hospitalisé à Dubaï, en juillet 2001,
des membres de sa famille lui ont rendu visite.

           Et puis, de toute façon, que fabriquait dans l'hôpital américain
de Dubaï le terroriste le plus recherché du monde ? Pourquoi n'a-t-il pas
été arrêté immédiatement, au lieu de recevoir un traitement médical, et de
pouvoir s'en aller librement ? Au cours de son hospitalisation, on prétend
qu'il reçut aussi la visite de l'agent local de la CIA, ainsi que celle de
plusieurs Saoudiens et Emiratis éminents, eux aussi alliés des Américains.
[Note de do : voir Le Figaro du 1er novembre 2001 : cliquer ici pour lire
l'article, voir aussi ces deux articles de Radio France internationale : 351].

           Qui plus est, Al Quaïda, le réseau de Ben Laden, est connu pour
avoir combattu aux côtés des forces de l'OTAN, au sein de l'Armée de
Libération du Kosovo (UCK), un groupe terroriste soutenu par la CIA
(www.thedubyareport.com/terrupdt.html and
www.emperors-clothes.com/news/binl.htm  [Note de do : Voir, en français, à
ce sujet en AG les interventions : 355, 316. Voir aussi " Réalité sur l'UCK
" (<— lien cliquable, lire les quatre premières lignes de présentation,
puis la seconde moitié du dernier paragraphe, qui parle de Agim Gashi,
surnommé le « Rambo » du Kossovo, lié aux islamo-terroristes d’Ousssama Bin
Laden ).]). Ce n'est pas une coïncidence que l'Australien David Hicks,
arrêté pour avoir combattu avec les Talibans, ait combattu deux fois pour
Al Quaïda : dans l'Armée de Libération du Kosovo et avec les Talibans.
Ainsi, il s'avère qu'Al Quaïda, de Ben Laden, est notre ennemie en
Afghanistan, mais notre alliée en Yougoslavie. Apparemment, Al Quaïda est
une force de libération en Yougoslavie, mais un groupe terroriste partout
ailleurs.
           En outre, le Pakistan, un autre allié des Américains dans la «
guerre contre le terrorisme », a aussi longtemps soutenu Al Quaïda, et ce
n'est pas une coïncidence que David Hicks ait aussi reçu une formation au
Pakistan. Et nous savons déjà que les attentats du 11 septembre ont, en
partie du moins, été financés par un cheikh pakistanais, très haut placé
dans les services secrets pakistanais. On ne l'a ni inculpé, ni même
poursuivi. [Note de do : voir à ce sujet l'intervention 367 (Times of
India, en anglais) et 346 en français]
          Etant donné qu'on sait que la famille de Ben Laden lui a rendu
visite dans un hôpital de Dubaï, il est curieux que l'administration Bush
et les médias continuent à entretenir ce mensonge prétendant qu'il a été
renié par sa famille. Tandis que ceci est peut-être seulement curieux, il
est scandaleux que plusieurs membres de la famille de Ben Laden aient été
aux Etats-Unis le 11 septembre et qu'on les ait autorisés à s'en aller
quelques jours plus tard, sans même les interroger, alors que les
Etats-Unis avaient déjà déclaré Ben Laden coupable (et ce, sans jugement,
et même, sans la moindre inculpation officielle).

           À plusieurs reprises le FBI s'est plaint d'avoir été muselé et
d'avoir subi des entraves dans ses tentatives d'enquêter sur des questions
en rapport avec Ben Laden et Al Quaïda, et il a exprimé sa frustration pour
le refus apparent de se voir autorisé à enquêter pleinement sur les
évenements du 11 septembre. (http: //news. bbc .co.uk/ hi/ english/ events/
newsnight/ newsid_1645000 /1645527 .stm. bbc.co .uk /hi/ english/ events/
newsnight/ newsid_1645000/ 1645527 .stm [Note de do : vous pouvez lire, en
français, l'intervention 390 en AG]) Ce ne sera pas une surprise si Ben
Laden s'échappe miraculeusement vers un autre pays, fournissant aux
Etats-Unis le prétexte pour l'attaquer. Au moment où j'écris ces lignes (le
20 décembre 2001), je suppose qu'il s'agira de l'Iran. Nous verrons si
j'avais raison.

QUATRE

           Voici diverses informations et remarques contribuant au scénario
esquissé ci-dessus :

           Normalement, chaque fois qu'un avion est détourné ou qu'il
s'écrase, on assiste à une très importante couverture médiatique à propos
de la découverte et de l'examen des enregistrements de la boîte noire de
l'appareil. J'ai suivi l'affaire de très près dans les médias et ne me
rappelle, à aucun moment, avoir entendu ou lu un seul mot sur les données
de cette boîte noire. C'est extrêmement inhabituel. Cette information
a-t-elle été censurée ? Nous avons déjà fait allusion à une raison possible
de cette éventuelle censure.

           Dans les deux premières heures qui ont suivi les attentats, il y
a eu immédiatement des rapports sur CNN concernant des délits d'initiés à
la bourse de New York. Autrement dit, il semble que de très gros
investisseurs savaient à l'avance qu'il allait y avoir ces attentats et
qu'ils aient liquidé avant.
           Les médias ont discuté du fait que les terroristes impliqués
auraient pu profiter de leurs actes.  Remplacez le mot « terroristes » par
« Ben Laden ». En quelques heures, les médias y allaient déjà de volées de
bois vert particulièrement hystériques contre Ben Laden. Ben Laden devait
avoir commis un délit d'initié, nous a-t-on dit. On venait déjà de boucler
la boucle par une tautologie remarquable. Quiconque avait commis les
attentats terroristes s'était en même temps livré à un délit d'initié.
Puisque nous savions que c'était Ben Laden qui avait perpétré les
attentats, ce devait être par conséquent Ben Laden qui se livrait à un
délit d'initié. Puisque nous savions que Ben Laden était coupable de délit
d'initié, cela prouvait qu'il était responsable des attentats. On nous a
assurés que les enquêteurs étaient déjà sur cette piste et qu'ils n'étaient
vraiment pas loin de résoudre cette question vitale.
           Les chiffres de la bourse de New York semblent indiquer
clairement que QUELQU'UN se livrait à un délit d'initié. Mais qui ? Pour
les autorités qui disposent des pleins pouvoirs d'investigation, ce devrait
être l'un des aspects les plus faciles de l'enquête. Et si l'on pouvait
trouver qui s'était livré à ce délit d'initié, cela nous donnerait une
bonne idée de qui était au courant à l'avance des attentats terroristes, ce
qui nous donnerait une jolie idée de qui les avait commis.
           Il est curieux, dans ce cas, que la question ait disparu des
médias presque aussi rapidement qu'elle avait été soulevée et qu'il n'en
ait plus été question du tout, les grandes promesses faites par les
enquêteurs à ce sujet ont été oubliées presqu'aussitôt faites. À coup sûr,
ceci aurait été l'occasion rêvée de démontrer la culpabilité de Ben Laden.
Et c'est de l'information qui aurait pu être livrée au public, parce
qu'elle n'aurait eu aucune implication sur la sécurité du pays. Et
pourtant, cet aspect de l'enquête (pour autant que celle-ci ait
effectivement lieu) est jalousement occulté. La seule chose qu'on peut
supposer, c'est que l'enquête a commencé à trouver des réponses que les
autorités américaines ne veulent pas rendre publiques. Etant donné ce que
nous savons sur les étroites relations d'affaires entre les familles Bush
et Ben Laden, ceci est loin d'être une surprise.
           [Note de do : À l'intervention 437, vous trouverez deux
communiqués de l'agence Associated Press parlant de ces drôles de délits
d'initiés. Lire aussi l'intervention 299 où un communiqué de l'Agence
France Presse explique clairement comment faire plein de fric quand on sait
à l'avance que certaines actions vont baisser : en fait il est possible de
vendre tout de suite (au prix actuel, donc) des actions que l'on ne possède
pas encore, mais que l'on emprunte ailleurs et que l'on paiera plus tard, à
un jour et une heure fixée à l'avance, quel qu'en soit le prix à ce moment
là. Bref, on peut vendre tout de suite des actions que l'on achêtera plus
tard !]

            Cependant, un fait financier qui est su, c'est qu'un terroriste
pakistanais reconnu, haut placé dans les services secrets pakistanais (nos
alliés dans la « guerre contre le terrorisme »), a câblé 100 000 $ à
Mohamed Atta, désigné comme étant le chef du groupe du 11 septembre
(bulletin d'info d'ABC Newsradio, [Note de do : voir aussi : cet article du
Times of India]). Bien que ce fait soit connu, et consultable publiquement,
les États-Unis se désintéressent totalement d'engager une quelconque action
contre cette personne, en dépit des grognements du président Bush
prétendant que « si vous financez un terroriste, vous êtes vous-même un
terroriste ». Mais ce n'est pas le cas pour nos alliés, semble-t-il.
           Le cheikh en question a été forcé de présenter sa démission, une
fois que son implication dans les attentats du 11 septembre a été connue.
Forcé de démissionner ? Et toujours pas de bombardements contre le Pakistan
tant que ce pays n'a pas livré l'homme en question ? Aucune proclamation
disant que le Pakistan est un État terroriste ? Au contraire, les
États-Unis sont en train de devenir copains comme cochons avec le seul pays
au monde (à part eux-mêmes) contre lequel il existe des preuves
irréfutables d'implication dans les attentats du 11 septembre.
           Les États-Unis se sont préparés à faire de l'Afghanistan un tas
de décombres, bien qu'ils n'aient présenté aucune preuve contre Ben Laden,
et, dans le même temps, ils se désintéressent totalement de poursuivre un
individu dont la complicité dans les attentats du 11 septembre est devenue
une information du domaine public et que personne ne dément. Les Etats-Unis
se désintéressent tout aussi complètement de poursuivre le pays qui
l'héberge. En fait, ils considèrent que ce pays est un allié proche dans
leur guerre CONTRE le terrorisme !

           Quand on y réfléchit, il est également curieux de constater le
peu de dégâts réellement subis par les Etats-Unis, lors des attentats du 11
septembre. Il est utile de réfléchir à ce qu'auraient pu perpétrer les
pirates de l'air s'ils avaient réellement voulu faire le plus de dégâts
possible. Il me semble qu'un plan en vue d'organiser les détournements à un
moment où ils auraient pu écraser un avion sur le sénat ou le congrès en
train de siéger, balayant ainsi d'un seul coup une partie importante du
gouvernement américain, aurait tout aussi bien pu se réaliser que ce qu'ils
ont fait en réalité le 11 septembre. Ou écraser les avions sur une centrale
nucléaire, provocant une fusion catastrophique et des dégagements de
radiations, ainsi que de graves interruptions dans les fournitures
d'énergie. Il n'est pas crédible de suggérer que ces plans n'ont pas été
menés à bien parce qu'ils pensaient que la sécurité était trop resserrée.
En effet, ils furent assez confiant pour prendre le Pentagone pour cible.

           En dernière analyse, en dépit de tout le choc, l'horreur et la
douleur provoqués par le 11 septembre, pas un seul membre de
l'administration américaine n'a été tué, ni blessé, pas même un seul
sénateur, membre du congrès ou gouverneur, pas un seul haut fonctionnaire
local. Aucun dégât n'a été fait aux capacités militaires, aucun dégât aux
sources d'énergie, aux installations de transport, de communications ou à
la distribution d'eau.
           En fait, les dégâts ont été si insignifiants que les Etats-Unis
ont été capables (prétendument) d'organiser une guerre en un temps record,
bien qu'un avion se soit écrasé sur le Pentagone (Marrant quand même, la
façon dont ce déménagement, une semaine plus tôt, a permis au Pentagone de
poursuivre ses tâches habituelles, presque sans entrave !).
           Alors que les pertes en vies (civiles), et les dégâts
symboliques et psychologiques causés au public ordinaire, furent énormes,
dans les domaines de portée plus grande, les attentats, tout en fournissant
aux Etats-Unis une arme de propagande idéale, ont eu un impact nul sur leur
capacité à poursuivre leur rôle de superpuissance mondiale agressive.
           En fin de compte, les résultats pourraient paraître
excessivement médiocres, considérant la quasi-perfection technique de
l'opération, alors qu'il aurait pu y avoir des dégâts dévastateurs,
simplement en choisissant les cibles avec plus de discernement.

IMPLICATIONS

           Il faut comprendre que la guerre en Asie du Sud est plus qu'une
simple continuation de la politique étrangère de la CIA, dont d'ex-agents
mécontents prétendent (en 1990) qu'elle a assassiné au moins 6 millions de
civils dans le monde ces trente dernières années et qu'elle a, en tous
temps, sponsorisé des organisations terroristes dans quelque 50 pays (« La
Garde prétorienne », par John Stockwell [Note de do : il s'agit d'un ancien
agent de la CIA dont le texte est ici :
http://www.thirdworldtraveler.com/Stockwell/Praetorian_Guard.html]).
            Jusqu'à présent, les Occidentaux avaient été à l'abri.
Maintenant, le jeu a changé. Non seulement ils ont tué au hasard des
milliers de leurs propres citoyens dans le but de provoquer une intensité
nouvelle dans leur vague de terrorisme contre les peuples de l'Asie du Sud
et du Moyen-Orient, mais ils utilisent exactement ces mêmes meurtres comme
un levier pour diminuer en Occident les droits, et la liberté d'expression,
jusqu'à des niveaux jamais vues depuis l'époque fasciste.

           Étudions les évolutions intérieures qui ont suivi le 11 septembre.

           Aux Etats-Unis : Lois autorisant la détention illimitée sans
jugement, sans acte d'accusation et sans preuves, lois dont n'importe quel
dictateur du tiers monde serait fier. Pouvoir illimité de surveiller ou
geler des finances. Pouvoir illimité de contrôler ou intercepter les
e-mails et le trafic d'internet. Fonds énormément en hausse pour les
services secrets chargés de l'application de la loi, de même que de
nouveaux pouvoirs généralisés pour les arrestations, la surveillance et les
écoutes téléphoniques. Organisations définies comme « terroristes » d'après
leur credo politique, et non en fonction de preuves qu'elles sont prêtes à
utiliser le terrorisme. Ce que je comprends, c'est que des militants
antimondialisation, comme Naomi Klein, peuvent maintenant être classés
comme terroristes en vertu des nouvelles lois. On m'a dit que le président
du parti des Verts américain n'a plus le droit de prendre l'avion.
Étrangers accusés de terrorisme jugés par des cours militaires, plutôt que
civiles, sans le moindre contrôle public du procès, sans droit d'appel, et
avec la possibilité de surveiller les conversations entre les accusés et
leurs avocats (Pour autant qu'ils aient droit à un procès).

           En Grande-Bretagne : Tony Blair a tenté d'introduire des lois
similaires. La chambre des Lords en a refusé quelques-unes, mais néanmoins
des réductions drastiques des libertés publiques ont été votées. Un membre
éminent du cabinet britannique a récemment décrit les libertés publiques
comme une « chose farfelue appartenant au passé, dans le monde d'après le
11 septembre ».

           En Australie : des lois autorisant de garder n'importe qui en
détention pendant 48 heures, sans représentation légale, même si la
personne n'est pas soupçonnée de terrorisme, mais disposerait
éventuellement d'informations pouvant s'avérer utiles. Au moment où j'écris
ces lignes, on vient d'annoncer que le gouvernement australien va bientôt
geler les finances de 200 individus et organisations dont le PRÉSIDENT
AMÉRICAIN a décrété qu'ils soutenaient le terrorisme. Si je comprends bien,
il n'y aura pas d'acte d'accusation, pas de preuves, pas de procès ni de
droit d'appel. En Occident, aujourd'hui, toute personne accusée de
terrorisme perd automatiquement tous ses droits civils, et n'importe qui
peut être accusé de la façon la plus arbitraire qui soit.

           Hitler, Mussolini et Staline auraient approuvé avec enthousiasme.

           Tout ceci serait assez effrayant, même si c'était vraiment une
réaction exagérée à un acte de terrorisme étranger. Quand on se rend compte
que ces lois sont élaborées par les personnes mêmes qui ont réellement
organisé l'acte de terrorisme qui l'a provoqué, le scénario fait proprement
froid dans le dos.

           Et, à propos du Président des Etats-Unis, il convient de
remarquer que pour la toute première fois, ce n'est pas l'homme qui a gagné
les élections américaines qui a été nommé Président, mais celui qui les a
PERDUES. Quand on ajoute ceci aux fonds colossaux qui furent versés pour
forcer la désignation de George W. Bush comme candidat du parti
républicain, alors que d'autres étaient bien mieux qualifiés que lui pour
affronter Gore, et qu'il s'en est suivi des élections clairement truquées,
il devient évident que George W. Bush aurait été président quoi qu'il
arrive. Il est clair, par conséquent, que ce plan remonte bien avant
novembre 2000. Que les atrocités du 11 septembre aient ou non été
précisément planifiées à l'époque, je ne puis l'affirmer, mais il est clair
que le projet d'ensemble l'a été.
           Notez que l'actuel président non élu est le fils d'un homme qui
est l'un des principaux actionnaires de la colossale société d'armement
Carlyle, bien placée pour tirer profit de cette guerre, le fils d'un homme
qui est un ex-directeur de la CIA, qui aida à mettre les Talibans au
pouvoir en Afghanistan, et le fils d'un homme qui rencontra la famille
d'Oussama Ben Laden (non renié), vraisemblablement pour raisons d'affaires,
aussi récemment qu'en l'an 2000.  Le côté scandaleux, ici, est que le
Président est le futur héritier d'une fortune amassée grâce à cette guerre,
et il semblerait que la cible officielle de la guerre (Ben Laden) soit elle
aussi bien placée pour faire un joli petit profit. Il en va de même pour le
secrétaire d'État. Un conflit, dont le scénario a été minuté par ses
protagonistes et dans lequel ils seront les seules personnes à n'en pas
souffrir.

POURQUOI ?

           On a mentionné la motivation du profit qui animait le groupe
Carlyle. En fait, Donald Rumsfeld dit déjà aux pays européens qu'ils
doivent gonfler leurs budgets de la défense. Je parierais que le groupe
Carlyle, et le vieux pote à Rumsfeld, le président de la compagnie, vont se
ramasser une bonne tranche des transactions. Colin Powell semble avoir sa
part du gâteau lui aussi, à moins qu'il ait rompu ses liens antérieurs avec
le groupe Carlyle et se soit débarrassé de ses actions, auquel cas je
m'excuse. Quelqu'un peut-il me dire si c'est le cas ? Le père du président
va certainement se faire un tas de pognon, avec l'augmentation des budgets
européens de la défense. (Incidemment, le grand-père de Bush senior était
aussi marchand de canons, et ne s'est pas gêné pour faire des affaires avec
les nazis.) (http://emperors-clothes.com/articles/randy/swas5.htm)
           Mais le plan d'ensemble prévoit la conquête des immenses
réserves  inexploitées de pétrole et de gaz naturel de la mer Caspienne,
actuellement entre les mains de la Russie et de l'Iran, dirais-je, mais
plus pour très longtemps, si les USA peuvent faire ce qu'ils veulent. La
ligne politique des Etats-Unis, depuis 1996 au moins, prévoit la
construction d'un pipeline à travers l'Afghanistan, afin d'acheminer ce gaz
et ce pétrole en direction de l'océan Indien, puis vers l'Occident.
           Qui contrôle l'Afghanistan contrôle les réserves de la Caspienne.

           Depuis des années déjà, la politique étrangère secrète des
Etats-Unis a été de sponsoriser des organisations terroristes au sud de
l'ancienne Union soviétique afin de grignoter à fond la zone de territoire
russe qui borde la mer Caspienne et l'Afghanistan. Ce processus est
maintenant presque réalisé avec la mise en place réussie de gouvernements
sécessionnistes au Kazakhstan, au Turkménistan, en Ouzbékistan, au
Tadjikistan, au Kirghiztan, en Géorgie et en Azerbaïdjan. Il ne reste plus
aujourd'hui qu'à forcer la zone située au nord des deux derniers pays pour
que la Russie perde ses droits territoriaux sur la mer Caspienne.
           Je vous ferai remarquer que je n'ai aucun problème, en principe,
avec les gouvernements régionaux locaux constitués pour libérer leurs
peuples de l'hégémonie de grandes puissances comme la Russie, mais la
réalité est que les mouvements sécessionnistes locaux, qui peuvent avoir
été authentiques à leurs débuts, ont été déformés par l'action secrète de
la CIA en mouvements terroristes intéressés, et maintenant les nouveaux
pays autonomes vont simplement être inféodés à l'hégémonie américaine,
plutôt qu'à la Russie, et, plutôt que de devenir d'authentiques expressions
de la culture, de l'identité et de l'autodétermination locales, ils seront
dominés par des tyranneaux et terroristes locaux faisant des affaires
corrompues pour asseoir leur pouvoir personnel. L'Amérique est plus
qu'heureuse de parler affaires, en fait c'est toute l'idée de la mise en
place de ces tyrans locaux. A l'époque où l'URSS avait envahi
l'Afghanistan, le conseiller de Jimmy Carter en matière de sécurité
nationale, Zbigniew Brzezinski, avait fièrement décrit ses succès
politiques en Afghanistan dans les termes suivants :

           Les Etats-Unis, en fomentant des insurrections locales, ont mis
tout en œuvre pour pousser les Soviétiques à envahir l'Afghanistan et, une
fois qu'ils y sont parvenus, ils ont soutenu les gens d'en face (les
islamistes). L'objectif était double. Cela épuisait les ressources
soviétiques dans une longue guerre d'usure que les Soviétiques ne pouvaient
gagner, et cela déstabilisait une région du monde stratégiquement
importante pour les Etats-Unis.

           Quelques citations sur le vif de Brzezinski :

           « Nous n'avons pas poussé les Russes à intervenir, mais nous
avons sciemment augmenté la probabilité qu'ils le fassent. »

           « Regretter quoi ? Cette opération secrète était une excellente
idée. Elle a eu pour effet d'attirer les Russes dans le piège afghan et
vous voulez que je le regrette ? Le jour où les Soviétiques ont
officiellement franchi la frontière, j'ai écrit au président Carter, en
substance : " Nous avons maintenant l'occasion de donner à l'URSS sa guerre
du Vietnam. " » (http://emperors-clothes.com/interviews/brz.htm [Note de do
: Si vous préférez lire la même chose en français c'est ici : 354])

           Ainsi, les vingt années de guerre civile qui ont ravagé
l'Afghanistan et qui ont semé la mort, la pauvreté et la misère dans des
proportions effrayantes, étaient une politique délibérée de la part des
Etats-Unis, qui soutinrent les islamistes durant toute cette période et
qui, aujourd'hui, octroient leur « récompense » finale aux Talibans. Qui
plus est, dans sa dernière citation, Brzezinski admet tacitemet qu'une
grande partie de l'hostilité éprouvée par les musulmans à l'égard de
l'Occident a été délibérément orchestrée par les Etats-Unis, et que cela
faisait partie de leurs plans de déstabilisation du Moyen-Orient et de
l'Asie du Sud.
           Je ne m'éterniserai pas plus avant sur ce point, mais cet aspect
de l'histoire a reçu une couverture considérable sur le premier website
auquel je renvoie à la fin de ce document. Ce plan américain va si loin que
les maîtres de ce pays estiment peut-être nécessaire de réduire la totalité
de l'Asie du Sud à un monceau de ruines, afin de le mener à bien. D'une
façon ou d'une autre, il leur faut contrôler la totalité des pays
susmentionnés, de même que l'Iran et le Pakistan.
           Certains de ces pays cèderont vraisemblablement à une
combinaison d'intimidation et de corruption, comme c'est le cas pour le
Pakistan. D'autres devront peut-être être attaqués. Les événements du 11
septembre ont donné aux Etats-Unis un chèque en blanc leur permettant
d'attaquer n'importe quel pays du monde en agitant un seul mot : «
terrorisme ».
           Les trois derniers pays cités (au moment où j'écris ces lignes)
comme cibles de la guerre contre le terrorisme sont le Yémen, la Somalie et
le Soudan, trois pays dont on avait très peu entendu parler, avant, à
propos de terrorisme. Mais, surprise, surprise, il suffit de jeter un coup
d'oeil sur une carte du monde pour se rendre compte de leur importance
stratégique. La Somalie et le Yémen sont les deux mâchoires du golfe
d'Aden, qui est l'entrée de la mer Rouge, et du canal de Suez, et, par
conséquent, la route la plus courte entre l'Europe et l'océan Indien qui
baigne l'Asie du Sud. Le contrôle de ces pays par les Etats-Unis mettrait
également une pression supplémentaire sur l'Arabie saoudite et l'Egypte,
les poussant à continuer leurs politiques d'amitié avec les Etats-Unis. Le
Soudan constitue la majeure partie de la rive sud de la mer Rouge. L'Irak
est un pays stratégique parce qu'il jouxte l'Iran à l'ouest.

           Les attentats du 11 septembre donnent également aux Etats-Unis
et à leurs alliés, comme la Grande-Bretagne, un chèque en blanc pour faire
reculer les libertés civiles à tel point qu'un de leurs habitants, qui
voudrait faire des histoires, pourrait être réduit au silence par la simple
utilisation du mot « terroriste ». Sans doute les USA se rappellent-ils de
la leçon amère qu'ils ont apprise pendant la guerre du Viêt-nam sur le
pouvoir de l'opposition intérieure.
           Cela met aussi une pression extrême sur les autres alliés, comme
l'Australie, pour qu'ils fassent de même. Lorsque le Président Bush a dit :
« Vous êtes avec nous, ou contre nous », c'était un avertissement à peine
voilé à tout autre pays du monde, y compris l'Australie, que si les
Etats-Unis reçoivent une obéissance absolue et aveugle, tout ira pour le mieux.

           Aucun doute, tous les dirigeants du monde, y compris en
Australie, ont bien compris le message. Il semblerait aussi que l'ALP
[Australian Labour Party = les sociaux-démocrates australiens] l'ait
entendu fortement et clairement. Pendant la campagne électorale, Kim
Beazley s'est mis à plat ventre afin qu'il soit clair qu'un gouvernement
ALP obéirait totalement aux Etats-Unis, et sans poser de question. Sa
motivation peut avoir été beaucoup plus qu'un simple souci opportuniste de
popularité électorale. Les opérations américaines en Afghanistan ne sont
pas seulement de la stratégie immédiate, elles délivrent un avertissement
absolu à tout autre pays du monde : vous devez obéir !

SOURCES

           Tout ce pour quoi j'ai négligé de citer les références directes
peut être trouvé in extenso dans les sites mentionnés ci-dessous, excepté
pour certaines choses entendues à la radio. Là où c'était possible, j'ai
essayé de donner au moins certaines indications, de sorte qu'un chercheur
persévérant sera à même de trouver ce qu'il cherche dans les Archives. Ce
travail n'a pas l'intention d'être très académique ni de présenter des
références universitaires. Son but est de présenter la vérité. Ceux qui
souhaitent s'atteler à la tâche de vérifier les informations qu'il propose
n'éprouveront guère de difficulté à le faire et à leur donner un format
plus académique. L'administration Bush a laissé une énorme traînée de
preuves, à propos du 11 septembre.
           La principale raison pour laquelle tout ça n'a pas encore sauté
aux yeux d'une majorité de personnes, c'est, en dehors de l'influence
évidente des médias, que tout le monde a été tellement choqué par la
rapidité et la brutalité des événements qu'il était bien difficile d'y voir
très clair. En ce qui me concerne, il a fallu une quinzaine de jours pour
que le choc s'efface suffisamment, pour que des choses qui auraient dû me
paraître évidentes alors, le deviennent effectivement.
           Une fois réalisée la première prise de conscience à cet égard,
la compréhension des invraisemblances et des explications boiteuses
officielles commence à se développer, passant du « goutte à goutte » à un «
flot régulier » pour enfin se muer en « torrent ».

           Par exemple, cette merveilleuse intox rapportée sur le
website  « ninemsn », le 28 novembre. Un article disant que des hauts
fonctionnaires américains avaient reçu des informations prétendant que Ben
Laden était susceptible de préparer un attentat terroriste de grande
envergure contre les équipements énergétiques américains, en particulier
contre les gazoducs. Toutefois, le même article rapportait que le « nœud
coulant autour du cou de Ben Laden » s'était resserré au point qu'il était
coincé dans une zone de 30 kilomètres carrés, qu'il avait la mort aux
trousses, qu'il se déplaçait sans arrêt dans une tentative désespérée
d'éviter la mort ou la capture.
           Excusez-moi, mais comment quelqu'un dans cette position
pourrait-il lancer une opération terroriste sophistiquée contre des cibles
situées à l'autre bout du monde ? Seuls des gens en profond état de choc
sont incapables de voir que de telles assertions constituent un mensonge
ridicule.
           Le lendemain, on racontait qu'il « pouvait » disposer d'armes
chimiques ou nucléaires (bien que les auteurs aient admis, tout en fin
d'article évidemment, qu'ils n'avaient absolument aucune preuve de ce
qu'ils avançaient). Ainsi cet homme, paraît-il désespérément en fuite,
emmène en permanence des chargements de missiles intercontinentaux et des
lanceurs, qu'il déménage de grotte en grotte ! Et tout cela en échappant au
regard des satellites espions américains qui, nous dit-on, peuvent déceler
la moindre variation de température dans une grotte où il serait
susceptible de se cacher ! A moins qu'il n'ait un réseau de radio très
sophistiqué, lui permettant d'envoyer des instructions à ses partisans afin
qu'ils lancent des attaques à partir d'endroits sûrs et secrets ? Des
signaux que ses partisans peuvent capter d'un quelconque endroit très
éloigné, échappant au contrôle des Américains, mais qui ne peuvent être
captés par les forces  américaines et britanniques qui l'ont entouré comme
« un noeud coulant autour de son cou » ?

           Les mensonges et incohérences de cette campagne sont si
manifestes que je soupçonne que les personnes qui sont derrière vont avoir
besoin d'une stratégie sophistiquée visant à garder les gens dans un
constant état de choc, de crainte et de confusion, sans quoi l'évidente
vérité va éclater. La campagne de l'anthrax saute aux yeux [Note de do :
voir en AG l'intervention 436]. Et les fausses alertes permanentes à propos
de nouveaux attentats venant de Ben Laden (rappelez-vous la fausse alerte
du pont du Golden Gate), et la perpétuelle rumeur totalement infondée sur
des attaques biologiques ou nucléaires.

           Bientôt, il y aura des attentats dans d'autres pays, accompagnés
d'un torrent de propagande à propos des menaces terroristes de n'importe
quel scélérat identifié comme étant le dernier criminel en vue et qui doit
être pourchassé à tout prix.

           Peut-être Ben Laden ne sert-il plus à rien, maintenant, et
va-t-il être tué, quoiqu'il soit plus vraisemblable qu'il s'échappe
opportunément dans un autre pays, donnant ainsi le prétexte parfait aux
Etats-Unis pour l'attaquer.

           Tout cela va ajouter à la confusion, à la peur et au
détournement d'attention. La balle doit continuer à rouler à tout prix. Si
nécessaire, ils peuvent toujours commanditer d'autres attentats terroristes
contre leur propre peuple, histoire de renouveler l'état de choc et la
peur. Après tout, ils jouent pour les enjeux les plus élevés qui soient.
Non seulement pour ce qu'ils tiennent à acquérir, et qui était leur mobile
originel, mais aussi, maintenant, vu ce qu'ils ont fait, Bush senior, Bush
junior, Cheney, Rumsfeld, Myers et probablement quelques autres aussi, tous
sont confrontés à la possibilité d'être mis en accusation pour haute
trahison et meurtre, et ils devraient presque à coup sûr encourir des
peines de mort.

           Je ne suis pas sûr de ce qu'il est possible de faire, mais une
première étape consiste en ce que les gens doivent connaître la vérité.

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www.emperors-clothes.com    ou    www.nyc.indymedia.org